Bye bye, boulot ! [Pv: Hadès]
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Bye bye, boulot ! [Pv: Hadès]
17h30, Montpellier, Blanche-Neige sortie de son examen de droit. 17h35, elle sauta dans le tramway bondé, s’assurant ainsi d’arriver à l’heure au travail. 17h50, elle entra à toute vitesse dans le café-restaurant dans lequel elle travaillait et se précipita dans les vestiaires pour déposer ses affaires et enfila sa tenue de travail qui consistait en un jolie chemisier bleu ciel centré à la taille par une ceinture et comportant le logo du restaurant et un badge avec son prénom : « Blanche », un pantalon noir moulant, ainsi que des chaussures à talons. Le patron tenait à ce que la présentation des serveurs soit impeccable, surtout celle des femmes que les tenues mettaient physiquement en valeur, cela attirait plus de clientèle (Blanche ne se souvenait d’ailleurs jamais avoir vu d’employé masculin travailler au service, mais elle ne préférait pas tirer de conclusion hâtive à propos du patron, elle ne travaillait ici que depuis deux mois après tout). Ce travail lui était vital pour financer ses études et son appartement, et, bien que les conditions de travail soient éprouvantes, elle faisait le nécessaire pour le garder, ne pouvant se permettre d’être renvoyée.
Elle prit place derrière le comptoir à 17h57, son service commençait à 18h. Ouf, elle était à l’heure. Elle avait eu le temps de se changer et de coiffer ses cheveux en queue haute, et même de se maquiller un peu. Ce train-train de folie durait depuis près de trois semaines, depuis que ses examens de fin d’année avaient commencé. Elle n’avait plus le temps de rien, tout juste de respirer. Le peu de temps qu’elle avait en dehors de ses partiels, elle le consacrait à réviser ou à travailler au restaurant. Ses heures de sommeil ne devait pas dépasser les trois/quatre heures par nuit, et cela commençait à se voir. La jeune femme savait qu’elle ne tiendrait pas longtemps à ce rythme mais elle s’accrochait à l’idée que tout serait bientôt terminé. Si elle réussissait ses examens, elle aurait enfin validé sa licence de sciences politiques. Bien sûr cela ne valait pas un master, mais elle aurait au moins un diplôme en poche. Peut-être pourrait-elle s’accorder une année sabbatique sans études pour mettre de l’argent de côté et préparer sa rentrée en master dans de bonnes conditions à la rentrée suivante.
-Oula, t’as passé une sale journée toi !
-Bonjour Laura, comment vas-tu ? Dit Blanche en souriant à sa collègue, sans répondre à sa boutade.
Laura était du genre franche et ironique, mais elle appréciait beaucoup sa personnalité. Elles s’étaient connues deux mois plus tôt, lorsque Blanche avait intégré l’équipe et une amitié les avait très vite liées. Laura avait trente-deux ans, était blonde aux yeux marrons. Elle n’était pas franchement un canon de beauté, mais elle dégageait un certain charme.
-Moi ? Bien. Toi par contre… tu devrais arrêter les études, ça te réussit pas au teint… je plaisante, fais pas cette tête ! Tiens, avale ça, dit-elle en lui tendant un café. Profite, le boss est pas encore là.
Blanche la remercia et avala le liquide chaud d’une traite en se demandant si elle avait vraiment une si sale tête que ça. Elle avait pourtant fait de son mieux pour dissimuler les cernes avec du maquillage. La belle prit une grande inspiration pour se donner du courage : la soirée ne faisait que commencer et elle ne partirait pas avant une heure du matin, elle avait donc intérêt à se réveiller vite fait bien fait. L’heure suivante fut occupée à servir les rares clients qui se présentaient, à nettoyer les tables et à installer les couverts. C’était la partie facile de la soirée, la foule n’arrivait qu’à partir de dix-neuf heures, quand le restaurant ouvrait. Et ça ne loupa pas, aux alentours de dix-neuf heure trente, un groupe d’une dizaine de personne entra dans le restaurant. Blanche s’apprêtait à aller les voir lorsque Laura la devança.
-Laisse, je m’en occupe, lui dit-elle à voix basse. Occupe-toi plutôt du beau gosse qui vient d’arriver.
Blanche lui lança un regard reconnaissant, appréciant le geste. Laura faisait son possible pour lui faciliter la vie au travail depuis le début de ses examens, bien plus compréhensive que le reste du personnel. Il faudrait vraiment qu’elle lui rende la pareille quand elle le pourrait ! La jeune femme attrapa la carte du restaurant et se dirigea vers la terrasse où s’était installé le client, sourire aux lèvres. Le geste de Laura, bien qu’insignifiant, l’avait mise de bonne humeur.
-Bonsoir, lança-t-elle sans se départir de son sourire. Voici la carte du restaurant. (Elle la posa sur la table). Puis-je vous servir quelque chose à boire ?
C’est alors qu’elle remarqua trois boules de poils cachées sous la table. Aussitôt, ses yeux brillèrent de plaisir devant les petits chiots. C’était plus fort qu’elle, elle adorait les animaux.
-Oh qu’ils sont beaux ! Je n’en reviens pas qu’ils soient aussi sages, à cet âge-là ils ont tendance à n’en faire qu’à leur tête.
Elle se baissa pour leur faire un câlin, profitant que son patron ne soit pas encore là pour la disputer.
-Je peux leur apporter un verre d’eau si vous voulez, ils doivent avoir soif avec cette chaleur.
Elle prit place derrière le comptoir à 17h57, son service commençait à 18h. Ouf, elle était à l’heure. Elle avait eu le temps de se changer et de coiffer ses cheveux en queue haute, et même de se maquiller un peu. Ce train-train de folie durait depuis près de trois semaines, depuis que ses examens de fin d’année avaient commencé. Elle n’avait plus le temps de rien, tout juste de respirer. Le peu de temps qu’elle avait en dehors de ses partiels, elle le consacrait à réviser ou à travailler au restaurant. Ses heures de sommeil ne devait pas dépasser les trois/quatre heures par nuit, et cela commençait à se voir. La jeune femme savait qu’elle ne tiendrait pas longtemps à ce rythme mais elle s’accrochait à l’idée que tout serait bientôt terminé. Si elle réussissait ses examens, elle aurait enfin validé sa licence de sciences politiques. Bien sûr cela ne valait pas un master, mais elle aurait au moins un diplôme en poche. Peut-être pourrait-elle s’accorder une année sabbatique sans études pour mettre de l’argent de côté et préparer sa rentrée en master dans de bonnes conditions à la rentrée suivante.
-Oula, t’as passé une sale journée toi !
-Bonjour Laura, comment vas-tu ? Dit Blanche en souriant à sa collègue, sans répondre à sa boutade.
Laura était du genre franche et ironique, mais elle appréciait beaucoup sa personnalité. Elles s’étaient connues deux mois plus tôt, lorsque Blanche avait intégré l’équipe et une amitié les avait très vite liées. Laura avait trente-deux ans, était blonde aux yeux marrons. Elle n’était pas franchement un canon de beauté, mais elle dégageait un certain charme.
-Moi ? Bien. Toi par contre… tu devrais arrêter les études, ça te réussit pas au teint… je plaisante, fais pas cette tête ! Tiens, avale ça, dit-elle en lui tendant un café. Profite, le boss est pas encore là.
Blanche la remercia et avala le liquide chaud d’une traite en se demandant si elle avait vraiment une si sale tête que ça. Elle avait pourtant fait de son mieux pour dissimuler les cernes avec du maquillage. La belle prit une grande inspiration pour se donner du courage : la soirée ne faisait que commencer et elle ne partirait pas avant une heure du matin, elle avait donc intérêt à se réveiller vite fait bien fait. L’heure suivante fut occupée à servir les rares clients qui se présentaient, à nettoyer les tables et à installer les couverts. C’était la partie facile de la soirée, la foule n’arrivait qu’à partir de dix-neuf heures, quand le restaurant ouvrait. Et ça ne loupa pas, aux alentours de dix-neuf heure trente, un groupe d’une dizaine de personne entra dans le restaurant. Blanche s’apprêtait à aller les voir lorsque Laura la devança.
-Laisse, je m’en occupe, lui dit-elle à voix basse. Occupe-toi plutôt du beau gosse qui vient d’arriver.
Blanche lui lança un regard reconnaissant, appréciant le geste. Laura faisait son possible pour lui faciliter la vie au travail depuis le début de ses examens, bien plus compréhensive que le reste du personnel. Il faudrait vraiment qu’elle lui rende la pareille quand elle le pourrait ! La jeune femme attrapa la carte du restaurant et se dirigea vers la terrasse où s’était installé le client, sourire aux lèvres. Le geste de Laura, bien qu’insignifiant, l’avait mise de bonne humeur.
-Bonsoir, lança-t-elle sans se départir de son sourire. Voici la carte du restaurant. (Elle la posa sur la table). Puis-je vous servir quelque chose à boire ?
C’est alors qu’elle remarqua trois boules de poils cachées sous la table. Aussitôt, ses yeux brillèrent de plaisir devant les petits chiots. C’était plus fort qu’elle, elle adorait les animaux.
-Oh qu’ils sont beaux ! Je n’en reviens pas qu’ils soient aussi sages, à cet âge-là ils ont tendance à n’en faire qu’à leur tête.
Elle se baissa pour leur faire un câlin, profitant que son patron ne soit pas encore là pour la disputer.
-Je peux leur apporter un verre d’eau si vous voulez, ils doivent avoir soif avec cette chaleur.
Dernière édition par Blanche-Neige le Mer 2 Sep - 15:22, édité 1 fois
Blanche-Neige- Princesse héritière en cavale
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Date d'inscription : 20/07/2015
Age : 31
Re: Bye bye, boulot ! [Pv: Hadès]
Il soupira lorsqu'il entendit le bip caractéristique de son portable indiquant qu'il venait de recevoir un SMS. Un bip qui n'en était pas un. Un bip qui faisait le son d'une bouteille de bière qu'on décapsulait. Il ne pourra jamais dire pourquoi car il l'ignorait, mais ça l'amusait grandement. Il admettait que c'était très con, mais il aimait ça.
Il regarda rapidement qui venait de lui envoyer un texto et haussa un sourcil intrigué.
Tu aurais pu éviter de lui mettre un vent.
Il regrettait d'avoir donné son numéro de téléphone à ce fou, mais il avait besoin de lui. Depuis, il lui envoyait des messages dont il ne saisissait pas le sens. Il ignora le SMS et reposa son téléphone sur la table de chevet. Sa chambre n'était pas tellement spacieuse, mais c'était tout ce qu'il lui fallait et il y avait le strict nécessaire; pas de fioritures. Les murs étaient vierges de couleur, il s'était contenté de les faire peindre en blanc, le sol n'était qu'un parquet tout simple. Le lit était un banal lit-double qui grinçait dès qu'il bougeait, aux draps sombres sentant la fleur d'oranger, et il n'y avait qu'une commode en bois ainsi qu'une table de chevet avec une lampe.
Il se déshabilla, laissant ses affaires sur le lit et entra dans la salle de bains contenant elle aussi le strict nécessaire. L'eau était froide, de quoi l'aider à surmonter la chaleur de cette région; un peu de fraîcheur était toujours bienvenue ici. Il éteignit l'eau et attrapa le gel douche au thé vert et le shampoing à la verveine, passa quelques secondes à les appliquer sur sa peau qui n'avait même pas bronzée, et ralluma l'eau qui rinça tout son corps. Il sortit cinq petites minutes plus tard.
Pendant ce temps-là, ses trois chiots berger-allemands complètement stupides patientaient dans le salon.
-Je m'ennuie, dit le premier en couinant. Qu'est-ce qu'il fait encore ?
-J'en sais rien, mais je te jure que s'il se dépêche pas je le mords, et je m'en fous des conséquences ! s'exclama le deuxième.
-Wouf ? fit le troisième avec une tête de chiot demeuré.
Respectivement, il s'agissait de Cerbère, Cerbero et Kerberus.
Cerbère était le chiot qui couinait tout le temps pour tout et pas grand chose, Cerbero était le chiot toujours énervé mais qui aboyait plus qu'il ne mordait, et Kerberus...Kerberus c'était Simplet chez les Sept Nains; quoique Simplet avait le mérite d'avoir des neurones fonctionnels. Kerberus...eh bien...c'était juste un crétin. Tellement idiot que son propriétaire devait le porter pour qu'il évite de se faire écraser par les voitures puisqu'il restait en plein milieu de la route à chaque fois.
Eh...oui...Cerbère, comme le gardien de l'Erèbe; car il s'agissait bien de lui. Hadès avait failli faire un arrêt cardiaque en se rendant compte que, sur Terre, le molosse à trois têtes se scindait en trois...petits chiots adorablement mignons et inoffensifs. Et un peu couillons. Trois jolis bergers allemands "tout chibi kawaï", comme dirait la mère de l'autre fou; s'il avait bien saisi les textos de ce malade mental.
Les trois chiots tournèrent la tête vers le dieu quand il se montra enfin, habillé d'un pantalon noir et d'une chemise blanche dont les boutons du haut avaient été laissés défaits. Leur maître s'était mis du gel dans les cheveux et il avait des lunettes de soleil.
-Tu fais tellement cliché, mec, annonça sobrement Cerbero.
-Il ne me semble pas t'avoir demandé ton avis.
-J'en ai rien à foutre !
-Tu pues la menthe ! chouina Cerbère.
-Tu ne vas pas recommencer à pleurer, maintenant, si ?
-J'y peux rien si tes conneries me piquent les yeux et me fait pleurer ! Je suis un chiot sensible, moi ! Espèce de méchant !
-Wouf ?
Le dieu soupira.
Il était dix-neuf heures quand ils déambulaient dans les rues de Montpellier à la recherche d'un endroit tranquille et sympathique pour dîner. Hadès aimait bien se balader. Les trois crétins aussi.
Dix-neuf heures trente, il s'assit à la terrasse d'un café-restaurant, les trois chiots tournant autour de sa chaise et de la table, pour finalement se glisser sous la table et ne plus en bouger; presque terrassés par la chaleur.
-Bonsoir. Voici la carte du restaurant. Puis-je vous servir quelque chose à boire ?
Une serveuse venait d'arriver. Les trois chiots la regardèrent de leur place et Hadès lui adressa un "bonjour" souriant - ses lunettes de soleil se trouvaient maintenant sur sa tête, puisqu'il n'en avait plus besoin - et il se mit à regarder la carte; il ne répondit pas à sa question puisqu'il n'avait encore aucune réponse à lui fournir.
-Oh qu’ils sont beaux ! Je n’en reviens pas qu’ils soient aussi sages, à cet âge-là ils ont tendance à n’en faire qu’à leur tête.
Il faillit rétorquer qu'ils n'en faisaient qu'à leur tête, de base, mais bon...Les trois chiots sortirent de dessous la table pour faciliter le câlin à la jeune femme. Ils la regardaient comme si elle était une étoile. Il n'y avait pas à redire, ils la trouvaient belle.
-Oh, mate-moi ça Hadès ! s'exclama Cerbero.
-Elle est zolie la madame ! ajouta Cerbère.
-Wouf ?
Bien sûr, personne ne pouvait comprendre ce qu'ils disaient, et seul leur maître savait toutes les bêtises qu'ils pouvaient raconter. Mais au moins ils ne se trompaient pas. Hadès trouva la serveuse très - trop - jolie. Et même plus.
-Je peux leur apporter un verre d’eau si vous voulez, ils doivent avoir soif avec cette chaleur.
-Oui, s'il vous plaît. dit-il en lui souriant. Et je vais vous prendre un mojito. Et votre plat du jour. Sinon, vous avez des suggestions ?
-Avoue que tu veux te la faire, vieux cochon ! Cerbero regarda Hadès avec un air vicieux, avant de se prendre un violent coup de patte venant de Cerbère.
-Arrête de l'embêter, t'es pas gentil ! il couina encore une fois et alla se frotter contre les jambes de la serveuse, quémandant quelques caresses. Toi je t'aime bien, et tu sens bon naturellement ! il sentit le regard blasé d'Hadès sur lui. Bah quoi ?! Ton haleine pue la menthe, ta peau pue la menthe ! Et tes cheveux aussi ! Du gel pour les cheveux à la menthe, sérieusement ?!
Hadès complexait toujours avec cette histoire d'odeur de soufre qu'il dégageait, selon les histoires humaines. En réalité, il n'en avait jamais été rien. Il n'avait jamais senti le soufre. Mais il y croyait et depuis, il se parfumait - trop - et principalement à la menthe.
Kerbero s'était faufilé à l'intérieur du café-restaurant, à la recherche des cuisines pour y grailler un morceau de viande. Il reniflait, pistant les odeurs.
-...où est passé Kerbero ?! Oh bon sang...il a dû partir vers les cuisines...
Il regarda rapidement qui venait de lui envoyer un texto et haussa un sourcil intrigué.
Tu aurais pu éviter de lui mettre un vent.
Il regrettait d'avoir donné son numéro de téléphone à ce fou, mais il avait besoin de lui. Depuis, il lui envoyait des messages dont il ne saisissait pas le sens. Il ignora le SMS et reposa son téléphone sur la table de chevet. Sa chambre n'était pas tellement spacieuse, mais c'était tout ce qu'il lui fallait et il y avait le strict nécessaire; pas de fioritures. Les murs étaient vierges de couleur, il s'était contenté de les faire peindre en blanc, le sol n'était qu'un parquet tout simple. Le lit était un banal lit-double qui grinçait dès qu'il bougeait, aux draps sombres sentant la fleur d'oranger, et il n'y avait qu'une commode en bois ainsi qu'une table de chevet avec une lampe.
Il se déshabilla, laissant ses affaires sur le lit et entra dans la salle de bains contenant elle aussi le strict nécessaire. L'eau était froide, de quoi l'aider à surmonter la chaleur de cette région; un peu de fraîcheur était toujours bienvenue ici. Il éteignit l'eau et attrapa le gel douche au thé vert et le shampoing à la verveine, passa quelques secondes à les appliquer sur sa peau qui n'avait même pas bronzée, et ralluma l'eau qui rinça tout son corps. Il sortit cinq petites minutes plus tard.
Pendant ce temps-là, ses trois chiots berger-allemands complètement stupides patientaient dans le salon.
-Je m'ennuie, dit le premier en couinant. Qu'est-ce qu'il fait encore ?
-J'en sais rien, mais je te jure que s'il se dépêche pas je le mords, et je m'en fous des conséquences ! s'exclama le deuxième.
-Wouf ? fit le troisième avec une tête de chiot demeuré.
Respectivement, il s'agissait de Cerbère, Cerbero et Kerberus.
Cerbère était le chiot qui couinait tout le temps pour tout et pas grand chose, Cerbero était le chiot toujours énervé mais qui aboyait plus qu'il ne mordait, et Kerberus...Kerberus c'était Simplet chez les Sept Nains; quoique Simplet avait le mérite d'avoir des neurones fonctionnels. Kerberus...eh bien...c'était juste un crétin. Tellement idiot que son propriétaire devait le porter pour qu'il évite de se faire écraser par les voitures puisqu'il restait en plein milieu de la route à chaque fois.
Eh...oui...Cerbère, comme le gardien de l'Erèbe; car il s'agissait bien de lui. Hadès avait failli faire un arrêt cardiaque en se rendant compte que, sur Terre, le molosse à trois têtes se scindait en trois...petits chiots adorablement mignons et inoffensifs. Et un peu couillons. Trois jolis bergers allemands "tout chibi kawaï", comme dirait la mère de l'autre fou; s'il avait bien saisi les textos de ce malade mental.
Les trois chiots tournèrent la tête vers le dieu quand il se montra enfin, habillé d'un pantalon noir et d'une chemise blanche dont les boutons du haut avaient été laissés défaits. Leur maître s'était mis du gel dans les cheveux et il avait des lunettes de soleil.
-Tu fais tellement cliché, mec, annonça sobrement Cerbero.
-Il ne me semble pas t'avoir demandé ton avis.
-J'en ai rien à foutre !
-Tu pues la menthe ! chouina Cerbère.
-Tu ne vas pas recommencer à pleurer, maintenant, si ?
-J'y peux rien si tes conneries me piquent les yeux et me fait pleurer ! Je suis un chiot sensible, moi ! Espèce de méchant !
-Wouf ?
Le dieu soupira.
Il était dix-neuf heures quand ils déambulaient dans les rues de Montpellier à la recherche d'un endroit tranquille et sympathique pour dîner. Hadès aimait bien se balader. Les trois crétins aussi.
Dix-neuf heures trente, il s'assit à la terrasse d'un café-restaurant, les trois chiots tournant autour de sa chaise et de la table, pour finalement se glisser sous la table et ne plus en bouger; presque terrassés par la chaleur.
-Bonsoir. Voici la carte du restaurant. Puis-je vous servir quelque chose à boire ?
Une serveuse venait d'arriver. Les trois chiots la regardèrent de leur place et Hadès lui adressa un "bonjour" souriant - ses lunettes de soleil se trouvaient maintenant sur sa tête, puisqu'il n'en avait plus besoin - et il se mit à regarder la carte; il ne répondit pas à sa question puisqu'il n'avait encore aucune réponse à lui fournir.
-Oh qu’ils sont beaux ! Je n’en reviens pas qu’ils soient aussi sages, à cet âge-là ils ont tendance à n’en faire qu’à leur tête.
Il faillit rétorquer qu'ils n'en faisaient qu'à leur tête, de base, mais bon...Les trois chiots sortirent de dessous la table pour faciliter le câlin à la jeune femme. Ils la regardaient comme si elle était une étoile. Il n'y avait pas à redire, ils la trouvaient belle.
-Oh, mate-moi ça Hadès ! s'exclama Cerbero.
-Elle est zolie la madame ! ajouta Cerbère.
-Wouf ?
Bien sûr, personne ne pouvait comprendre ce qu'ils disaient, et seul leur maître savait toutes les bêtises qu'ils pouvaient raconter. Mais au moins ils ne se trompaient pas. Hadès trouva la serveuse très - trop - jolie. Et même plus.
-Je peux leur apporter un verre d’eau si vous voulez, ils doivent avoir soif avec cette chaleur.
-Oui, s'il vous plaît. dit-il en lui souriant. Et je vais vous prendre un mojito. Et votre plat du jour. Sinon, vous avez des suggestions ?
-Avoue que tu veux te la faire, vieux cochon ! Cerbero regarda Hadès avec un air vicieux, avant de se prendre un violent coup de patte venant de Cerbère.
-Arrête de l'embêter, t'es pas gentil ! il couina encore une fois et alla se frotter contre les jambes de la serveuse, quémandant quelques caresses. Toi je t'aime bien, et tu sens bon naturellement ! il sentit le regard blasé d'Hadès sur lui. Bah quoi ?! Ton haleine pue la menthe, ta peau pue la menthe ! Et tes cheveux aussi ! Du gel pour les cheveux à la menthe, sérieusement ?!
Hadès complexait toujours avec cette histoire d'odeur de soufre qu'il dégageait, selon les histoires humaines. En réalité, il n'en avait jamais été rien. Il n'avait jamais senti le soufre. Mais il y croyait et depuis, il se parfumait - trop - et principalement à la menthe.
Kerbero s'était faufilé à l'intérieur du café-restaurant, à la recherche des cuisines pour y grailler un morceau de viande. Il reniflait, pistant les odeurs.
-...où est passé Kerbero ?! Oh bon sang...il a dû partir vers les cuisines...
Hadès- Dieu grec de l'Erèbe
- Messages : 251
Date d'inscription : 21/07/2015
Re: Bye bye, boulot ! [Pv: Hadès]
Blanche, après avoir fait un câlin aux trois adorables chiots se releva et attendit qu’Hadès lui réponde. Elle profita des quelques secondes pendant lesquelles son vis-à-vis était plongé dans la lecture de la carte pour regarder un peu mieux à qui elle avait à faire. Brun, la peau claire, grand et bien taillé, elle comprit pourquoi Laura l’avait qualifié de « beau gosse », il dégageait cette petite aura qui plaisait tant aux filles. Cet homme n’avait certainement qu’à claquer des doigts pour s’entourer de femmes. Il leva les yeux et leur regard se rencontrèrent. Blanche se dit qu’elle aimerait bien avoir plus de clients comme lui, c’était agréable de parler à une personne souriante.
-Oui, s'il vous plaît. Et je vais vous prendre un mojito. Et votre plat du jour. Sinon, vous avez des suggestions ?
La jeune femme ne mit pas longtemps à réfléchir.
-Le plat du jour sans aucun doute, magret de canard avec sa sauce myrtille servie avec des pommes de terre sautées. C’est une véritable tuerie.
D’ailleurs, rien que d’y penser elle sentait son estomac gargouiller. Elle n’avait eu le temps d’avaler qu’un croissant aujourd’hui, au petit déjeuner, et elle ne mangerait probablement rien d’ici la fin de son service, au petit matin. C’était vendredi, l’un des jours les plus chargés de la semaine, et comme d’habitude le week-end, elle ne pourrait probablement pas prendre de pause.
-...où est passé Kerbero ?! Oh bon sang...il a dû partir vers les cuisines...
Alors qu’Hadès achevait sa phrase, un cri de terreur retentit à l’intérieur de la salle. Blanche écarquilla les yeux et se précipita à l’intérieur. Laura était acculée contre le comptoir, les yeux rivés sur le chien. En voyant cela, la Légende parti d’un grand rire.
-Ne rigole pas, lança Laura avec une grimace effrayée. Enlève-moi ce truc !
-C’est un adorable petit chiot !
-C’est un monstre ! Et arrête de te moquer !
-Excuse-moi, répondit Blanche en ramassant Kerbero. Allez vient petite chose, tu fais peur à la dame !
Et elle ramena le chien à Hadès.
-Je suis désolée, ma collègue a peur des chiens. Pouvez-vous l’empêcher d’entrer en salle s’il vous plait ? (elle
ramassa la carte du restaurant) Un mojito et un plat du jour, donc ? C’est noté.
Elle le gratifia d’un dernier sourire avant de disparaitre à l’intérieur où elle déposa la commande au cuisinier et en profita pour lui demander une faveur, après quoi, elle fit un saut aux toilettes pour se laver les mains. Lorsqu’elle revient, le mojito était prêt, ainsi que le reste. Elle attrapa le plateau et sorti.
-Et un mojito pour ce monsieur ! S’exclama-t-elle en déposant le verre sur la table, devant Hadès. J’ai également fait un passage en cuisine pour récupérer une bricole pour vos chiens. Vous n’êtes pas obligé de leur donner, ce n’est peut-être pas très sain pour leur santé. A propos, comment s’appellent-ils ?
Elle déposa un bol contenant quelques os sur la table, et un autre plein d’eau par terre, puis entreprit de retourner en salle pour servir de nouveaux clients qui venaient d’arriver.
Au même moment, à peine plus loin dans la rue…
-Hé mais c’est la boursière ! Elle travaille ici ?
-Pas mal ce pantalon ! Elle a un jolie petit c…
-Rah, ça va pas recommencer ?
-C’est bon les mecs, on va boire un coup ici. J’ai un compte à régler avec cette pétasse.
-T’as vraiment que ça à foutre, hein ?
Trois étudiants du même âge que Blanche s’installèrent à la table juste derrière Hadès.
-Attend un peu voir’, je vais la faire virer.
L’un des garçons se mit à rire tandis que le troisième soupirait d’un air blasé et tentait d’échapper à la conversation en lisant la carte des boissons qui trainait sur la table.
-Il a toujours pas digéré le râteau qu’elle lui a mis le con !
-Ta gueule !
Malheureusement pour les garçons, ce ne fut pas Blanche qui sortit pour les servir, mais Laura. Cela dit, la jeune femme se fit apostropher, alors qu’elle s’avançait vers eux, par une asiatique et ses deux enfants qui avaient l’air d’hésiter à s’installer sur la terrasse, à quelques mètres d’Hadès. La cliente se mit à lui parler en chinois, puis voyant qu’elle ne comprenait pas, tentant quelques mots d’anglais avec un accent à couper au couteau. L’un de ses fils était visiblement allergique aux arachides et elle demandait s’il était possible d’avoir une carte allergènes, ou, à défaut, de communiquer avec le cuisiner pour s’assurer que les plats étaient sans allergènes. Le problème c’est que Laura n’y comprenait absolument rien, et elle la regardait avec de grands yeux ronds.
-Je… je ne comprends pas, madame, lui répondit-elle, extrêmement mal à l’aise.
Elle se mit alors à chercher Blanche des yeux dans l’espoir de profiter de son aide. C’était elle en principe qui s’occupait des clients étrangers. Sauf que la belle était occupée à discuter avec un client dans la salle. Situation fort gênante me direz-vous…
-Oui, s'il vous plaît. Et je vais vous prendre un mojito. Et votre plat du jour. Sinon, vous avez des suggestions ?
La jeune femme ne mit pas longtemps à réfléchir.
-Le plat du jour sans aucun doute, magret de canard avec sa sauce myrtille servie avec des pommes de terre sautées. C’est une véritable tuerie.
D’ailleurs, rien que d’y penser elle sentait son estomac gargouiller. Elle n’avait eu le temps d’avaler qu’un croissant aujourd’hui, au petit déjeuner, et elle ne mangerait probablement rien d’ici la fin de son service, au petit matin. C’était vendredi, l’un des jours les plus chargés de la semaine, et comme d’habitude le week-end, elle ne pourrait probablement pas prendre de pause.
-...où est passé Kerbero ?! Oh bon sang...il a dû partir vers les cuisines...
Alors qu’Hadès achevait sa phrase, un cri de terreur retentit à l’intérieur de la salle. Blanche écarquilla les yeux et se précipita à l’intérieur. Laura était acculée contre le comptoir, les yeux rivés sur le chien. En voyant cela, la Légende parti d’un grand rire.
-Ne rigole pas, lança Laura avec une grimace effrayée. Enlève-moi ce truc !
-C’est un adorable petit chiot !
-C’est un monstre ! Et arrête de te moquer !
-Excuse-moi, répondit Blanche en ramassant Kerbero. Allez vient petite chose, tu fais peur à la dame !
Et elle ramena le chien à Hadès.
-Je suis désolée, ma collègue a peur des chiens. Pouvez-vous l’empêcher d’entrer en salle s’il vous plait ? (elle
ramassa la carte du restaurant) Un mojito et un plat du jour, donc ? C’est noté.
Elle le gratifia d’un dernier sourire avant de disparaitre à l’intérieur où elle déposa la commande au cuisinier et en profita pour lui demander une faveur, après quoi, elle fit un saut aux toilettes pour se laver les mains. Lorsqu’elle revient, le mojito était prêt, ainsi que le reste. Elle attrapa le plateau et sorti.
-Et un mojito pour ce monsieur ! S’exclama-t-elle en déposant le verre sur la table, devant Hadès. J’ai également fait un passage en cuisine pour récupérer une bricole pour vos chiens. Vous n’êtes pas obligé de leur donner, ce n’est peut-être pas très sain pour leur santé. A propos, comment s’appellent-ils ?
Elle déposa un bol contenant quelques os sur la table, et un autre plein d’eau par terre, puis entreprit de retourner en salle pour servir de nouveaux clients qui venaient d’arriver.
Au même moment, à peine plus loin dans la rue…
-Hé mais c’est la boursière ! Elle travaille ici ?
-Pas mal ce pantalon ! Elle a un jolie petit c…
-Rah, ça va pas recommencer ?
-C’est bon les mecs, on va boire un coup ici. J’ai un compte à régler avec cette pétasse.
-T’as vraiment que ça à foutre, hein ?
Trois étudiants du même âge que Blanche s’installèrent à la table juste derrière Hadès.
-Attend un peu voir’, je vais la faire virer.
L’un des garçons se mit à rire tandis que le troisième soupirait d’un air blasé et tentait d’échapper à la conversation en lisant la carte des boissons qui trainait sur la table.
-Il a toujours pas digéré le râteau qu’elle lui a mis le con !
-Ta gueule !
Malheureusement pour les garçons, ce ne fut pas Blanche qui sortit pour les servir, mais Laura. Cela dit, la jeune femme se fit apostropher, alors qu’elle s’avançait vers eux, par une asiatique et ses deux enfants qui avaient l’air d’hésiter à s’installer sur la terrasse, à quelques mètres d’Hadès. La cliente se mit à lui parler en chinois, puis voyant qu’elle ne comprenait pas, tentant quelques mots d’anglais avec un accent à couper au couteau. L’un de ses fils était visiblement allergique aux arachides et elle demandait s’il était possible d’avoir une carte allergènes, ou, à défaut, de communiquer avec le cuisiner pour s’assurer que les plats étaient sans allergènes. Le problème c’est que Laura n’y comprenait absolument rien, et elle la regardait avec de grands yeux ronds.
-Je… je ne comprends pas, madame, lui répondit-elle, extrêmement mal à l’aise.
Elle se mit alors à chercher Blanche des yeux dans l’espoir de profiter de son aide. C’était elle en principe qui s’occupait des clients étrangers. Sauf que la belle était occupée à discuter avec un client dans la salle. Situation fort gênante me direz-vous…
Blanche-Neige- Princesse héritière en cavale
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Age : 31
Re: Bye bye, boulot ! [Pv: Hadès]
Hadès était homme à se blaser très vite. Ces chiots étaient de petits idiots fort charmants à l'instinct de survie peu élevé. Non franchement, passer du terrible, effrayant et gigantesque molosse à trois têtes, à trois adorables petits bouts de chou pleurnichards, au pelage soyeux et aux bouilles tellement mignonnes que même le plus colérique des trois en était juste trop choupi mimi dès qu'il piquait une crise...Un comble. Et en plus, ces trois petits bébés faisaient tellement de bêtises...
Ainsi font font font trois petits chiots complètement cons, ainsi font font font plein de conneries et puis s'en vont ! ~
Il entendit le cri de terreur, et bien sûr, se fit un facepalm mental. Les deux autres chiots se tournèrent vers l'origine du hurlement.
-Kerberus a merdé, je me trompe ? demanda Cerbero.
-Il va encore se faire gronder ! chouina encore l'autre.
Dans les bras de la serveuse, le petit chiot demeuré semblait comme une petite peluche apeurée, se demandant ce qu'il se passait.
-Wouf ?
-Je suis désolée, ma collègue a peur des chiens. Pouvez-vous l’empêcher d’entrer en salle s’il vous plait ? Un mojito et un plat du jour, donc ? C’est noté.
Le dieu acquiesça. Kerberus ne bougerait pas de sa place. Ce dernier alla s'installer sous la table et s'y allongea. Cerbère lui fila un petit coup de patte sur le museau pour le réprimander.
-Espèce d'idiot !
-Wouf ?
Hadès patienta, en zieutant ses SMS. Le fou était parfaitement inquiétant dans ses propos dont le sens lui échappait.
Je t'interdis de lui mettre un vent. C'est vraiment impoli. Mangeons les impolis.
-Et un mojito pour ce monsieur ! J’ai également fait un passage en cuisine pour récupérer une bricole pour vos chiens. Vous n’êtes pas obligé de leur donner, ce n’est peut-être pas très sain pour leur santé. A propos, comment s’appellent-ils ?
Il rangea son portable.
-C'est aimable à vous, merci beaucoup.
Il lui sourit. Et quand elle posa l'assiette et le bol par terre, les chiots se précipitèrent dessus, aboyant un "merci" joyeux.
-Cerbère, Cerbero et Kerberus. Ils sont de la même portée.
A l'entente de leur nom, les petites bestioles arrêtèrent de grignoter les os pour venir se mettre un à un dans le bon ordre devant la serveuse. Et s'ils avaient pu, ils se seraient mis au garde-à-vous. A la place, ils affichèrent leur bouille la plus adorable, si mignonne qu'on n'avait beaucoup de mal à s'empêcher de vouloir les câliner.
Au moment où elle repartit faire sont travail, un client vint s'asseoir à la terrasse. Hadès le regarda et frémit. Le fou était en ville finalement. Mais cela n'empêcha pas le dieu d'entamer son dîner, c'était juste que...l'atmosphère en était devenue un peu plus pesante.
Bon appétit.
Merci.
Ils rangèrent tous deux leurs portables.
Le dieu ne prêta pas attention aux trois energumènes qui s'installèrent derrière lui jusqu'à ce qu'il entende leur conversation.
-Attend un peu voir’, je vais la faire virer.
-Il a toujours pas digéré le râteau qu’elle lui a mis le con !
-Ta gueule !
Il releva la tête pour croiser le regard bleuté du fou. Ce dernier ne le regardait pas, mais jetait un regard sombre vers les trois étudiants. Il n'avait vraiment pas envie de savoir ce qui se passait dans la tête de ce cinglé, mais il se doutait que s'il se passait quelque chose, cela risquait de mal finir.
-Je… je ne comprends pas, madame, lui répondit-elle, extrêmement mal à l’aise.
-Il semblerait que la collègue de la zolie madame soit en difficulté, annonça Cerbère, qui se mit à tapoter la jambe d'Hadès; ce dernier lui jetant un regard voulant dire "Et qu'est-ce que tu veux que j'y fasse ?".
Mais au vu de l'insistance de la peluche truffée de poils, il se tourna vers la serveuse et fit la traduction pour les deux camps.
Cerbero, lui, était parti renifler du côté des trois étudiants.
-Oh pouah ! ça sent le con ici ! s'exclama le chiot que personne ne pouvait comprendre...à part le dieu lui-même.
Ainsi font font font trois petits chiots complètement cons, ainsi font font font plein de conneries et puis s'en vont ! ~
Il entendit le cri de terreur, et bien sûr, se fit un facepalm mental. Les deux autres chiots se tournèrent vers l'origine du hurlement.
-Kerberus a merdé, je me trompe ? demanda Cerbero.
-Il va encore se faire gronder ! chouina encore l'autre.
Dans les bras de la serveuse, le petit chiot demeuré semblait comme une petite peluche apeurée, se demandant ce qu'il se passait.
-Wouf ?
-Je suis désolée, ma collègue a peur des chiens. Pouvez-vous l’empêcher d’entrer en salle s’il vous plait ? Un mojito et un plat du jour, donc ? C’est noté.
Le dieu acquiesça. Kerberus ne bougerait pas de sa place. Ce dernier alla s'installer sous la table et s'y allongea. Cerbère lui fila un petit coup de patte sur le museau pour le réprimander.
-Espèce d'idiot !
-Wouf ?
Hadès patienta, en zieutant ses SMS. Le fou était parfaitement inquiétant dans ses propos dont le sens lui échappait.
Je t'interdis de lui mettre un vent. C'est vraiment impoli. Mangeons les impolis.
-Et un mojito pour ce monsieur ! J’ai également fait un passage en cuisine pour récupérer une bricole pour vos chiens. Vous n’êtes pas obligé de leur donner, ce n’est peut-être pas très sain pour leur santé. A propos, comment s’appellent-ils ?
Il rangea son portable.
-C'est aimable à vous, merci beaucoup.
Il lui sourit. Et quand elle posa l'assiette et le bol par terre, les chiots se précipitèrent dessus, aboyant un "merci" joyeux.
-Cerbère, Cerbero et Kerberus. Ils sont de la même portée.
A l'entente de leur nom, les petites bestioles arrêtèrent de grignoter les os pour venir se mettre un à un dans le bon ordre devant la serveuse. Et s'ils avaient pu, ils se seraient mis au garde-à-vous. A la place, ils affichèrent leur bouille la plus adorable, si mignonne qu'on n'avait beaucoup de mal à s'empêcher de vouloir les câliner.
Au moment où elle repartit faire sont travail, un client vint s'asseoir à la terrasse. Hadès le regarda et frémit. Le fou était en ville finalement. Mais cela n'empêcha pas le dieu d'entamer son dîner, c'était juste que...l'atmosphère en était devenue un peu plus pesante.
Bon appétit.
Merci.
Ils rangèrent tous deux leurs portables.
Le dieu ne prêta pas attention aux trois energumènes qui s'installèrent derrière lui jusqu'à ce qu'il entende leur conversation.
-Attend un peu voir’, je vais la faire virer.
-Il a toujours pas digéré le râteau qu’elle lui a mis le con !
-Ta gueule !
Il releva la tête pour croiser le regard bleuté du fou. Ce dernier ne le regardait pas, mais jetait un regard sombre vers les trois étudiants. Il n'avait vraiment pas envie de savoir ce qui se passait dans la tête de ce cinglé, mais il se doutait que s'il se passait quelque chose, cela risquait de mal finir.
-Je… je ne comprends pas, madame, lui répondit-elle, extrêmement mal à l’aise.
-Il semblerait que la collègue de la zolie madame soit en difficulté, annonça Cerbère, qui se mit à tapoter la jambe d'Hadès; ce dernier lui jetant un regard voulant dire "Et qu'est-ce que tu veux que j'y fasse ?".
Mais au vu de l'insistance de la peluche truffée de poils, il se tourna vers la serveuse et fit la traduction pour les deux camps.
Cerbero, lui, était parti renifler du côté des trois étudiants.
-Oh pouah ! ça sent le con ici ! s'exclama le chiot que personne ne pouvait comprendre...à part le dieu lui-même.
Hadès- Dieu grec de l'Erèbe
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Re: Bye bye, boulot ! [Pv: Hadès]
-Cerbère, Cerbero et Kerberus. Ils sont de la même portée.
Blanche-Neige tiqua légèrement en attendant les noms des chiens. C’était original… ou plutôt non, ça ne l’était pas du tout.
-Si le terrible gardien des Enfers est si mignon, je suis prête à venir m’installer avec Hadès, plaisanta-t-elle, amusée par le sobriquet.
Elle se retient de caresser à nouveau les chiots, même s’ils étaient craquants. Elle ne pouvait pas se permettre d’aller se laver les mains toutes les deux minutes, elle avait du travail. La jeune femme retourna donc en salle s’occuper d’un client qui attendait au bar et échappa de peu à l’arrivée bruyante des deux idiots et de leur camarade blasé. Pendant ce temps, Laura était en grande difficulté avec la cliente étrangère, et apprécia grandement l’aide d’Hadès dont l’intervention l’impressionna grandement : en plus d’être beau gosse il parlait couramment le chinois, waouh !
De son côté Blanche servit son client et sortie pour déposer une commande. Laura en profita pour l’interpeller.
-Blanche ! Tu peux venir une minute ? Cette dame est chinoise et ne parle pas français, est-ce que tu pourrais t’occuper d’elle ? Je crois qu’elle parle un peu anglais… le monsieur a eu la gentillesse de traduire, mais je ne voudrai pas l’ennuyer plus longtemps.
-Bien sûr, répondit celle-ci en s’approchant. (elle s’adressa à la cliente directement en chinois, devant l’air ahuri de sa voisine : ) Bonjour madame. Puis-je vous renseigner ?
-Anglais, allemand, espagnol, et maintenant chinois… t’en parle beaucoup d’autres comme ça ?
Blanche lui répondit par un haussement d’épaules, l’air de dire « j’en sais rien » et entreprit d’aiguiller la cliente en lui traduisant l’intégralité du menu après avoir remercié poliment Hadès pour son aide. Laura le remercia également en ajoutant un petit : « vous m’avez sauvé la vie ! » et parti à la table des trois guignols.
-Bonsoir messieurs, qu’est-ce que je vous sers ?
-Bonsoir. Vous êtes la supérieure de Blanche ? On est venu la voir en fait, je m’inquiétais pour elle. Vous savez, avec la cure de désintoxe, tout ça… j’ai essayé de la convaincre d’arrêter de travailler mais c’est plus fort qu’elle, elle arrive pas à décrocher et elle a besoin d’argent.
Laura tiqua légèrement en se demandant de quoi il parlait. Sa réaction se fit nettement plus marquée lorsqu’elle aperçut son patron, planté à quelques mètres qui avait l’air d’écouter attentivement la conversation. En voilà un qui choisissait bien son moment pour arriver !
-Désolée, je ne suis pas au courant, répondit Laura d’un air gêné en jetant un coup d’œil à Blanche qui était complètement prise par sa conversation avec la cliente et sa petite famille et qui ne captait rien de ce qui se passait. Blanche est étudiante, elle a besoin d’argent pour financer son appartement et ses études.
-Euh, non, reprit le garçon. Elle a décroché des études depuis un bon moment. Les cernes qu’elle a c’est pas vraiment à cause des révisions hein, si vous voyez ce que je veux dire…
Laura jeta un coup d’œil catastrophé à son patron qui rentra dans le restaurant d’un air totalement impassible. Impossible de savoir ce qu’il avait dans la tête.
-Je vais prendre une manzana, lança le gars le plus blasé du groupe qui avait finalement prit le parti de lever les yeux de la carte. Et l’écoutez pas, il dit de la merde. Du peu que je la connais, Blanche a l’air d’être une fille bien. Par contre vous devriez la forcer à prendre une pause et à manger un truc, parce que vu comme c’est parti elle tiendra pas la soirée.
Laura prit la commande des deux autres énergumènes et fit un crochet pour aller chuchoter quelque chose à Blanche. Cette dernière tourna vivement la tête vers la table des trois, les yeux écarquillés, et se força à reporter son attention sur la cliente étrangère.
-Je vais aller poser la question au cuisinier, conclu-t-elle en souriant à la cliente, avant de s’éloigner.
La belle dû se faire violence pour ne pas aller demander des comptes à l’abruti qui tentait de la décrédibiliser auprès du reste du personnel. Qu’il la harcèle à l’université passait encore, mais ici… !
« Reste calme, tu as besoin de ce travail. Pas question de faire du zèle ici ! »
Elle s’occupa donc d’aller parler au cuisinier et de transmettre la commande des clients chinois, puis se dirigea vers la table de Lestat.
-Bonsoir monsieur ! Vous…
La jeune femme marqua une pause et du se retenir à la table l’espace d’un instant pour ne pas perdre l’équilibre. Oula, elle devait vraiment être fatiguée. L’effort de concentration qu’elle fournit lui permit de retrouver sa vue normale. Il était à peine 20h, et elle en vient à se demander si elle allait vraiment réussir à tenir toute la soirée.
-Hum, pardon. Euh… vous avez choisi ?
Blanche-Neige tiqua légèrement en attendant les noms des chiens. C’était original… ou plutôt non, ça ne l’était pas du tout.
-Si le terrible gardien des Enfers est si mignon, je suis prête à venir m’installer avec Hadès, plaisanta-t-elle, amusée par le sobriquet.
Elle se retient de caresser à nouveau les chiots, même s’ils étaient craquants. Elle ne pouvait pas se permettre d’aller se laver les mains toutes les deux minutes, elle avait du travail. La jeune femme retourna donc en salle s’occuper d’un client qui attendait au bar et échappa de peu à l’arrivée bruyante des deux idiots et de leur camarade blasé. Pendant ce temps, Laura était en grande difficulté avec la cliente étrangère, et apprécia grandement l’aide d’Hadès dont l’intervention l’impressionna grandement : en plus d’être beau gosse il parlait couramment le chinois, waouh !
De son côté Blanche servit son client et sortie pour déposer une commande. Laura en profita pour l’interpeller.
-Blanche ! Tu peux venir une minute ? Cette dame est chinoise et ne parle pas français, est-ce que tu pourrais t’occuper d’elle ? Je crois qu’elle parle un peu anglais… le monsieur a eu la gentillesse de traduire, mais je ne voudrai pas l’ennuyer plus longtemps.
-Bien sûr, répondit celle-ci en s’approchant. (elle s’adressa à la cliente directement en chinois, devant l’air ahuri de sa voisine : ) Bonjour madame. Puis-je vous renseigner ?
-Anglais, allemand, espagnol, et maintenant chinois… t’en parle beaucoup d’autres comme ça ?
Blanche lui répondit par un haussement d’épaules, l’air de dire « j’en sais rien » et entreprit d’aiguiller la cliente en lui traduisant l’intégralité du menu après avoir remercié poliment Hadès pour son aide. Laura le remercia également en ajoutant un petit : « vous m’avez sauvé la vie ! » et parti à la table des trois guignols.
-Bonsoir messieurs, qu’est-ce que je vous sers ?
-Bonsoir. Vous êtes la supérieure de Blanche ? On est venu la voir en fait, je m’inquiétais pour elle. Vous savez, avec la cure de désintoxe, tout ça… j’ai essayé de la convaincre d’arrêter de travailler mais c’est plus fort qu’elle, elle arrive pas à décrocher et elle a besoin d’argent.
Laura tiqua légèrement en se demandant de quoi il parlait. Sa réaction se fit nettement plus marquée lorsqu’elle aperçut son patron, planté à quelques mètres qui avait l’air d’écouter attentivement la conversation. En voilà un qui choisissait bien son moment pour arriver !
-Désolée, je ne suis pas au courant, répondit Laura d’un air gêné en jetant un coup d’œil à Blanche qui était complètement prise par sa conversation avec la cliente et sa petite famille et qui ne captait rien de ce qui se passait. Blanche est étudiante, elle a besoin d’argent pour financer son appartement et ses études.
-Euh, non, reprit le garçon. Elle a décroché des études depuis un bon moment. Les cernes qu’elle a c’est pas vraiment à cause des révisions hein, si vous voyez ce que je veux dire…
Laura jeta un coup d’œil catastrophé à son patron qui rentra dans le restaurant d’un air totalement impassible. Impossible de savoir ce qu’il avait dans la tête.
-Je vais prendre une manzana, lança le gars le plus blasé du groupe qui avait finalement prit le parti de lever les yeux de la carte. Et l’écoutez pas, il dit de la merde. Du peu que je la connais, Blanche a l’air d’être une fille bien. Par contre vous devriez la forcer à prendre une pause et à manger un truc, parce que vu comme c’est parti elle tiendra pas la soirée.
Laura prit la commande des deux autres énergumènes et fit un crochet pour aller chuchoter quelque chose à Blanche. Cette dernière tourna vivement la tête vers la table des trois, les yeux écarquillés, et se força à reporter son attention sur la cliente étrangère.
-Je vais aller poser la question au cuisinier, conclu-t-elle en souriant à la cliente, avant de s’éloigner.
La belle dû se faire violence pour ne pas aller demander des comptes à l’abruti qui tentait de la décrédibiliser auprès du reste du personnel. Qu’il la harcèle à l’université passait encore, mais ici… !
« Reste calme, tu as besoin de ce travail. Pas question de faire du zèle ici ! »
Elle s’occupa donc d’aller parler au cuisinier et de transmettre la commande des clients chinois, puis se dirigea vers la table de Lestat.
-Bonsoir monsieur ! Vous…
La jeune femme marqua une pause et du se retenir à la table l’espace d’un instant pour ne pas perdre l’équilibre. Oula, elle devait vraiment être fatiguée. L’effort de concentration qu’elle fournit lui permit de retrouver sa vue normale. Il était à peine 20h, et elle en vient à se demander si elle allait vraiment réussir à tenir toute la soirée.
-Hum, pardon. Euh… vous avez choisi ?
Blanche-Neige- Princesse héritière en cavale
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Date d'inscription : 20/07/2015
Age : 31
Re: Bye bye, boulot ! [Pv: Hadès]
-Blanche ! Tu peux venir une minute ? Cette dame est chinoise et ne parle pas français, est-ce que tu pourrais t’occuper d’elle ? Je crois qu’elle parle un peu anglais… le monsieur a eu la gentillesse de traduire, mais je ne voudrai pas l’ennuyer plus longtemps.
Hadès haussa les épaules. Ce n'était qu'un banal exercice de traduction et puis...il parlait couramment toutes les langues de ce monde, de part sa nature, donc bon.
-Bien sûr, répondit celle-ci en s’approchant. Bonjour madame. Puis-je vous renseigner ?
-Anglais, allemand, espagnol, et maintenant chinois… t’en parle beaucoup d’autres comme ça ?
Le dieu s'était rassis et continua son repas, sourit à Blanche pour le merci et tiqua au « vous m’avez sauvé la vie ! », puis se mit à sourire; mais pas pour les mêmes raisons.
Combien de fois lui avait-on dit qu'il venait de sauver la vie de quelqu'un ?
Trop peu de fois. Voire jamais.
-Bonsoir messieurs, qu’est-ce que je vous sers ?
-Bonsoir. Vous êtes la supérieure de Blanche ? On est venu la voir en fait, je m’inquiétais pour elle. Vous savez, avec la cure de désintox, tout ça… j’ai essayé de la convaincre d’arrêter de travailler mais c’est plus fort qu’elle, elle arrive pas à décrocher et elle a besoin d’argent.
-Désolée, je ne suis pas au courant. Blanche est étudiante, elle a besoin d’argent pour financer son appartement et ses études.
-Euh, non. Elle a décroché des études depuis un bon moment. Les cernes qu’elle a c’est pas vraiment à cause des révisions hein, si vous voyez ce que je veux dire…
-Je vais prendre une manzana. Et l’écoutez pas, il dit de la merde. Du peu que je la connais, Blanche a l’air d’être une fille bien. Par contre vous devriez la forcer à prendre une pause et à manger un truc, parce que vu comme c’est parti elle tiendra pas la soirée.
Hadès n'en montra rien, mais s'il avait pu, il aurait mis le feu à la table derrière lui. Littéralement. Oh, bien sûr qu'il ne détectait pas les mensonges de manière automatique, mais là, c'était assez flagrant. D'autant plus qu'au cours de sa très - trop - longue vie, il avait déjà vu des types comme lui. Et il est quelque peu nécessaire d'indiquer que le dieu n'aimait absolument pas ce genre d'énergumène. Il avait juste envie de les brûler. Ou d'autoriser les trois têtes de son gardien à les dévorer. Vivants, sinon ce n'est pas drôle. Malheureusement, il ne pouvait pas se mêler ainsi de ce qui de base, ne le regardait pas; mais c'était une chose très tentante. Pour l'heure, il devait tout simplement garder son calme. Il ne pouvait pas faire la justice lui-même et selon son bon vouloir, il n'était qu'un riche humain ici, pas un dieu aux crises mémorables.
-Je savais que ça puait le con ici ! dit tout simplement Cerbero, qui avait la furieuse envie de mordre; mais à la place, il se contenta de lever la patte sur l'ignoble menteur et de déguerpir avant de se prendre un coup, fier de sa bêtise. Maintenant ça pue tout court !
-Le méchant monzieur il veut faire virer la zolie madame, t'as entendu Hadès, hein ?! Faut que tu fasses quelque chose ! chouina Cerbère.
Hadès baissa la tête pour le regarder. Oui, il savait, il avait compris. Mais que pouvait-il y faire pour l'instant ?
-Bonsoir monsieur ! Vous…Hum, pardon. Euh… vous avez choisi ?
Le dieu tendit l'oreille afin d'écouter ce que le fou allait dire. Ce dernier se contenta de commander un plat végétarien et de l'eau. Pour l'instant, il semblait se tenir tranquille.
-Et si la zolie madame se fait virer, tu vas l'aider, hein ?
Il regarda Cerbère une nouvelle fois. Comment ferait-il ?
Il finit son plat, faisant mûrir l'idée qui germait dans son esprit.
Combien peut-elle gagner ? Pas beaucoup en tous cas. Mais qu'est-ce que je pourrais bien lui trouver comme travail ensuite ? Hum...Réfléchis Hadès, tu as toujours une idée, non ? Argh...Je suis censé rester neutre et ne pas me mêler des affaires humaines...Oh allez...tu as tellement de richesses, tu peux bien en donner de temps en temps.
Hadès haussa les épaules. Ce n'était qu'un banal exercice de traduction et puis...il parlait couramment toutes les langues de ce monde, de part sa nature, donc bon.
-Bien sûr, répondit celle-ci en s’approchant. Bonjour madame. Puis-je vous renseigner ?
-Anglais, allemand, espagnol, et maintenant chinois… t’en parle beaucoup d’autres comme ça ?
Le dieu s'était rassis et continua son repas, sourit à Blanche pour le merci et tiqua au « vous m’avez sauvé la vie ! », puis se mit à sourire; mais pas pour les mêmes raisons.
Combien de fois lui avait-on dit qu'il venait de sauver la vie de quelqu'un ?
Trop peu de fois. Voire jamais.
-Bonsoir messieurs, qu’est-ce que je vous sers ?
-Bonsoir. Vous êtes la supérieure de Blanche ? On est venu la voir en fait, je m’inquiétais pour elle. Vous savez, avec la cure de désintox, tout ça… j’ai essayé de la convaincre d’arrêter de travailler mais c’est plus fort qu’elle, elle arrive pas à décrocher et elle a besoin d’argent.
-Désolée, je ne suis pas au courant. Blanche est étudiante, elle a besoin d’argent pour financer son appartement et ses études.
-Euh, non. Elle a décroché des études depuis un bon moment. Les cernes qu’elle a c’est pas vraiment à cause des révisions hein, si vous voyez ce que je veux dire…
-Je vais prendre une manzana. Et l’écoutez pas, il dit de la merde. Du peu que je la connais, Blanche a l’air d’être une fille bien. Par contre vous devriez la forcer à prendre une pause et à manger un truc, parce que vu comme c’est parti elle tiendra pas la soirée.
Hadès n'en montra rien, mais s'il avait pu, il aurait mis le feu à la table derrière lui. Littéralement. Oh, bien sûr qu'il ne détectait pas les mensonges de manière automatique, mais là, c'était assez flagrant. D'autant plus qu'au cours de sa très - trop - longue vie, il avait déjà vu des types comme lui. Et il est quelque peu nécessaire d'indiquer que le dieu n'aimait absolument pas ce genre d'énergumène. Il avait juste envie de les brûler. Ou d'autoriser les trois têtes de son gardien à les dévorer. Vivants, sinon ce n'est pas drôle. Malheureusement, il ne pouvait pas se mêler ainsi de ce qui de base, ne le regardait pas; mais c'était une chose très tentante. Pour l'heure, il devait tout simplement garder son calme. Il ne pouvait pas faire la justice lui-même et selon son bon vouloir, il n'était qu'un riche humain ici, pas un dieu aux crises mémorables.
-Je savais que ça puait le con ici ! dit tout simplement Cerbero, qui avait la furieuse envie de mordre; mais à la place, il se contenta de lever la patte sur l'ignoble menteur et de déguerpir avant de se prendre un coup, fier de sa bêtise. Maintenant ça pue tout court !
-Le méchant monzieur il veut faire virer la zolie madame, t'as entendu Hadès, hein ?! Faut que tu fasses quelque chose ! chouina Cerbère.
Hadès baissa la tête pour le regarder. Oui, il savait, il avait compris. Mais que pouvait-il y faire pour l'instant ?
-Bonsoir monsieur ! Vous…Hum, pardon. Euh… vous avez choisi ?
Le dieu tendit l'oreille afin d'écouter ce que le fou allait dire. Ce dernier se contenta de commander un plat végétarien et de l'eau. Pour l'instant, il semblait se tenir tranquille.
-Et si la zolie madame se fait virer, tu vas l'aider, hein ?
Il regarda Cerbère une nouvelle fois. Comment ferait-il ?
Il finit son plat, faisant mûrir l'idée qui germait dans son esprit.
Combien peut-elle gagner ? Pas beaucoup en tous cas. Mais qu'est-ce que je pourrais bien lui trouver comme travail ensuite ? Hum...Réfléchis Hadès, tu as toujours une idée, non ? Argh...Je suis censé rester neutre et ne pas me mêler des affaires humaines...Oh allez...tu as tellement de richesses, tu peux bien en donner de temps en temps.
Hadès- Dieu grec de l'Erèbe
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Re: Bye bye, boulot ! [Pv: Hadès]
S’encourageant mentalement et sans se départir de son sourire, sourire qui était devenu depuis longtemps automatique et forcé, Blanche entreprit de continuer à travailler. Elle déposa la commande de Lestat au cuisinier, porta les plats commandés par la famille chinoise et s’approcha pour débarrasser la table d’Hadès.
-Vous avez apprecié ? Lui demanda-t-elle poliment en récupérant l’assiette et les deux bols par terre après avoir vérifié qu’ils étaient vides. Vous prendrez un dessert ?
La jeune femme alla porter les couverts sales en cuisine et attrapa une carte qu’elle apporta à Hadès, puis elle s’éclipsa pour apporter le plat à Lestat. Il y avait du monde ce soir, et la tête commençait à lui tourner…
« Tiens le coup Blanche, tu as besoin d’argent. Plus que quelques heures. Demain, pas d’examen, tu pourras dormir. Enfin, une vraie nuit de sommeil ! »
Elle aperçut son patron en traversant la salle et son stress monta d’un cran. Ce type était déjà exécrable en temps normal, mieux valait ne pas lui donner de prétexte pour s’en prendre à elle gratuitement. Il n’avait pas l’air de beaucoup comprendre le fait qu’un étudiant puisse avoir besoin de temps pour ses partiels, et voyait d’un très mauvais œil le fait que la jeune femme ne puisse pas faire autant d’heures supplémentaires qu’à l’accoutumée. Elle savait qu’au moindre faux pas elle aurait droit à une remarque, voir même pire. Après tout elle était encore en période d’essai.
Elle revient quelques instants plus tard à la table d’Hadès, lui demanda ce qu’il avait choisi, et lui porta son dessert. Après quoi elle lui souhaita bon appétit et retourna en salle avec la résolution de faire une pause. Tant pis, elle sentait venir le malaise, il valait mieux qu’elle s’éclipse dans l’arrière salle plutôt que de se donner en spectacle devant tout le monde. Elle passa par le comptoir, attrapa une poignée de sucres et parti prévenir Laura qu’elle s’absentait quelques minutes, ce qu’elle fit sans attendre.
Fouillant frénétiquement son sac à la recherche d’une bouteille d’eau, la jeune femme se laissa glisser par terre, contre le mur et entreprit de dissoudre une dizaine de sucres dans le liquide transparent, ce qui ne fut pas aisé avec les tremblements de son corps. Ce n’était pas un vrai repas consistant, mais ça régulerait un peu sa glycémie.
Pendant ce temps, sur la terrasse :
-La gueule de la serveuse quand elle a entendu le mot drogue !
-T’es vraiment con quand tu t’y mets, Jordan. Fiche lui un peu la paix.
-Quoi, me dis pas que tu craques sur elle ! Oublie la, aucun homme n’est assez bien pour cette princesse.
-Au moins elle a le mérite de réussir ses études sans les sous de papa et maman. Je crois que le patron du restaurent a entendu la conversation. (Soupir) félicitations.
-Il est pas assez con pour croire à tes conneries quand même ? Le coup de la drogue c’est vraiment gros.
Lorsque soudain...
-AHH BORDEL DE CLEBS' !! Il m'a pissé sur le pied !
Jordan voulu lui asséner un coup de pied, mais le chiot anticipa en s'éloignant rapidement.
-Hé toi là-bas ! Lança t-il à Hadès. Tu peux pas surveiller ton chien ? Putaiiin !
Blanche respira un grand coup. Le sucre avait un peu calmé sa faim et arrêté les tremblements, mais elle avait toujours l’impression de planer, loin. Elle se consola en se disant que les examens étaient presque terminés. Plus qu’un oral d’anglais lundi, c’était dans la poche ! Demain matin elle pourrait se reposer puisqu’elle ne travaillait qu’en soirée. Cette idée lui redonna un peu de courage. Les heures suivantes menaçaient d’être bien longues, surtout en pensant qu’elle allait devoir affronter les regards et les railleries de cet abruti de Jordan et de sa bande.
Mais les choses ne se passèrent pas comme elle l’espérait. Alors qu’elle se relevait pour retourner travailler, elle fut soudain prise de vertige et tomba à genoux. C’est ce moment-là que choisi son patron pour rentrer.
-Qu’est-ce que vous fichez par terre ? Vous croyez que les clients vont se servir tous seuls ?
« Il ne manquait plus que lui »
-Je ne me sens pas très bien, monsieur, répondit Blanche, en essayant de se redresser. Elle était lamentable.
-Vous croyez que je vous paie pour lambiner ? J’estime avoir déjà été très conciliant à votre égard !
-Je fais le maximum. Mais avec les examens…
-Ca, c’est votre problème ! Le mien c’est de faire tourner ce restaurent. Mais puisque vous ne semblez pas impliquée, je prendrai quelqu’un d’autre. Ce ne sont pas les chômeurs qui manquent en ce moment !
-Je vous en prie monsieur, je serai plus disponible à partir de lundi. J’ai besoin de ce travail pour payer mon appartement !
-Et ben vous n’aurez qu’à retourner chez vos parents. Si vous n’avez pas le sens des réalités c’est tant pis pour vous !
Bam, dans les dents ! Blanche sentit les larmes lui monter aux yeux.
-Ce n’est pas possible… murmura-t-elle.
-Prenez vos affaires et dégagez d’ici. Le restaurent se passera de vos services, conclu-t-il en sortant de la pièce.
Il se rendit alors compte que la porte était restée entrouverte et fut rassuré en constatant qu’aucun client ne trainait dans les parages. Il y avait bien un homme en train de payer au comptoir, mais il était trop loin. Il partit donc avertir Laura qu’elle terminerait le service seule et coupa court aux protestations pour aller mettre lui-même la main à la patte. Il était dur avec ses employés, mais il savait travailler quand il le fallait.
Blanche resta là, avachie et dos au mur, tremblante. Son premier réflexe fut de se recroqueviller sur elle-même pour cacher son visage, même s’il n’y avait personne. Trois semaines de folie, des nuits de trois/quatre heures de sommeil dans les meilleurs jours tout cela pour quoi ? Des larmes se mirent à rouler le long de ses joues. Le pire dans tout ça c’est qu’elle se sentait tellement fatiguée qu’elle aurait pu s’endormir là, tout de suite. Aurait-elle la force de rentrer chez elle dans ces conditions ? Ses jambes la porterait t-elle jusqu’au tramway, puis jusqu’à chez elle ? Comment allait-elle faire pour payer son loyer maintenant ?
C’est vers son père que ses pensées se dirigèrent. La réflexion de son supérieur l’avait profondément blessée. Comment aurait-elle pu retourner chez ses parents puisqu’ils étaient morts ? Bien sûr, il l’ignorait, comme la plupart des gens. Blanche n’aimait pas parler de son passé, à moins que l’on ne l’interroge spécifiquement dessus.
Pour la millième fois elle se demanda si ça valait vraiment la peine de luter. Il lui suffisait d’arrêter les études, se trouver un travail basique, et la vie deviendrait tellement plus simple !
Dans un premier temps il lui fallait trouver la force de se changer et de rentrer chez elle. Simple comme bonjour ! Et pourtant… elle n’avait pas envie de repasser devant les trois énergumènes, de subir une énième humiliation, pas envie de voir Laura ni de recroiser son patron, et surtout, elle était tellement fatiguée…
-Vous avez apprecié ? Lui demanda-t-elle poliment en récupérant l’assiette et les deux bols par terre après avoir vérifié qu’ils étaient vides. Vous prendrez un dessert ?
La jeune femme alla porter les couverts sales en cuisine et attrapa une carte qu’elle apporta à Hadès, puis elle s’éclipsa pour apporter le plat à Lestat. Il y avait du monde ce soir, et la tête commençait à lui tourner…
« Tiens le coup Blanche, tu as besoin d’argent. Plus que quelques heures. Demain, pas d’examen, tu pourras dormir. Enfin, une vraie nuit de sommeil ! »
Elle aperçut son patron en traversant la salle et son stress monta d’un cran. Ce type était déjà exécrable en temps normal, mieux valait ne pas lui donner de prétexte pour s’en prendre à elle gratuitement. Il n’avait pas l’air de beaucoup comprendre le fait qu’un étudiant puisse avoir besoin de temps pour ses partiels, et voyait d’un très mauvais œil le fait que la jeune femme ne puisse pas faire autant d’heures supplémentaires qu’à l’accoutumée. Elle savait qu’au moindre faux pas elle aurait droit à une remarque, voir même pire. Après tout elle était encore en période d’essai.
Elle revient quelques instants plus tard à la table d’Hadès, lui demanda ce qu’il avait choisi, et lui porta son dessert. Après quoi elle lui souhaita bon appétit et retourna en salle avec la résolution de faire une pause. Tant pis, elle sentait venir le malaise, il valait mieux qu’elle s’éclipse dans l’arrière salle plutôt que de se donner en spectacle devant tout le monde. Elle passa par le comptoir, attrapa une poignée de sucres et parti prévenir Laura qu’elle s’absentait quelques minutes, ce qu’elle fit sans attendre.
Fouillant frénétiquement son sac à la recherche d’une bouteille d’eau, la jeune femme se laissa glisser par terre, contre le mur et entreprit de dissoudre une dizaine de sucres dans le liquide transparent, ce qui ne fut pas aisé avec les tremblements de son corps. Ce n’était pas un vrai repas consistant, mais ça régulerait un peu sa glycémie.
***
Pendant ce temps, sur la terrasse :
-La gueule de la serveuse quand elle a entendu le mot drogue !
-T’es vraiment con quand tu t’y mets, Jordan. Fiche lui un peu la paix.
-Quoi, me dis pas que tu craques sur elle ! Oublie la, aucun homme n’est assez bien pour cette princesse.
-Au moins elle a le mérite de réussir ses études sans les sous de papa et maman. Je crois que le patron du restaurent a entendu la conversation. (Soupir) félicitations.
-Il est pas assez con pour croire à tes conneries quand même ? Le coup de la drogue c’est vraiment gros.
Lorsque soudain...
-AHH BORDEL DE CLEBS' !! Il m'a pissé sur le pied !
Jordan voulu lui asséner un coup de pied, mais le chiot anticipa en s'éloignant rapidement.
-Hé toi là-bas ! Lança t-il à Hadès. Tu peux pas surveiller ton chien ? Putaiiin !
***
Blanche respira un grand coup. Le sucre avait un peu calmé sa faim et arrêté les tremblements, mais elle avait toujours l’impression de planer, loin. Elle se consola en se disant que les examens étaient presque terminés. Plus qu’un oral d’anglais lundi, c’était dans la poche ! Demain matin elle pourrait se reposer puisqu’elle ne travaillait qu’en soirée. Cette idée lui redonna un peu de courage. Les heures suivantes menaçaient d’être bien longues, surtout en pensant qu’elle allait devoir affronter les regards et les railleries de cet abruti de Jordan et de sa bande.
Mais les choses ne se passèrent pas comme elle l’espérait. Alors qu’elle se relevait pour retourner travailler, elle fut soudain prise de vertige et tomba à genoux. C’est ce moment-là que choisi son patron pour rentrer.
-Qu’est-ce que vous fichez par terre ? Vous croyez que les clients vont se servir tous seuls ?
« Il ne manquait plus que lui »
-Je ne me sens pas très bien, monsieur, répondit Blanche, en essayant de se redresser. Elle était lamentable.
-Vous croyez que je vous paie pour lambiner ? J’estime avoir déjà été très conciliant à votre égard !
-Je fais le maximum. Mais avec les examens…
-Ca, c’est votre problème ! Le mien c’est de faire tourner ce restaurent. Mais puisque vous ne semblez pas impliquée, je prendrai quelqu’un d’autre. Ce ne sont pas les chômeurs qui manquent en ce moment !
-Je vous en prie monsieur, je serai plus disponible à partir de lundi. J’ai besoin de ce travail pour payer mon appartement !
-Et ben vous n’aurez qu’à retourner chez vos parents. Si vous n’avez pas le sens des réalités c’est tant pis pour vous !
Bam, dans les dents ! Blanche sentit les larmes lui monter aux yeux.
-Ce n’est pas possible… murmura-t-elle.
-Prenez vos affaires et dégagez d’ici. Le restaurent se passera de vos services, conclu-t-il en sortant de la pièce.
Il se rendit alors compte que la porte était restée entrouverte et fut rassuré en constatant qu’aucun client ne trainait dans les parages. Il y avait bien un homme en train de payer au comptoir, mais il était trop loin. Il partit donc avertir Laura qu’elle terminerait le service seule et coupa court aux protestations pour aller mettre lui-même la main à la patte. Il était dur avec ses employés, mais il savait travailler quand il le fallait.
Blanche resta là, avachie et dos au mur, tremblante. Son premier réflexe fut de se recroqueviller sur elle-même pour cacher son visage, même s’il n’y avait personne. Trois semaines de folie, des nuits de trois/quatre heures de sommeil dans les meilleurs jours tout cela pour quoi ? Des larmes se mirent à rouler le long de ses joues. Le pire dans tout ça c’est qu’elle se sentait tellement fatiguée qu’elle aurait pu s’endormir là, tout de suite. Aurait-elle la force de rentrer chez elle dans ces conditions ? Ses jambes la porterait t-elle jusqu’au tramway, puis jusqu’à chez elle ? Comment allait-elle faire pour payer son loyer maintenant ?
C’est vers son père que ses pensées se dirigèrent. La réflexion de son supérieur l’avait profondément blessée. Comment aurait-elle pu retourner chez ses parents puisqu’ils étaient morts ? Bien sûr, il l’ignorait, comme la plupart des gens. Blanche n’aimait pas parler de son passé, à moins que l’on ne l’interroge spécifiquement dessus.
Pour la millième fois elle se demanda si ça valait vraiment la peine de luter. Il lui suffisait d’arrêter les études, se trouver un travail basique, et la vie deviendrait tellement plus simple !
Dans un premier temps il lui fallait trouver la force de se changer et de rentrer chez elle. Simple comme bonjour ! Et pourtant… elle n’avait pas envie de repasser devant les trois énergumènes, de subir une énième humiliation, pas envie de voir Laura ni de recroiser son patron, et surtout, elle était tellement fatiguée…
Blanche-Neige- Princesse héritière en cavale
- Messages : 398
Date d'inscription : 20/07/2015
Age : 31
Re: Bye bye, boulot ! [Pv: Hadès]
-Vous avez apprécié ? Vous prendrez un dessert ?
Il acquiesça, ce qui fit qu'elle lui apporta la carte. Son choix fut assez rapide, il l'avait à peine parcouru des yeux qu'il se décida pour une crème brûlée. Ce n'était pas bien difficile, depuis son arrivée sur Terre, il avait eu un gros coup de coeur sur tout ce qui était sucré; et le plus magique dans cette histoire était qu'il gardait un corps de rêve malgré cela. Bon...il s'efforçait de faire un peu de sport aussi donc, hein...voilà quoi...
-La gueule de la serveuse quand elle a entendu le mot drogue !
-T’es vraiment con quand tu t’y mets, Jordan. Fiche lui un peu la paix.
-Quoi, me dis pas que tu craques sur elle ! Oublie la, aucun homme n’est assez bien pour cette princesse.
-Au moins elle a le mérite de réussir ses études sans les sous de papa et maman. Je crois que le patron du restaurent a entendu la conversation. Félicitations.
-Il est pas assez con pour croire à tes conneries quand même ? Le coup de la drogue c’est vraiment gros.
Pauvre gamine...ils ne peuvent donc pas la laisser tranquille ? Tss...Même ici les humains sont égocentriques et stupides...
Hadès dut renoncer à ses pensées.
-AHH BORDEL DE CLEBS' !! Il m'a pissé sur le pied ! Hé toi là-bas ! Tu peux pas surveiller ton chien ? Putaiiin !
-Cerbero est stressé en présence d'idiots et de menteurs, c'est plus fort que lui, il se met aussitôt à les remettre à leur place. dit-il sobrement sans même prendre la peine de se retourner, il se leva juste et prit le chemin des toilettes.
Il jeta un coup d'œil vers Lestat, ce dernier lui sourit; un sourire très amusé de la situation.
-Qu’est-ce que vous fichez par terre ? Vous croyez que les clients vont se servir tous seuls ?
-Je ne me sens pas très bien, monsieur.
-Vous croyez que je vous paie pour lambiner ? J’estime avoir déjà été très conciliant à votre égard !
-Je fais le maximum. Mais avec les examens…
-Ca, c’est votre problème ! Le mien c’est de faire tourner ce restaurent. Mais puisque vous ne semblez pas impliquée, je prendrai quelqu’un d’autre. Ce ne sont pas les chômeurs qui manquent en ce moment !
-Je vous en prie monsieur, je serai plus disponible à partir de lundi. J’ai besoin de ce travail pour payer mon appartement !
-Et ben vous n’aurez qu’à retourner chez vos parents. Si vous n’avez pas le sens des réalités c’est tant pis pour vous !
-Ce n’est pas possible…
-Prenez vos affaires et dégagez d’ici. Le restaurent se passera de vos services.
Hadès n'avait pas la même ouïe que sur Sempiternel, mais il conservait une très bonne audition par rapport au commun des terriens. Il entendit donc la conversation.
C'était cruel. Ce patron ne semblait pas comprendre, l'étudiante avait besoin de repos et de manger. Et maintenant ce serait d'argent et sûrement d'un autre logement si elle n'avait plus de salaire. Le dieu soupira intérieurement. Il s'était toujours dit qu'il n'interviendrait pas dans les affaires humaines; mais apparemment, c'était plus fort que lui. Bien sûr, avant, c'était juste parce qu'il avait l'habitude sur Sempiternel, d'éviter toute interaction de ce genre de part son statut. Mais maintenant, qu'est-ce qui l'empêchait de venir en aide à quelqu'un ? Hmm...personne en fait.
Les chiots ont raison, pensa t-il, je peux l'aider.
Pas en faisant jouer ses relations, tout de même pas. Et il n'avait pas non plus envie de cramer son identité; mais il y avait d'autres priorités dans la vie.
Ayant subitement l'appétit coupé par l'incompréhension humaine, il alla payer au comptoir, renonçant à la crème brûlée - de toute façon, il pourrait toujours en manger d'autres ultérieurement.
Kerberus, étant un chiot parfaitement con mais attachant, se faufila dans le restaurant façon Metal Gear Solid - le carton en moins - recherchant toute trace de la "zolie madame" comme dirait Cerbero.
Cette tâche était quelque peu difficile, car n'étant qu'un animal, Kerberus n'avait techniquement pas le droit d'entrer dans la salle. Et il n'avait pas spécialement envie qu'Hadès ait des remontrances venant d'un crétin d'humain; non parce que son papounet - comme il aimait l'appeler - était un dieu, et agacer un dieu relevait du suicide. Mais il avait l'avantage d'être petit...mais pas forcément discret.
Premièrement, il réussit à passer la porte d'entrée sans se faire repérer de quiconque. Ensuite, il se cacha sous une table vide, dans un coin et pista l'odeur de la jeune serveuse afin de savoir quelle était la direction à suivre. Une fois fait, il se faufila du mieux qu'il le put vers elle, se cachant comme il le pouvait sous les tables et les chaises, longeant le mur et se faufilant rapidement tel un ninj...un chiot très habile.
Enfin, il tomba sur la pièce où se trouvait sa cible; la porte était ouverte. Il s'avança alors.
N'écoutant que son instinct de petite bestiole trop mignonne, il vint quémander caresses et câlins comme s'il n'en avait jamais reçu. Et bien sûr, il afficha pour cela sa bouille 100% choupi kawaï de la mort.
Ouais, ce truc était auparavant l'une des têtes du terrifiant gardien des Enfers.
Ouais, Hadès a pété un câble jadis à ce propos.
Ouais, Kerberus vient de se taper une séquence Metal Gear Solid !
Hadès ne laissa aucun pourboire. Normalement, il aurait dû, mais vu que la serveuse avait été virée...nada. Autrement il aurait laissé un billet de vingt euros; après tout, on était le dieu de la Richesse ou on ne l'était pas !
Bref.
Le dieu fit mine de s'inquiéter quant au fait que le petit chiot ait disparu et demanda poliment au patron s'il ne l'avait pas vu. Ayant compris ce qui se tramait dans la tête de leur maître - au bout de quelques millénaires passés ensemble, hein - les deux autres chiots se précipitèrent là où se trouvait Kerberus actuellement; et évidemment Hadès les suivit.
-Hum...je suis désolé, ils font toujours plein de bêtises...
-Propose-lui du travail, mec ! aboya Cerbero.
-Pas maintenant, c'est pas le moment, faut le faire discrètement ! dit Cerbère.
-Wouf ? Kerberus restait dans les bras de la serveuse, heureux.
Semblant légèrement embarrassé, le dieu se pencha vers elle.
-Je suis désolé, mais j'ai entendu la conversation avec votre patron. Cela pourrait être déplacé et malvenu, mais je recherche quelqu'un pour garder mes chiots de temps en temps. Je devais rédiger une annonce et aller la placarder dans tous les supermarchés, mais bon...
Il acquiesça, ce qui fit qu'elle lui apporta la carte. Son choix fut assez rapide, il l'avait à peine parcouru des yeux qu'il se décida pour une crème brûlée. Ce n'était pas bien difficile, depuis son arrivée sur Terre, il avait eu un gros coup de coeur sur tout ce qui était sucré; et le plus magique dans cette histoire était qu'il gardait un corps de rêve malgré cela. Bon...il s'efforçait de faire un peu de sport aussi donc, hein...voilà quoi...
-La gueule de la serveuse quand elle a entendu le mot drogue !
-T’es vraiment con quand tu t’y mets, Jordan. Fiche lui un peu la paix.
-Quoi, me dis pas que tu craques sur elle ! Oublie la, aucun homme n’est assez bien pour cette princesse.
-Au moins elle a le mérite de réussir ses études sans les sous de papa et maman. Je crois que le patron du restaurent a entendu la conversation. Félicitations.
-Il est pas assez con pour croire à tes conneries quand même ? Le coup de la drogue c’est vraiment gros.
Pauvre gamine...ils ne peuvent donc pas la laisser tranquille ? Tss...Même ici les humains sont égocentriques et stupides...
Hadès dut renoncer à ses pensées.
-AHH BORDEL DE CLEBS' !! Il m'a pissé sur le pied ! Hé toi là-bas ! Tu peux pas surveiller ton chien ? Putaiiin !
-Cerbero est stressé en présence d'idiots et de menteurs, c'est plus fort que lui, il se met aussitôt à les remettre à leur place. dit-il sobrement sans même prendre la peine de se retourner, il se leva juste et prit le chemin des toilettes.
Il jeta un coup d'œil vers Lestat, ce dernier lui sourit; un sourire très amusé de la situation.
-Qu’est-ce que vous fichez par terre ? Vous croyez que les clients vont se servir tous seuls ?
-Je ne me sens pas très bien, monsieur.
-Vous croyez que je vous paie pour lambiner ? J’estime avoir déjà été très conciliant à votre égard !
-Je fais le maximum. Mais avec les examens…
-Ca, c’est votre problème ! Le mien c’est de faire tourner ce restaurent. Mais puisque vous ne semblez pas impliquée, je prendrai quelqu’un d’autre. Ce ne sont pas les chômeurs qui manquent en ce moment !
-Je vous en prie monsieur, je serai plus disponible à partir de lundi. J’ai besoin de ce travail pour payer mon appartement !
-Et ben vous n’aurez qu’à retourner chez vos parents. Si vous n’avez pas le sens des réalités c’est tant pis pour vous !
-Ce n’est pas possible…
-Prenez vos affaires et dégagez d’ici. Le restaurent se passera de vos services.
Hadès n'avait pas la même ouïe que sur Sempiternel, mais il conservait une très bonne audition par rapport au commun des terriens. Il entendit donc la conversation.
C'était cruel. Ce patron ne semblait pas comprendre, l'étudiante avait besoin de repos et de manger. Et maintenant ce serait d'argent et sûrement d'un autre logement si elle n'avait plus de salaire. Le dieu soupira intérieurement. Il s'était toujours dit qu'il n'interviendrait pas dans les affaires humaines; mais apparemment, c'était plus fort que lui. Bien sûr, avant, c'était juste parce qu'il avait l'habitude sur Sempiternel, d'éviter toute interaction de ce genre de part son statut. Mais maintenant, qu'est-ce qui l'empêchait de venir en aide à quelqu'un ? Hmm...personne en fait.
Les chiots ont raison, pensa t-il, je peux l'aider.
Pas en faisant jouer ses relations, tout de même pas. Et il n'avait pas non plus envie de cramer son identité; mais il y avait d'autres priorités dans la vie.
Ayant subitement l'appétit coupé par l'incompréhension humaine, il alla payer au comptoir, renonçant à la crème brûlée - de toute façon, il pourrait toujours en manger d'autres ultérieurement.
Kerberus, étant un chiot parfaitement con mais attachant, se faufila dans le restaurant façon Metal Gear Solid - le carton en moins - recherchant toute trace de la "zolie madame" comme dirait Cerbero.
Cette tâche était quelque peu difficile, car n'étant qu'un animal, Kerberus n'avait techniquement pas le droit d'entrer dans la salle. Et il n'avait pas spécialement envie qu'Hadès ait des remontrances venant d'un crétin d'humain; non parce que son papounet - comme il aimait l'appeler - était un dieu, et agacer un dieu relevait du suicide. Mais il avait l'avantage d'être petit...mais pas forcément discret.
Premièrement, il réussit à passer la porte d'entrée sans se faire repérer de quiconque. Ensuite, il se cacha sous une table vide, dans un coin et pista l'odeur de la jeune serveuse afin de savoir quelle était la direction à suivre. Une fois fait, il se faufila du mieux qu'il le put vers elle, se cachant comme il le pouvait sous les tables et les chaises, longeant le mur et se faufilant rapidement tel un ninj...un chiot très habile.
Enfin, il tomba sur la pièce où se trouvait sa cible; la porte était ouverte. Il s'avança alors.
N'écoutant que son instinct de petite bestiole trop mignonne, il vint quémander caresses et câlins comme s'il n'en avait jamais reçu. Et bien sûr, il afficha pour cela sa bouille 100% choupi kawaï de la mort.
Ouais, ce truc était auparavant l'une des têtes du terrifiant gardien des Enfers.
Ouais, Hadès a pété un câble jadis à ce propos.
Ouais, Kerberus vient de se taper une séquence Metal Gear Solid !
Hadès ne laissa aucun pourboire. Normalement, il aurait dû, mais vu que la serveuse avait été virée...nada. Autrement il aurait laissé un billet de vingt euros; après tout, on était le dieu de la Richesse ou on ne l'était pas !
Bref.
Le dieu fit mine de s'inquiéter quant au fait que le petit chiot ait disparu et demanda poliment au patron s'il ne l'avait pas vu. Ayant compris ce qui se tramait dans la tête de leur maître - au bout de quelques millénaires passés ensemble, hein - les deux autres chiots se précipitèrent là où se trouvait Kerberus actuellement; et évidemment Hadès les suivit.
-Hum...je suis désolé, ils font toujours plein de bêtises...
-Propose-lui du travail, mec ! aboya Cerbero.
-Pas maintenant, c'est pas le moment, faut le faire discrètement ! dit Cerbère.
-Wouf ? Kerberus restait dans les bras de la serveuse, heureux.
Semblant légèrement embarrassé, le dieu se pencha vers elle.
-Je suis désolé, mais j'ai entendu la conversation avec votre patron. Cela pourrait être déplacé et malvenu, mais je recherche quelqu'un pour garder mes chiots de temps en temps. Je devais rédiger une annonce et aller la placarder dans tous les supermarchés, mais bon...
Hadès- Dieu grec de l'Erèbe
- Messages : 251
Date d'inscription : 21/07/2015
Re: Bye bye, boulot ! [Pv: Hadès]
-Cerbero est stressé en présence d'idiots et de menteurs, c'est plus fort que lui, il se met aussitôt à les remettre à leur place.
Jordan bondit de sa chaise et voulu aller à la rencontre d’Hadès, mais l’un de ses amis le retient fermement et finit par le convaincre de rester tranquille.
-C’est bon, laisse tomber.
Blanche sentit quelque chose la pousser. Elle releva la tête et aperçut un chiot, sans aucun doute l’un de ceux du client en terrasse. Comment était-il arrivé là ? Elle lui fit un câlin en songea que la vie devait être facile quand on était un chien. Son maitre devait se demander où il était, il allait donc falloir qu’elle sorte pour le lui ramener, même si elle n’en avait aucune envie. La belle s’efforça de sécher ses larmes et songea qu’il n’était plus question pour elle de reprendre les études à la rentrée, pas sans emploi stable. Peut-être que dans un an elle aurait les moyens de se lancer dans un master, mais d’ici là elle allait devoir consacrer son temps et son énergie à se trouver un nouvel emploi et à renflouer les caisses avant de finir à la rue. Au moins, elle allait pouvoir recommencer à respirer un peu.
Elle s’apprêtait à se relever lorsqu’elle vit deux autres chiots se précipiter par la porte entrouverte, suivi du maitre. Finalement, il avait retrouvé la trace de son chien…
-Hum...je suis désolé, ils font toujours pleins de bêtises...
Blanche s’empressa de se relever pour faire bonne figure. La situation était un peu embarrassante. Il avait retrouvé son chien, alors pourquoi restait il ici ? Alors qu’elle s’apprêtait à lui dire que les lieux étaient privés et qu’il valait mieux qu’il parte, l’individu se pencha légèrement vers elle et elle comprit qu’il voulait lui dire quelque chose.
-Je suis désolé, mais j'ai entendu la conversation avec votre patron. Cela pourrait être déplacé et malvenu, mais je recherche quelqu'un pour garder mes chiots de temps en temps. Je devais rédiger une annonce et aller la placarder dans tous les supermarchés, mais bon...
-Ah…
Elle hésita quelques secondes, le temps de reconnecter son cerveau. Il lui proposait de gagner de l’argent. Ce n’était pas un travail régulier, mais c’était toujours ça, le temps de trouver mieux. Non seulement il était charmant, mais en plus il était gentil. Décidément, il avait tout pour plaire !
-Euh… oui, bien sûr, ça m’intéresse. Est-ce que vous pouvez m’accorderune petite minute, le temps que je me change ?
La jeune femme le laissa sortir, puis retira son chemisier pour le troquer contre un débardeur noir et une veste de la même couleur. Elle s’attaqua ensuite à ses escarpins qu’elle rangea dans son sac et enfila une paire de converses. La proposition du client lui avait redonné un peu de baume au cœur. La belle, jeta son sac de cours sur l’épaule et sorti. Elle fit un signe de la main à Laura pour lui dire qu’elle l’appellerait plus tard et rejoint Hadès à l’extérieur du restaurent.
« Surtout ne pas regarder cet abruti de Jordan… »
-Désolé pour l’attente, lança-t-elle. Je dois rejoindre le tramway, et vous ?
Bon, apparemment l’itinéraire avait l’air de lui convenir. Tant mieux, elle ne se sentait pas de faire un long détour ce soir.
-Où habitez-vous ? Je peux me déplacer pour sortir vos animaux et passer du temps avec eux, mais ça va être difficile de les accueillir chez moi. Ils risquent de se sentir à l’étroit dans mon 12m².
La brunette repéra une sandwicherie un peu plus loin, et marcha droit dans cette direction. A une vingtaine de mètres, un SDF interpellait de temps à autre un passant pour lui demander de la monnaie.
-Oh, à propos, on ne s’est pas présentés. (elle lui adressa un sourire) Je m’appelle Blanche Doll. Je suis étudiante en licence 3 de sciences politiques, d’où les cernes sur mon visage. C’est un peu difficile de concilier études et travail, surtout pendant les examens. Mais je termine lundi, après ça je serai libre comme l’air.
Elle s’arrêta devant la sandwicherie et commanda deux sandwichs, puis lança un regard interrogateur à Hadès.
- Vous ne voulez rien ?
Une réponse positive l’aurait surprise, vu ce qu’il venait de manger au restaurent, mais la politesse l’obligeait à poser la question. Elle régla sa commande, prit les deux sandwichs et s’éloigna dans la direction inverse du tramway.
-Excusez-moi un instant.
La belle marcha droit vers le SDF, le salua poliment et lui donna un sandwich. Elle n’avait pas d’argent à lui donner mais elle pouvait bien se permettre de lui offrir à manger. Elle serait bien heureuse que quelqu’un en fasse de même avec elle si elle était à sa place… Il la remercia et elle s’éclipsa pour rejoindre Hadès. Ils se remirent à marcher vers le tramway qui était tout proche.
- Quand auriez-vous besoin de moi ? Et pour quelles périodes ?
Jordan bondit de sa chaise et voulu aller à la rencontre d’Hadès, mais l’un de ses amis le retient fermement et finit par le convaincre de rester tranquille.
-C’est bon, laisse tomber.
***
Blanche sentit quelque chose la pousser. Elle releva la tête et aperçut un chiot, sans aucun doute l’un de ceux du client en terrasse. Comment était-il arrivé là ? Elle lui fit un câlin en songea que la vie devait être facile quand on était un chien. Son maitre devait se demander où il était, il allait donc falloir qu’elle sorte pour le lui ramener, même si elle n’en avait aucune envie. La belle s’efforça de sécher ses larmes et songea qu’il n’était plus question pour elle de reprendre les études à la rentrée, pas sans emploi stable. Peut-être que dans un an elle aurait les moyens de se lancer dans un master, mais d’ici là elle allait devoir consacrer son temps et son énergie à se trouver un nouvel emploi et à renflouer les caisses avant de finir à la rue. Au moins, elle allait pouvoir recommencer à respirer un peu.
Elle s’apprêtait à se relever lorsqu’elle vit deux autres chiots se précipiter par la porte entrouverte, suivi du maitre. Finalement, il avait retrouvé la trace de son chien…
-Hum...je suis désolé, ils font toujours pleins de bêtises...
Blanche s’empressa de se relever pour faire bonne figure. La situation était un peu embarrassante. Il avait retrouvé son chien, alors pourquoi restait il ici ? Alors qu’elle s’apprêtait à lui dire que les lieux étaient privés et qu’il valait mieux qu’il parte, l’individu se pencha légèrement vers elle et elle comprit qu’il voulait lui dire quelque chose.
-Je suis désolé, mais j'ai entendu la conversation avec votre patron. Cela pourrait être déplacé et malvenu, mais je recherche quelqu'un pour garder mes chiots de temps en temps. Je devais rédiger une annonce et aller la placarder dans tous les supermarchés, mais bon...
-Ah…
Elle hésita quelques secondes, le temps de reconnecter son cerveau. Il lui proposait de gagner de l’argent. Ce n’était pas un travail régulier, mais c’était toujours ça, le temps de trouver mieux. Non seulement il était charmant, mais en plus il était gentil. Décidément, il avait tout pour plaire !
-Euh… oui, bien sûr, ça m’intéresse. Est-ce que vous pouvez m’accorderune petite minute, le temps que je me change ?
La jeune femme le laissa sortir, puis retira son chemisier pour le troquer contre un débardeur noir et une veste de la même couleur. Elle s’attaqua ensuite à ses escarpins qu’elle rangea dans son sac et enfila une paire de converses. La proposition du client lui avait redonné un peu de baume au cœur. La belle, jeta son sac de cours sur l’épaule et sorti. Elle fit un signe de la main à Laura pour lui dire qu’elle l’appellerait plus tard et rejoint Hadès à l’extérieur du restaurent.
« Surtout ne pas regarder cet abruti de Jordan… »
-Désolé pour l’attente, lança-t-elle. Je dois rejoindre le tramway, et vous ?
Bon, apparemment l’itinéraire avait l’air de lui convenir. Tant mieux, elle ne se sentait pas de faire un long détour ce soir.
-Où habitez-vous ? Je peux me déplacer pour sortir vos animaux et passer du temps avec eux, mais ça va être difficile de les accueillir chez moi. Ils risquent de se sentir à l’étroit dans mon 12m².
La brunette repéra une sandwicherie un peu plus loin, et marcha droit dans cette direction. A une vingtaine de mètres, un SDF interpellait de temps à autre un passant pour lui demander de la monnaie.
-Oh, à propos, on ne s’est pas présentés. (elle lui adressa un sourire) Je m’appelle Blanche Doll. Je suis étudiante en licence 3 de sciences politiques, d’où les cernes sur mon visage. C’est un peu difficile de concilier études et travail, surtout pendant les examens. Mais je termine lundi, après ça je serai libre comme l’air.
Elle s’arrêta devant la sandwicherie et commanda deux sandwichs, puis lança un regard interrogateur à Hadès.
- Vous ne voulez rien ?
Une réponse positive l’aurait surprise, vu ce qu’il venait de manger au restaurent, mais la politesse l’obligeait à poser la question. Elle régla sa commande, prit les deux sandwichs et s’éloigna dans la direction inverse du tramway.
-Excusez-moi un instant.
La belle marcha droit vers le SDF, le salua poliment et lui donna un sandwich. Elle n’avait pas d’argent à lui donner mais elle pouvait bien se permettre de lui offrir à manger. Elle serait bien heureuse que quelqu’un en fasse de même avec elle si elle était à sa place… Il la remercia et elle s’éclipsa pour rejoindre Hadès. Ils se remirent à marcher vers le tramway qui était tout proche.
- Quand auriez-vous besoin de moi ? Et pour quelles périodes ?
Blanche-Neige- Princesse héritière en cavale
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Date d'inscription : 20/07/2015
Age : 31
Re: Bye bye, boulot ! [Pv: Hadès]
Hadès attendit l'ancienne serveuse dehors. Ses trois crétins de chiots tournaient autour de lui, tous contents.
-Vous me filez le tournis, les gars.
Ils s'arrêtèrent et s'assirent devant lui.
-Pourquoi vous me regardez avec cet air-là ?!
-Avoue qu'elle est bonne ! dit Cerbero avec un air vicieux.
-Tu me saoules.
Il ne le releva pas le fait que quelques personnes le regardait bizarrement parce qu'il parlait à ses trois chiots. Il s'alluma une clope et attendit, sans répondre aux questions déplacées du chiot énervant.
Quand l'étudiante revint, Kerberus se précipita pour lui faire un câlin. Hadès acquiesça quant à l'itinéraire - de toute façon, il avait tout son temps - et la suivit. Avant de partir, il jeta un dernier coup d'œil au restaurant et aux clients. Il était à parier que le lendemain, on parlerait des meurtres de Lestat, qui, comme à son habitude, aurait nettoyé toutes les traces de son crime. Le dénommé Jordan aurait sûrement la langue arrachée posée dans sa poitrine ouverte et le patron son coeur dans sa bouche. C'était dégueulasse, mais il était certain que c'est ce que ferait le fou.
-Où habitez-vous ? Je peux me déplacer pour sortir vos animaux et passer du temps avec eux, mais ça va être difficile de les accueillir chez moi. Ils risquent de se sentir à l’étroit dans mon 12m².
-Quand je suis dans le coin, j'habite Murviel. Ce n'est pas trop loin de Montpellier.
Il nota dans sa tête que les 12m² ne risquaient pas de plaire aux chiots qui aimaient bouger. Déjà qu'ils trouvaient qu'ils n'avaient pas assez de place dans la maison, alors bon...Que faire ?
Ils se rendirent dans une sandwicherie/
-Oh, à propos, on ne s’est pas présentés. Je m’appelle Blanche Doll. Je suis étudiante en licence 3 de sciences politiques, d’où les cernes sur mon visage. C’est un peu difficile de concilier études et travail, surtout pendant les examens. Mais je termine lundi, après ça je serai libre comme l’air.
Sciences politiques ? Wouah...elle en avait du courage la gamine.
-Promettez de ne rien dire à personne, je m'appelle Aïdoneus Klymenos. Enchanté mademoiselle Doll. dit-il en lui rendant son sourire.
-Doll ? Je peux faire une remarque cochonne ? demanda Cerbero qui se prit aussitôt un coup de patte venant de Cerbère.
- Vous ne voulez rien ?
Il répondit poliment par la négative.
-Excusez-moi un instant.
Le dieu la regarda faire. Il n'y avait pas à dire elle...
-Elle a putain de joli petit cul cette nana ! (regard noir de Hadès)
...avait une âme charitable et...
-Mate-moi ces boobs ! Tu crois qu'elle fait quoi niveau bonnet ?
...c'est avec plaisir qu'il l'aidait à se sortir de cette impasse.
- Quand auriez-vous besoin de moi ? Et pour quelles périodes ?
-Je vais devoir repartir sur Paris lundi qui vient justement, et il est fort probable que je ne revienne pas avant deux semaines. Et en effet, 12m² c'est peu pour mes petits bouts-de-chou...
-Oh le fayot ! Tu nous appelles jamais comme ça d'habitude ! s'exclama Cerbero.
...c'est pourquoi je vous propose de vous laisser les clefs de ma maison pour que vous puissiez vous occuper de mes chiots tout à votre aise sans avoir besoin de dépenser de l'argent en plus dans vos déplacements. De plus, vous pourrez l'occuper quand je ne suis pas là; j'ai un travail qui m'oblige à me déplacer souvent à travers le monde, et y emmener ces trois-là est assez compliqué, surtout avec leur mise en quarantaine obligatoire pour des raisons d'hygiène et de santé, et tous ces trucs-là...Et...sinon niveau salaire...Euh...Bon, déjà ça va être déclaré, histoire que vous puissiez prétendre ultérieurement à des indemnités chômage au cas où. Et niveau fric...Hum...1600 euros la semaine, est-ce que cela vous convient ?
Qu'il est toujours bon de noter qu'Hadès et les salaires correctement crédibles, ça fait deux.
-Vous me filez le tournis, les gars.
Ils s'arrêtèrent et s'assirent devant lui.
-Pourquoi vous me regardez avec cet air-là ?!
-Avoue qu'elle est bonne ! dit Cerbero avec un air vicieux.
-Tu me saoules.
Il ne le releva pas le fait que quelques personnes le regardait bizarrement parce qu'il parlait à ses trois chiots. Il s'alluma une clope et attendit, sans répondre aux questions déplacées du chiot énervant.
Quand l'étudiante revint, Kerberus se précipita pour lui faire un câlin. Hadès acquiesça quant à l'itinéraire - de toute façon, il avait tout son temps - et la suivit. Avant de partir, il jeta un dernier coup d'œil au restaurant et aux clients. Il était à parier que le lendemain, on parlerait des meurtres de Lestat, qui, comme à son habitude, aurait nettoyé toutes les traces de son crime. Le dénommé Jordan aurait sûrement la langue arrachée posée dans sa poitrine ouverte et le patron son coeur dans sa bouche. C'était dégueulasse, mais il était certain que c'est ce que ferait le fou.
-Où habitez-vous ? Je peux me déplacer pour sortir vos animaux et passer du temps avec eux, mais ça va être difficile de les accueillir chez moi. Ils risquent de se sentir à l’étroit dans mon 12m².
-Quand je suis dans le coin, j'habite Murviel. Ce n'est pas trop loin de Montpellier.
Il nota dans sa tête que les 12m² ne risquaient pas de plaire aux chiots qui aimaient bouger. Déjà qu'ils trouvaient qu'ils n'avaient pas assez de place dans la maison, alors bon...Que faire ?
Ils se rendirent dans une sandwicherie/
-Oh, à propos, on ne s’est pas présentés. Je m’appelle Blanche Doll. Je suis étudiante en licence 3 de sciences politiques, d’où les cernes sur mon visage. C’est un peu difficile de concilier études et travail, surtout pendant les examens. Mais je termine lundi, après ça je serai libre comme l’air.
Sciences politiques ? Wouah...elle en avait du courage la gamine.
-Promettez de ne rien dire à personne, je m'appelle Aïdoneus Klymenos. Enchanté mademoiselle Doll. dit-il en lui rendant son sourire.
-Doll ? Je peux faire une remarque cochonne ? demanda Cerbero qui se prit aussitôt un coup de patte venant de Cerbère.
- Vous ne voulez rien ?
Il répondit poliment par la négative.
-Excusez-moi un instant.
Le dieu la regarda faire. Il n'y avait pas à dire elle...
-Elle a putain de joli petit cul cette nana ! (regard noir de Hadès)
...avait une âme charitable et...
-Mate-moi ces boobs ! Tu crois qu'elle fait quoi niveau bonnet ?
...c'est avec plaisir qu'il l'aidait à se sortir de cette impasse.
- Quand auriez-vous besoin de moi ? Et pour quelles périodes ?
-Je vais devoir repartir sur Paris lundi qui vient justement, et il est fort probable que je ne revienne pas avant deux semaines. Et en effet, 12m² c'est peu pour mes petits bouts-de-chou...
-Oh le fayot ! Tu nous appelles jamais comme ça d'habitude ! s'exclama Cerbero.
...c'est pourquoi je vous propose de vous laisser les clefs de ma maison pour que vous puissiez vous occuper de mes chiots tout à votre aise sans avoir besoin de dépenser de l'argent en plus dans vos déplacements. De plus, vous pourrez l'occuper quand je ne suis pas là; j'ai un travail qui m'oblige à me déplacer souvent à travers le monde, et y emmener ces trois-là est assez compliqué, surtout avec leur mise en quarantaine obligatoire pour des raisons d'hygiène et de santé, et tous ces trucs-là...Et...sinon niveau salaire...Euh...Bon, déjà ça va être déclaré, histoire que vous puissiez prétendre ultérieurement à des indemnités chômage au cas où. Et niveau fric...Hum...1600 euros la semaine, est-ce que cela vous convient ?
Qu'il est toujours bon de noter qu'Hadès et les salaires correctement crédibles, ça fait deux.
Hadès- Dieu grec de l'Erèbe
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Date d'inscription : 21/07/2015
Re: Bye bye, boulot ! [Pv: Hadès]
-Quand je suis dans le coin, j'habite Murviel. Ce n'est pas trop loin de Montpellier.
Elle se mit aussitôt à réfléchir à la localisation de la dite ville. Ca ne lui parlait pas, mais apparament, d’après lui, ce n’était pas trop loin. Il allait falloir quelle calcule les frais de transport, pour savoir si les allers retours entre Montpellier et là-bas ne lui couterait pas trop cher et si ce travail pouvait vraiment lui rapporter quelque chose.
-Promettez de ne rien dire à personne, je m'appelle Aïdoneus Klymenos. Enchanté mademoiselle Doll. dit-il en lui rendant son sourire.
Mince alors, il était vraiment charmant. Ouais bon, elle n’avait pas intérêt à commencer à penser à ce genre de choses. Si elle travaillait pour lui, il serait son patron, rien d’autre. De toute façon, les garçons n’étaient pas sa priorité. Elle n’avait tout simplement pas de temps à consacrer à une relation, quel qu’elle soit.
Pourquoi n’aurait-elle rien du dire à personne ? Il était certainement d’origine grecque, vu son prénom. Et accessoirement fan de mythologie et du dieu des Enfers. Etais-ce vraiment son nom ?
-Votre famille est-elle amatrice du panthéon grec ? Lui demanda-t-elle avec humour, et soulignant par la même occasion sa connaissance de la langue grecque. Hadès n’est pas le dieu le plus populaire d’ordinaire, même si c’est certainement l’un des plus sages.
Elle partit donc s’acheter son sandwich, et reprit sa marche. Ils étaient presque arrivés au tramway.
-Je vais devoir repartir sur Paris lundi qui vient justement, et il est fort probable que je ne revienne pas avant deux semaines.
Deux semaines. C’est bien ça, elle allait pouvoir gagner un peu d’argent finalement.
- Et en effet, 12m² c'est peu pour mes petits bouts-de-chou...
Aie. Allait-il changer d’avis pour prendre quelqu’un d’autre, avec une maison ?
...c'est pourquoi je vous propose de vous laisser les clefs de ma maison pour que vous puissiez vous occuper de mes chiots tout à votre aise sans avoir besoin de dépenser de l'argent en plus dans vos déplacements. De plus, vous pourrez l'occuper quand je ne suis pas là; j'ai un travail qui m'oblige à me déplacer souvent à travers le monde, et y emmener ces trois-là est assez compliqué, surtout avec leur mise en quarantaine obligatoire pour des raisons d'hygiène et de santé, et tous ces trucs-là...
Oh, sympa ! Economiser les trajets, et avoir la possibilité de vivre dans une maison pendant une quinzaine de jours ? La proposition était plutôt tentante. Mais pourquoi avait-il adopté trois chiens s’il ne pouvait pas s’en occuper ?
-Et...sinon niveau salaire...Euh...Bon, déjà ça va être déclaré, histoire que vous puissiez prétendre ultérieurement à des indemnités chômage au cas où.
De mieux en mieux. Ça avait un côté rassurant, au moins ça prouvait que ce type n’était pas un genre d’escroc ou de violeur. Ca réduirait surement un peu sa paie, mais au moins elle était couverte en cas de problèmes.
-Merci, dit elle simplement.
-Et niveau fric...Hum...1600 euros la semaine, est-ce que cela vous convient ?
WTF ?!
Blanche le regarda avec des yeux ronds.
-Hm, navrée, je n’ai pas bien entendu.
Il répéta et confirma ce qui lui avait bien semblé comprendre. Deux suppositions : soit ce type cherchait un prétexte pour la faire venir chez lui et abuser d’elle, mais là c’était quand même vraiment très gros, soit c’était un milliardaire incroyablement généreux. Elle ne savait pas bien pour quelle hypothèse pencher, la première lui semblait plus crédible. Cela dit, dans le doute…
-Je suis partante, évidemment, mais c’est vraiment beaucoup d’argent, lança-t-elle en essayant de paraitre détachée. Vous êtes bien sûr ? …Dans quel secteur travaillez-vous déjà ?
Quelque soit sa réponse, elle comptait bien faire des recherches sur internet en rentrant.
Mais dans l’hypothèse que la proposition était sérieuse, elle entreprit tout de même de lui noter son numéro de téléphone sur un papier.
-Je vous laisse mon numéro de téléphone, vous n’aurez qu’à me recontacter ce week-end si vous êtes toujours intéressé par mes services. J’ai un examen lundi, de 8h à 11h30, en dehors de ce moment je suis disponible.
Ils finirent par se quitter, et Blanche sauta dans le tram en se posant un millier de questions sur l’identité de ce mystérieux monsieur. Pourquoi son nom lui était si familier ? Elle chercha dans sa mémoire une demi-heure, jusqu’à ce qu’elle rentre chez elle et puisse accéder à internet. Elle s’empressa de faire une recherche sur les moteurs de recherche.
Aïdoneus Klymenos, PDG du groupe Utopia banque.
Ah.
LE milliardaire, à la tête d’un empire, venait de lui proposer de s’installer dans l’une de ses résidences pour s’occuper de ses chiens. Normal.
Généreux, riche, et séduisant pour ne rien gâter. Blanche rêvassa un moment en se demandant quel genre de vie pouvait mener un tel homme. Certainement à des millions d’années lumières de la sienne. Elle s’endormit, heureuse et détendue, pour la première fois depuis des semaines. En quinze jour, elle allait peut-être gagner plus qu’en deux mois à temps plein. Finit les galères financières, elle allait pouvoir recommencer à vivre un peu. L’avenir s’annonçait lumineux.
Elle se mit aussitôt à réfléchir à la localisation de la dite ville. Ca ne lui parlait pas, mais apparament, d’après lui, ce n’était pas trop loin. Il allait falloir quelle calcule les frais de transport, pour savoir si les allers retours entre Montpellier et là-bas ne lui couterait pas trop cher et si ce travail pouvait vraiment lui rapporter quelque chose.
-Promettez de ne rien dire à personne, je m'appelle Aïdoneus Klymenos. Enchanté mademoiselle Doll. dit-il en lui rendant son sourire.
Mince alors, il était vraiment charmant. Ouais bon, elle n’avait pas intérêt à commencer à penser à ce genre de choses. Si elle travaillait pour lui, il serait son patron, rien d’autre. De toute façon, les garçons n’étaient pas sa priorité. Elle n’avait tout simplement pas de temps à consacrer à une relation, quel qu’elle soit.
Pourquoi n’aurait-elle rien du dire à personne ? Il était certainement d’origine grecque, vu son prénom. Et accessoirement fan de mythologie et du dieu des Enfers. Etais-ce vraiment son nom ?
-Votre famille est-elle amatrice du panthéon grec ? Lui demanda-t-elle avec humour, et soulignant par la même occasion sa connaissance de la langue grecque. Hadès n’est pas le dieu le plus populaire d’ordinaire, même si c’est certainement l’un des plus sages.
Elle partit donc s’acheter son sandwich, et reprit sa marche. Ils étaient presque arrivés au tramway.
-Je vais devoir repartir sur Paris lundi qui vient justement, et il est fort probable que je ne revienne pas avant deux semaines.
Deux semaines. C’est bien ça, elle allait pouvoir gagner un peu d’argent finalement.
- Et en effet, 12m² c'est peu pour mes petits bouts-de-chou...
Aie. Allait-il changer d’avis pour prendre quelqu’un d’autre, avec une maison ?
...c'est pourquoi je vous propose de vous laisser les clefs de ma maison pour que vous puissiez vous occuper de mes chiots tout à votre aise sans avoir besoin de dépenser de l'argent en plus dans vos déplacements. De plus, vous pourrez l'occuper quand je ne suis pas là; j'ai un travail qui m'oblige à me déplacer souvent à travers le monde, et y emmener ces trois-là est assez compliqué, surtout avec leur mise en quarantaine obligatoire pour des raisons d'hygiène et de santé, et tous ces trucs-là...
Oh, sympa ! Economiser les trajets, et avoir la possibilité de vivre dans une maison pendant une quinzaine de jours ? La proposition était plutôt tentante. Mais pourquoi avait-il adopté trois chiens s’il ne pouvait pas s’en occuper ?
-Et...sinon niveau salaire...Euh...Bon, déjà ça va être déclaré, histoire que vous puissiez prétendre ultérieurement à des indemnités chômage au cas où.
De mieux en mieux. Ça avait un côté rassurant, au moins ça prouvait que ce type n’était pas un genre d’escroc ou de violeur. Ca réduirait surement un peu sa paie, mais au moins elle était couverte en cas de problèmes.
-Merci, dit elle simplement.
-Et niveau fric...Hum...1600 euros la semaine, est-ce que cela vous convient ?
WTF ?!
Blanche le regarda avec des yeux ronds.
-Hm, navrée, je n’ai pas bien entendu.
Il répéta et confirma ce qui lui avait bien semblé comprendre. Deux suppositions : soit ce type cherchait un prétexte pour la faire venir chez lui et abuser d’elle, mais là c’était quand même vraiment très gros, soit c’était un milliardaire incroyablement généreux. Elle ne savait pas bien pour quelle hypothèse pencher, la première lui semblait plus crédible. Cela dit, dans le doute…
-Je suis partante, évidemment, mais c’est vraiment beaucoup d’argent, lança-t-elle en essayant de paraitre détachée. Vous êtes bien sûr ? …Dans quel secteur travaillez-vous déjà ?
Quelque soit sa réponse, elle comptait bien faire des recherches sur internet en rentrant.
Mais dans l’hypothèse que la proposition était sérieuse, elle entreprit tout de même de lui noter son numéro de téléphone sur un papier.
-Je vous laisse mon numéro de téléphone, vous n’aurez qu’à me recontacter ce week-end si vous êtes toujours intéressé par mes services. J’ai un examen lundi, de 8h à 11h30, en dehors de ce moment je suis disponible.
Ils finirent par se quitter, et Blanche sauta dans le tram en se posant un millier de questions sur l’identité de ce mystérieux monsieur. Pourquoi son nom lui était si familier ? Elle chercha dans sa mémoire une demi-heure, jusqu’à ce qu’elle rentre chez elle et puisse accéder à internet. Elle s’empressa de faire une recherche sur les moteurs de recherche.
Aïdoneus Klymenos, PDG du groupe Utopia banque.
Ah.
LE milliardaire, à la tête d’un empire, venait de lui proposer de s’installer dans l’une de ses résidences pour s’occuper de ses chiens. Normal.
Généreux, riche, et séduisant pour ne rien gâter. Blanche rêvassa un moment en se demandant quel genre de vie pouvait mener un tel homme. Certainement à des millions d’années lumières de la sienne. Elle s’endormit, heureuse et détendue, pour la première fois depuis des semaines. En quinze jour, elle allait peut-être gagner plus qu’en deux mois à temps plein. Finit les galères financières, elle allait pouvoir recommencer à vivre un peu. L’avenir s’annonçait lumineux.
Blanche-Neige- Princesse héritière en cavale
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Re: Bye bye, boulot ! [Pv: Hadès]
Le dieu s'installa dans le salon, se laissant tomber sur le canapé moelleux et confortable suivi de ses trois chiots qui lui sautèrent dessus pour avoir des câlins, le faisant pousser un petit cri de surprise et de douleur, vu qu'ils n'y allaient pas de main morte; et surtout quand il y en a un qui lui écrase le ventre et l'autre la tête.
-Raaaah ! Mais foutez-moi la paix !
Il les câlina deux secondes avant de les jeter littéralement par terre. Ils laissèrent leur maître tranquille et allèrent s'allonger dans un coin, tandis qu'il se rallongeait en se massant le ventre de sa main gauche. Crétins de toutous.
Il sortit le numéro de téléphone de l'étudiante qu'il avait rangé dans sa poche et repensa à leur discussion. Le fait qu'elle lui ait demandé si sa famille était amatrice du panthéon grec l'avait fait haussé un sourcil, et cela l'avait grandement surpris quand elle avait dit qu'il était sûrement l'un des dieux les plus sages. Avec humour, il avait répondu qu'il avait peut-être légèrement hérité de quelques traits de certains de ce panthéon et que, quelque part, il se sentait assez proche du dieu des Enfers. Le pire, c'était qu'elle ne savait même pas à qui elle parlait. Sur Terre, on lui rappelait souvent avec un sourire qu'il faisait penser à cette divinité; ne serait-ce qu'avec son nom déjà, puis ses trois chiots d'apparence identiques appelés Cerbère, Cerbero et Kerberus, sans oublier qu'il détenait une immense fortune et que quand il le voulait, il "disparaissait" pour prendre des vacances, à la manière du dieu portant son casque d'invisibilité.
Bien sûr, elle avait été étonnée d'entendre la somme qu'il proposait, mais sincèrement, lui, il vivait dans un autre monde. Littéralement. Alors il ne comprenait pas bien l'étonnement de la jeune fille. C'est pourquoi il lui répondit en haussant un sourcil lui-même surpris qu'il travaillait dans le secteur financier. Et que oui, il était sûr quant au salaire.
Il la recontacterait comme promis, ce week-end, mais en attendant, il s'endormit.
Il avait fait toutes les démarches nécessaires pour le contrat, elle n'aurait plus qu'à signer si elle était d'accord. C'est pourquoi il l'a contacté le dimanche après-midi, lui expliquant point par point les conditions de travail, le salaire, etc. De toute façon, quand elle viendrait lundi, elle pourrait le relire devant lui avant qu'il ne parte. Il n'y avait pas de petites lignes.
Elle vivrait dans cette maison quand il n'était pas afin de s'occuper des chiots. Elle gagnerait 1600 euros par semaine, et si jamais il revenait avant que la semaine complète ne soit écoulée, elle les toucherait quand même. Il y avait déjà le nécessaire niveau nourriture, le tout étant stocké dans une pièce du rez-de-chaussée à côté de la cuisine. Une pièce de taille moyenne entièrement dédiée à de la nourriture de première qualité et d'une marque très chère pour chiots. Il y avait aussi une salle de bains qui leur était dédiée, donc impossible de se tromper au niveau du savon et des serviettes; la baignoire était suffisamment grande pour eux trois. Mais au cas où il leur manquerait quelque chose, la jeune fille disposait d'un budget de 200 euros supplémentaires qu'elle pouvait gérer à son aise; et considérer ce qui restera comme étant un supplément sur son salaire. Elle devait bien sûr sortir très souvent les chiots parce qu'ils adoraient être dehors. En échange, elle ne devait jamais dire quoique ce soit à la presse sur l'emplacement de sa maison à Murviel et veiller à ce que la maison soit un minimum propre quand il revient. Il préviendra toujours quand il revient d'ailleurs, histoire qu'elle puisse prévoir.
Lundi, huit heures. Hadès se permit d'envoyer un sms souhaitant bonne chance à Blanche et lui rappelant qu'il l'attendait dès qu'elle aurait fini; et il s'excusait s'il était un peu lourd là-dessus, mais il comptait beaucoup sur elle. Puis il alla checker les dernières informations à la télévision parce qu'il n'avait rien d'autre à faire. Sans surprise, on parlait du meurtre de l'ancien patron de Blanche et de celui du petit con qui avait osé la discréditer. C'était sanglant et c'était à vomir. Sauf qu'Hadès avait l'habitude. C'est pourquoi il avala son verre de lait de riz tranquillement et le posa sur la table basse en verre devant lui, avant d'attraper son bol de Chocapic; c'est con mais il adorait ces trucs. Les autorités parlaient du fait que ces horribles crimes étaient semblables à d'autres, et le dieu soupira le nom de Lestat, désespéré. Le pire étant que ce fou ne voulait qu'une chose au final. Et cette chose prouvait sa folie.
Mais pour l'heure, soyons aux sourires et à la joie qu'une jeune étudiante en galère puisse trouver de quoi vivre un peu et souffler quelques temps.
-Raaaah ! Mais foutez-moi la paix !
Il les câlina deux secondes avant de les jeter littéralement par terre. Ils laissèrent leur maître tranquille et allèrent s'allonger dans un coin, tandis qu'il se rallongeait en se massant le ventre de sa main gauche. Crétins de toutous.
Il sortit le numéro de téléphone de l'étudiante qu'il avait rangé dans sa poche et repensa à leur discussion. Le fait qu'elle lui ait demandé si sa famille était amatrice du panthéon grec l'avait fait haussé un sourcil, et cela l'avait grandement surpris quand elle avait dit qu'il était sûrement l'un des dieux les plus sages. Avec humour, il avait répondu qu'il avait peut-être légèrement hérité de quelques traits de certains de ce panthéon et que, quelque part, il se sentait assez proche du dieu des Enfers. Le pire, c'était qu'elle ne savait même pas à qui elle parlait. Sur Terre, on lui rappelait souvent avec un sourire qu'il faisait penser à cette divinité; ne serait-ce qu'avec son nom déjà, puis ses trois chiots d'apparence identiques appelés Cerbère, Cerbero et Kerberus, sans oublier qu'il détenait une immense fortune et que quand il le voulait, il "disparaissait" pour prendre des vacances, à la manière du dieu portant son casque d'invisibilité.
Bien sûr, elle avait été étonnée d'entendre la somme qu'il proposait, mais sincèrement, lui, il vivait dans un autre monde. Littéralement. Alors il ne comprenait pas bien l'étonnement de la jeune fille. C'est pourquoi il lui répondit en haussant un sourcil lui-même surpris qu'il travaillait dans le secteur financier. Et que oui, il était sûr quant au salaire.
Il la recontacterait comme promis, ce week-end, mais en attendant, il s'endormit.
****
Il avait fait toutes les démarches nécessaires pour le contrat, elle n'aurait plus qu'à signer si elle était d'accord. C'est pourquoi il l'a contacté le dimanche après-midi, lui expliquant point par point les conditions de travail, le salaire, etc. De toute façon, quand elle viendrait lundi, elle pourrait le relire devant lui avant qu'il ne parte. Il n'y avait pas de petites lignes.
Elle vivrait dans cette maison quand il n'était pas afin de s'occuper des chiots. Elle gagnerait 1600 euros par semaine, et si jamais il revenait avant que la semaine complète ne soit écoulée, elle les toucherait quand même. Il y avait déjà le nécessaire niveau nourriture, le tout étant stocké dans une pièce du rez-de-chaussée à côté de la cuisine. Une pièce de taille moyenne entièrement dédiée à de la nourriture de première qualité et d'une marque très chère pour chiots. Il y avait aussi une salle de bains qui leur était dédiée, donc impossible de se tromper au niveau du savon et des serviettes; la baignoire était suffisamment grande pour eux trois. Mais au cas où il leur manquerait quelque chose, la jeune fille disposait d'un budget de 200 euros supplémentaires qu'elle pouvait gérer à son aise; et considérer ce qui restera comme étant un supplément sur son salaire. Elle devait bien sûr sortir très souvent les chiots parce qu'ils adoraient être dehors. En échange, elle ne devait jamais dire quoique ce soit à la presse sur l'emplacement de sa maison à Murviel et veiller à ce que la maison soit un minimum propre quand il revient. Il préviendra toujours quand il revient d'ailleurs, histoire qu'elle puisse prévoir.
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Lundi, huit heures. Hadès se permit d'envoyer un sms souhaitant bonne chance à Blanche et lui rappelant qu'il l'attendait dès qu'elle aurait fini; et il s'excusait s'il était un peu lourd là-dessus, mais il comptait beaucoup sur elle. Puis il alla checker les dernières informations à la télévision parce qu'il n'avait rien d'autre à faire. Sans surprise, on parlait du meurtre de l'ancien patron de Blanche et de celui du petit con qui avait osé la discréditer. C'était sanglant et c'était à vomir. Sauf qu'Hadès avait l'habitude. C'est pourquoi il avala son verre de lait de riz tranquillement et le posa sur la table basse en verre devant lui, avant d'attraper son bol de Chocapic; c'est con mais il adorait ces trucs. Les autorités parlaient du fait que ces horribles crimes étaient semblables à d'autres, et le dieu soupira le nom de Lestat, désespéré. Le pire étant que ce fou ne voulait qu'une chose au final. Et cette chose prouvait sa folie.
Mais pour l'heure, soyons aux sourires et à la joie qu'une jeune étudiante en galère puisse trouver de quoi vivre un peu et souffler quelques temps.
Hadès- Dieu grec de l'Erèbe
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