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Dans les rues sombres de Londres

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Message par Robin de Locksley Mar 27 Sep - 10:27

Tout semblait calme en cette nuit bien fraiche. On entendait juste les véhicules qui circulaient grâce à la technologie qui était propre à ce pays. En effet, on pouvait apercevoir des voitures avec des manivelles et mécanique. Dans un quartier aisé, situait entre deux vieux bâtiments à l’architecture victorienne, se trouvait un joli petit manoir. Il n’avait rien d’extravagant. Ce n’était pas un château, ni une belle villa luxueuse, non. Un vieux manoir datant d’avant la grande guerre, composait de trois étages avec deux ailes, possédant une cour avec jardins, protégée par un mur de pierre, surmonté de pique en fer. Il y avait dans la cour, des lampes allumées, ainsi que deux ou trois hommes chargés de la surveillance. Ces gardiens faisaient leur ronde toute la nuit, armés de leur lampe torche et d’un pistolet paralysant.

Alors que deux des agents de sécurités venaient de se croiser, une silhouette noire tomba non loin d’eux dans un buisson à l’intérieur du jardin. Les deux hommes entendirent, mais en conclure rapidement à du vent avant de reprendre leur ronde. L’ombre se glissa discrètement dans le jardin, évitant tout éclairage. L’intrus, c’est-à-dire moi, était d’une très grande discrétion, j’étais constamment accroupi, ne faisant pas le moindre bruit en me déplaçant. Ma destination n’était pas le manoir, du moins, pas tout de suite. Je visais une sorte de petit cagibi au fond du terrain, protégé également par un portail. En une autre occasion, je me serais contenté de crocheter la serrure pour obtenir ce que je désirais, mais la sécurité était bien différente de ce que je connaissais.

Pour franchir le portail, il fallait ce que les gens de ce monde utilisent une carte « magnétique » pour passer. J’avais encore du mal à m’y faire à toutes ces nouveautés, mais j’apprenais vite. D’après le plan, les gardes possédaient chacun une de ses cartes, ou clef. Ça, c’était comme d’habitude, il n’y avait que l’apparence de l’objet qui changeait. De façon furtive, je m’approchais du garde qui s’éloignait de moi. Je devais faire attention. Le moindre faux pas me coûterait cher. Le garde me repérerait et il appellerait ses copains pour venir me neutraliser. Je devais agir comme un fantôme. Mais ce n’était pas facile, souvent il menaçait de se retourner et parfois, un de ses collègues arrivait face à nous, m’obligeant à me cacher dans les plantes, le temps que cela passait.

Profitant d’un bon intervalle, j’arrachais la carte sans bruit. J’avais beaucoup d’expérience dans le domaine, alors le vol à la tire n’était qu’un jeu d’enfant pour moi. Possédant enfin cette carte colorée, je retournais vers le cagibi. Le portail avait un petit boitier sur la serrure avec endroit précis pour passer la carte. Je la fis glisser sur la surface prévue et une petite lumière verte s’alluma avec un petit bip et le portail s’ouvrit. Cela fit un peu de bruit et je priais pour que personne ne l’ait entendu. Franchissant le portail, je me dirigeais vers l’entrée du cagibi où il fallait renouveler l’expérience. La porte en métal s’ouvrit à son tour.

L’intérieur était plus grand que je m’y attendais. C’était une pièce son autres portes, aucune fenêtre. La lumière venait d’un néon au plafond et de plusieurs écrans devant moi. Un homme se tenait devant ces écrans et me lança un :

Homme – C’est toi Will ?


Sans donner de réponse, je le frappai par-derrière. Le choc fut si fort et rapide, qu’il n’eut le temps de comprendre ce qu’il se passait. Je le mis à terre rapidement, le laissant inconscient. Je récupérais sur lui son « badge », sa clef magnétique aussi, des clefs… Enfin tous ceux qui pourraient m’aider à progresser. Puis je sortis de ma poche un moyen de communiquer :

Robin – Liz ?
Liz – Ah Robin. Tu as réussi ?
Robin – Oui. Manque plus que d’entré dans le manoir.
Liz – Facile. Là où tu es, il y a un boitier gris au mur. Ouvre-le et baisse les deux manivelles de gauches.

Je trouvais le boitier en question et m’exécuta. Une fois chose faite, je m’adressais à nouveau à ma collègue :

Robin – C’est fait. Et en suit ?
Liz – Je pensais que tu étais Robin des bois. Tu ne sais pas cambrioler chez un riche ?
Robin – Si, mais le système de défense d’un château fort et d’un manoir…. Futuriste sont bien différent. Presque tout est nouveau pour moi, comme ce… Télékom portable.
Liz – Dis juste portable, cela suffira. Ecoutes, tu as désactivé la sécurité extérieure. Tu peux passer par là où tu préfères. Après avec les cartes, tu devrais pouvoir ouvrir les portes qui nous concernes. Aller, bonne chance roi des voleurs.

Elle mit fin à l’appel.

Je sortais de cet endroit pour me diriger vers le manoir. Ce que l’on cherchait se trouvait au deuxième étage. Évitant les gardes, je me dirigeais vers la façade du bâtiment principal. Je parvenais à trouver des prises pour grimper jusqu’à une fenêtre du deuxième étage. Le chef de notre groupe, m’avait promis quelque chose pour faciliter ce genre d’ascension bien exténuante. Mais avant, je devais faire mes preuves. Mes preuves pfff. J’étais mondialement connu pour être un grand voleur, et il fallait que je prouve que je savais voler, non mais n’importe quoi. Arrivé à la fenêtre, j’utilisais mes fameux crochets pour l’ouvrir. Un peu de doigté, un minimum de savoir-faire, et sésame ouvre-toi. Oui, je connaissais cette expression. Je me faufilais à l’intérieur. La décoration était lugubre, surtout dans l’ombre. La tapisserie était horrible, de couleur rouge avec des motifs dorés et de la boiserie à sa base. Les meubles étaient en bois, mais ayant des formes… Modernes. Une horloge me faisait face à l’autre bout du couloir et son mécanisme ajouté une atmosphère angoissante.

D’après mes infos, la personne qui vivait ici était un petit aristocrate. Il serait patron d’une fabrique de pièce pour machine et il retiendrait la moitié de la paie de ses employés. Et donc, ma mission était de récupérer un objet lui appartenant, qui pourrait le pousser à rendre l’argent. Je voulais en savoir plus, mais mon nouveau « boss », ne voulait trop en dire, et comme j’avais encore du mal à comprendre ce monde, je n’insistais pas. Suivant les indications qui me furent données, j’arrivais devant son bureau. Grâce à la clef magnétique du gardien, je pouvais y rentrer. La pièce était entièrement recouverte de boiserie, les meubles présentaient des vases en porcelaine décorées et des cadres photos. Très peu de plantes vertes. Le bureau se trouvait près de la fenêtre. Cette dernière donnait sur un balcon qui surplombait le vide. J’aurais eu plus de mal à passer par là. Je me mis à fouiller le bureau pour trouver cet objet. Je forçais les tiroirs en bois également, cet homme devait aimer cette matière, retournais les meubles… Je ne trouvais rien.

C’est alors que je trouvais un drôle de levier au pied du bureau. Il fallait un peu de force pour le retourner, mais une fois que c’était fait, une trappe sous le bureau s’ouvrit et un objet rectangulaire en tomba. Elle était de couleur grise, assez fin et léger. D’après mes sources, il s’agirait d’une « mallette », fermé par un mécanisme que je ne connaissais pas. Je devais la ramener au repère pour pouvoir l’ouvrir. C’est alors que la porte d’entrée claqua. Levant la tête, dissimulant bien mon visage sous ma capuche, je vis trois hommes entrés. L’homme du milieu, très bien habillé, sans doute l’aristocrate, aidé escorter par deux de ses gardiens.

Aristocrate – Qui êtes-vous ?!

Lâchant un petit sourire, j’attrapais la chaise et la lança sur les trois hommes qui furent désarçonner par le choc.

Aristocrate – Arrêtez le ! Aboya le maître des lieux une fois relever.

Je courrais dans le couloir pour rejoindre la fenêtre par où j’étais arrivé. N’ayant pas beaucoup de solution, je sautais à travers et parvint à m’agripper sur une des prises avant de me laisser tomber. J’entendis le troisième garde approchait, me hurlant dessus. Sans l’attendre, je fonçais vers le mur en pierre et profitai de mon élan pour l’escalader. Je parvins à m’agripper à la partie en fer de l’enceinte et à passer dessus avant de prendre la fuite dans les rues de Londres. Je disparaissais dans les ruelles, évitant les voies principales, bien éclairer. Tout était fait dans un sacré bon timing et j’étais content de voir que je n’avais pas perdus la main. Je me dissimulais dans un endroit assez sombre, cacher derrière là où mes habitants jeter leurs ordures derrières chez eux. Je sortis mon téléphone et me mit à Liz.

Robin – Liz ? Liz !

Aucune réponse. Je réessayais plusieurs fois sans succès et me mit à râler. Il va falloir que je me débrouille et que j’arrive à rentrer. C’est alors qu’une étrange apparition vint à moi.
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Message par Cheshire Cat Mer 28 Sep - 1:04



Encore une fois, tu as réussi à t'échapper. Malheureusement, ton acolyte métamorphe n'a pas eu cette chance. Quelle dommage, tu aimais bien ce jeune wendigo. Bah qu'importe, tu as désormais d'autres chats à fouetter. Te voilà donc de retour dans les rues paisibles de Londres. Ces rues que tu aimes tant car toujours peupler de monde et toujours vide en même temps. Te voilà donc qui te pose sur une poubelle, les mains sur le rebord et les genoux pliés, tel un félidé assis. Tu regardes les passants de ton unique œil. Lorsque l'un d'eux fait signe de t'avoir remarquer, tu disparais… Tout simplement…

*******************************************************************

Quelques jours ont passés depuis ton retour en ce beau pays d'Angleterre. Avec sa belle lune resplendissante, ses rangées d'arbres verdoyants, ces manoirs d'un autre temps et ses voleurs nocturnes. Encore un qui va finir au poste. Utilisant ton don de discrétion pour ne pas être vu dans ton arbre par les gardes, tu observes ce ridicule voleur humain. Pour toi, c'est un jeu d'enfant de voler quoi que ce soit.

Ton pouvoir de discrétion, remplaçant celui de vaporisation sur Sempiternel, te rends invisible à quiconque posant le regard sur toi. Les seuls moyens de te remarquer est de regarder fixement et avec insistance dans ta direction ou que tu fasses vraiment un gros mouvement ou un gros bruit. Mais tu connais tes limites… Et tu sais que jamais personne ne t'attraperas. Tu es trop prudent, trop intelligent et trop… félin pour te laisser avoir par quiconque. Après tout, n'es-tu pas l'Insaisissable Chat de Cheshire ?

Mais ce pauvre homme te fait pitié, quoique doué malgré tout. Partout où il marche, il laisse des traces, une odeur, une marque. Il sera retrouvé quoiqu'il arrive. A moins que les gardiens ne soient aussi dénués de sens que l'invité surprise. Ce qui est, malheureusement, souvent le cas, ici. Tu continues donc de regarder cet humain rentrer dans une porte et sortir par une fenêtre, quelques minutes plus tard… Tu souris en le voyant sauter avec habilité au-dessus du muret. Quoique, tu souris tout le temps… Tu décides de suivre cet humain que tu sembles avoir déjà vu quelque part…

Il ne t'a toujours pas remarqué, juste au-dessus de lui, sur les arbres et les toits, sautant et te déplaçant à pas de chat, tout en le regardant de haut. Tu attends qu'il arrête sa course pour descendre sans bruit des bâtiments. Te plaçant dans son dos, tu le vois et l'entends parler dans cet outil ridicule que les gens appellent un « téléphone ». Tu glousses doucement en voyant que personne ne répond à sa détresse. Et montes sur une poubelle. Tu miaules de façon audible pour qu'il te remarques. Il se tourne vers toi, surpris. Souriant, tu lui lances :

- N'ais craintes, ami voleur, je ne suis pas là pour te dénoncer à la police. Joli coup que tu viens de faire ce soir. Dommage que ta présence soit si… présente.

Tu lui ris au nez.

- Mais tel n'est point de mon ressort. Tu me rappelles quelqu'un, voleur. Un homme de justice, croyant sauver les débiles, se fichant des codes et des lois érigées… Bon archer mais un piètre justicier, si tu veux mon avis…

Tu ris encore.

- Je me nomme Chester Smiley. Vagabond, humoriste à mes heures perdues et chat errant à mes heures gagnées. Et toi, voleur de ton état ?
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Message par Robin de Locksley Ven 30 Sep - 16:09

Se tenant sur une poubelle, une silhouette en capuchonné venait d’apparaître comme un fantôme, sortant de l’ombre. Je ne l’avais pas vu venir, ni entendu approcher. Autant dire la frayeur que j’ai eus.

Chester - N'ais craintes, ami voleur, je ne suis pas là pour te dénoncer à la police. Joli coup que tu viens de faire ce soir. Dommage que ta présence soit si… présente.

Robin – Que…

Il me rit au nez, sans doute amuser par mon incrédulité.

Chester - Mais tel n'est point de mon ressort. Tu me rappelles quelqu'un, voleur. Un homme de justice, croyant sauver les débiles, se fichant des codes et des lois érigées… Bon archer mais un piètre justicier, si tu veux mon avis…

Je fus encore bien plus perdu à ces mots. Il reconnaissait le personnage que j’étais ? Celui des légendes ? Si oui, je pourrais prétexter que je lui ressemblais, car ce personnage n’était pas censé existé. Mais que voulait-il dire par « piètre justicier » ? Même si je n’étais qu’un pantin pour divertir les foules, j’avais quand même sauvé de nombreuses vies ! Et combattus des despotes qui se seraient donnés à cœur joie de le mettre en pièces. Et je n’aimais pas qu’il désignait les pauvres gens de « débiles ». Même s’ils n’existaient pas ici, ils l’étaient dans mon monde et j’étais attaché à eux, après tant d’années à les protégés justement. Ce vagabond cherchait à me mettre hors de moi ?

Chester - Je me nomme Chester Smiley. Vagabond, humoriste à mes heures perdues et chat errant à mes heures gagnées. Et toi, voleur de ton état ?


J’étais étonné par plusieurs choses chez lui. D’abord, de son apparence bien singulière. Le visage était caché sous une capuche reliée à une cape de couleur violette. On y distinguait juste un œil qui brillait et un sourire à faire froid dans le dos. Ensuite, tout son accoutrement était rapiécé. Mais contrairement aux pauvres et aux mendiants que j’avais croisés, ses vêtements étaient propres. En réalité, il ressemblait à une poupée à faire peur. Et sa manière de parler, très soutenue, différent de celle des gens d’ici. On croirait qu’il venait d’une autre époque comme moi. D’ailleurs, ce que j’avais devant moi était-il bien humain ? Apparemment, mais j’avais comme un doute. Je ne pris que quelques secondes pour lui répondre. Hors de question de dire que j’étais Robin des bois. Moins il en saurait, mieux ce sera.

Robin – Je me nomme Robin. Voleur également. Alors, tu m’observais depuis tout ce temps Chester ?

Ce fut alors que je vis des oreilles animales accrochés à sa capuche. On dirait vraiment un fou qui se déguisait en chat. Même, qu’il se prendrait pour un homme-chat. S’il était juste dans un délire fantasque, je pourrais le faire partir et reprendre ma route comme si de rien n’était.

Robin – J’imagine que tu veux quelque chose.
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Message par Cheshire Cat Sam 1 Oct - 16:14



- Je me nomme Chester Smiley. Vagabond, humoriste à mes heures perdues et chat errant à mes heures gagnées. Et toi, voleur de ton état ?

Tu peux voir les interrogations sur son visage. Tu peux suivre son regard et remarque qu'il inspecte ton corps, apparaissant dans la lumière faible d'un lointain lampadaire. Malgré l'obscurité, tu sais qu'il peut voir ton œil et ton sourire. Tu vois l'horreur et le dégoût dans ces yeux. Il a peur de toi… Mais pas le genre de peur que l'on a face à un adversaire trop fort. Il a peur… car il ne te comprend pas. Il a peur de l'Inconnu qui lui fait face. Cela risque d'être drôle.

- Je me nomme Robin. Voleur également. Alors, tu m'observais depuis tout ce temps, Chester ? J'imagine que tu veux quelque chose.
- Robin… ?

Alors que ton sourire disparaît un instant, tu te mets à rire doucement puis à t'esclaffer comme un possédé. Et dire que les humains le voient comme un grand justicier et voleur. Quelle blague. Il ne sait même pas caché son identité. Toi, tu n'en a que faire si on comprend qui tu es. Au contraire, tant mieux qu'on te reconnaisse, que tu puisses gagner en puissance. Mais lui…

- Oh mon petit Robin… Tu m'as déjà donné ce que je voulais savoir…

Ton regard et ton sourire deviennent de plus en plus mauvais. Tu veux le mettre mal à l'aise. Tu veux qu'il comprenne que tu as découvert son petit secret. En gloussant un peu, tu t'avances pour être au plus près de son visage et chuchoter :

- Comment va Marianne ?

Tu venais de lui donner un indice. Pour éviter une réaction violente de sa part, tu sautes de ta poubelle pour atterrir plus loin, dans l'obscurité. Tu le regardes avec un énorme sourire sur ton visage. Tu rigoles de manière inquiétante, provoquant le justicier de Nottingham à te suivre. En effet, tu le connaissais. Ou plutôt, vous vous connaissiez…

A l'époque, tu voyageais au hasard, allant de royaumes en royaumes, de mondes en mondes. Cherchant des pauvres âmes à éclairer ou à assombrir. Tout dépendait de ton humeur du moment. Mais là-bas, tu n'avais rien fait. Tu n'étais, dans les mondes de Sempiternel, qu'un simple petit félin errant. Cette femme, dans un élan de bonté, t'avait laisser manger un bout de viande. Lors de cette soirée, elle fut rejointe par l'homme qui te fait aujourd'hui face. Tu te souviens de lui et de son histoire. Et tu te souviens que la mort de cette jeune femme avait beaucoup touché son amant.

Mais pour toi, la mort n'est rien d'autre qu'une phase. Tu sais que votre existence à vous, les Légendes, n'est régi que par votre public, les Humains et vos différents Créateurs. Tu étais conscient de tout cela. Mais Robin ne l'était peut-être pas… Et le voir s'énerver pour une mort factice était pour toi, le Chat de Cheshire, une farce dont tu ne t'empêcheras pas de rire.

- Attrape-moi et je te dirais ce que je sais… Perds-moi de vue ne serais-ce qu'une seconde… Et tu ne me retrouveras pas avant longtemps… Alors ? On joue à chat ?

Tu t'enfuis en l'attendant un peu. Tu veux qu'il te suive. Tu veux qu'il te pourchasse dans cette allée sombre… Tu veux jouer à chat.
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Message par Robin de Locksley Dim 2 Oct - 21:10

Chester - Robin… ?

Répéta ce mystérieux Chester de façon à moitié étonner. Son sourire disparu un instant, remplacer par un rire malsain. À croire qu’il était bel et bien fou. Il devait être dérangé, ou bien riait-il du rapprochement entre moi, et celui de la fiction… Qui était moi également. Il ne m’inspirait pas confiance, je me demandais qu’est-ce qu’il mijotait.

Chester - Oh mon petit Robin… Tu m'as déjà donné ce que je voulais savoir…

Son sourire revint et il ne faisait que grandir, à tel point que je croyais qu’il allait faire tout le tour de son visage. J’étais au combien mal à l’aise. On dirait un de ces monstres tirait d’un cauchemar. Complétement dans le noir, il ferait sans doute peur à tout le monde, se faisant passer pour un spectre ou autre horreur. Je n’aimerais pas le recroiser à nouveau en pleine nuit. Il s’approcha de moi, gardant tout de même ses distances pour me chuchoter quelque chose.

Chester - Comment va Marianne ?

Je perdais pied. C’était comme s’y d’un coup, je me retrouvais au-dessus d’un grand vide d’où j’allais y faire une chute mortelle. Je pouvais également sentir la colère montait en moi. Le souvenir de la mort de celle que j’aimais revenait me hanter comme à chaque jour. Mais je devais me retenir, ce chat cherchait à me provoquer pour d’obscure raison, il fallait que je garde le contrôle. Et puis, il devait sans doute s’amuser sur le rapprochement entre mes deux vies. Je préférais croire en cette dernière possibilité et prendre cela sur le ton de la rigolade, mais avec sarcasme.

Robin – Ha ! Ha ! Très drôle. Oui et bien j’ai le nom qu’on m’a donné. Je n’y peux rien si c’est le même que celui de Sherwood.

Non, il était impossible que dans ce monde quelqu’un puisse me reconnaître. A moins d’être fou. Ici les gens nous prenaient pour de simples histoires pour se divertir. On était que de la fiction, et donc personne ne pouvait croire qu’on puisse exister ici. Sinon, c’était nous qui étions pris pour des fous. A moins que… Non, je ne voulais le croire… Et pourtant… Et si l’un du repère m’avait vendu ? Je redis non, car le « boss » avait bien stipuler que ma véritable identité devait rester secrète. Mais, ils n’étaient pas comme mon ancienne bande. Les idéaux et l’honneur ne furent les mêmes. Ici, ils pouvaient facilement vendre son frère ou sa mère pour un peu d’argent. Je ne voulais le croire. Je passais ma main dans mes cheveux, gêner. Je ne savais quoi penser, ce chat arrivait à me faire douter. Je dis chat à cause de son accoutrement grotesque.

Chester - Attrape-moi et je te dirais ce que je sais… Perds-moi de vue ne serais-ce qu'une seconde… Et tu ne me retrouveras pas avant longtemps… Alors ? On joue à chat ?

Sans attendre, il partit devant, se faufilant dans ces ruelles sombre. Je le vis s’arrêter un moment, tournant sa tête vers moi, attendant que je le rattrape. Il m’inquiétait beaucoup. Je ne voulais pas le suivre. Il était flippant, énigmatique, dérangé… Et aller savoir à quoi il pensait. Tout cela s’apparentait à un piège. Je n’allais tout de même pas le suivre ici, ne sachant qui il était vraiment. Il pouvait être là pour me capturer et me livrer. Ou bien, il était de mèche avec une bande rivale et là aussi, il chercherait à me faire supprimer. Mais s’il savait qui j’étais… Il faudrait que je sache comment, et pourquoi on lui aurait dit. Finalement, la curiosité l’emporta. Je me mis à le suivre dans l’allée sombre.

Il était rapide, je le perdais parfois de vue pendant quelques secondes. J’avais l’impression qu’il disparaissait comme par magie pour réapparaitre ailleurs. Mais, c’était impossible. Il devait savoir jouer avec l’ombre et s’en servir pour se dissimuler. Ne voulant être pris par surprise, je sautais sur des poubelles avec agilité pour atterrir sur un petit balcon. À partir de ce point, je poursuivais ma traque en escaladant les fenêtres et en passant par les toits. J’avais une meilleure vue sur tous les accès. S’il y avait une embuscade, j’aurais davantage de chance de la repérer. Finalement, je ne repérais personne, hormis Chester. D’ailleurs, je faisais mon maximum pour ne pas le perdre de vue. En plus, il y avait les lumières dans certains appartements, plus ceux des lampadaires qui m’aidèrent à repérer cet homme-chat. Le voyant plus bas, je murmurais :

Robin – Ah te voilà.

Puis je commençais à effectuer me descente vers lui. Il jouait bien avec moi. Je me demandais si je devais l’attraper, ou juste le rattraper.
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Message par Cheshire Cat Jeu 13 Oct - 13:45


Follow me… Then you'll see…

- Alors ? On joue à chat ?

Tu t'enfuis en l'attendant un peu. Tu veux qu'il te suive. Tu veux qu'il te pourchasse dans cette allée sombre… Ce qu'il fit. Tu lui souris quand il arriva à un mètre de toi. Tu sautes en arrière avec une agilité féline pour disparaître une demi-seconde derrière un virage. Tu fais attention à ne pas trop le distancer, histoire de rendre le jeu un peu plus drôle. Tu lui souris, lui rigole au nez, sautes partout pour lui faire perdre le sens de l'orientation.

Il te perdit de vue à certains instants. Tu hésitais à le perdre complètement. Mais ton côté magnanime et ta manie de briser les règles te fit revenir sur ton deal et tu continuas donc le jeu jusqu'à un cul-de-sac. Là était posé un canapé tout griffé, une chaise toute éraflé lui faisant face et pleins de poubelles, remplis d'une pléthore d'objets quelconques.

- Ah, te voilà, fit Robin, pensant avoir gagné.

Tu es assis comme le félin que tu es sur le canapé. Il n'y a qu'une faible lumière qui éclaire un côté du canapé. Robin fait un pas dans cette étrange allée. De l'ombre, s'allument des trentaines d'yeux de chats. L'endroit est infesté de matous de tout genre et de toute race. Ils regardent tous ton invité, curieux et méfiant. Tu lui souris depuis le côté ténébreux du sofa.

- Avance, mon petit Robin. Ils n'attaqueront que si je leur demande. Assieds-toi. Allons, ne soit pas timide, tu vas les inquiéter…

Tu parles de tes compagnons félidés bien sûr. Tu attends qu'il accepte ton invitation. Ton sourire et ton œil sont les seuls choses qu'il peut voir distinctement. Le reste n'est qu'une forme supposée, mais invisible dans les ténèbres. Avec ses yeux d'humains, il doit à peine arriver à voir la chaise à deux-trois mètres en face du canapé. Tu lui souris toujours et encore.

- Coquet, n'est-il pas ? Ceci est l'antre du Chat. Lequel, me demandes-tu ? Mais celui de Cheshire voyons. Quelle question !

Tu lui souris encore. Tu aimes le voir mal-à-l'aise. Tu aimes voir le monde mal-à-l'aise face à ton immuable rictus. Tu glousses d'une voix grave un instant. Avant d'arriver dans ce cul-de-sac, tu avais une voix extrêmement grave, digne et roulante. Elle te donnait une présence étrange, comme si on était face à un squelette… Ou comme si quelque chose d’invisible raclait de ses griffes un plancher en bois. Mais, dans cette allée, à cet instant, ta voix pelucheuse et malicieuse était celle d'un être joufflu et farceur, qui regardait le monde et son interlocuteur d'un œil… impartial.

- A propos de questions… Je t'écoute. Que veux-tu savoir ?

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Message par Robin de Locksley Ven 14 Oct - 9:57

Cet énergumène m’avait emmené dans un endroit bien inquiétant. Nous nous retrouvions dans un cul-de-sac avec des poubelles et un vieux canapé dans un piteux état, on aurait dit qu’un lion s’y était installait avant. Ah, il y avait aussi une chaise installée juste en face. Si j’avais mon arc sur moi, je me serais préparé à me défendre contre un éventuel traquenard. Chester s’installa sur le canapé, mais pas de manière… Disons normal. En réalité, il le faisait comme un gros félin. Cet homme se prenait vraiment pour un chat. Un malade, je me disais. Soudain, des yeux brillèrent tout autour de nous. Des chats nous avaient encerclés. Ce type avait vraiment un problème.

Chester - Avance, mon petit Robin. Ils n'attaqueront que si je leur demande. Assieds-toi. Allons, ne soit pas timide, tu vas les inquiéter…


D’un pas prudent, je pris place sur la chaise, comprenant que je n’avais pas trop le choix. Il semblait être le maître de ces matous. Il me rappelait l’histoire de cette femme que l’un des gars de la bande était fan, une femme chat voleuse, Catwoman, je crois. Sauf qu’elle, elle était plus mignonne que ce gars à capuche violet au sourire malsain. En même temps, comme tout était étrange ici, je me posais la question si ce gars venait vraiment de ce monde. Après tout, il serait idiot de ma part de croire que je sois le seul gars ayant traversé un portail. Il fallait que j’en sois sûr.

Chester - Coquet, n'est-il pas ? Ceci est l'antre du Chat. Lequel, me demandes-tu ? Mais celui de Cheshire voyons. Quelle question !
Robin – L’antre du chat… Je l’aurais deviné.

Répondais-je en regardant ces centaines d’yeux brillant qui nous épiaient.

Robin – Cheshire par contre… Je ne vois pas le rapport.

Bon sang, ce gars ne s’arrêterait-il donc jamais de sourire comme ça ? A force, il risquerait d’avoir une crampe et se bloquer la mâchoire. Il n’y avait rien de bon à sourire ainsi. Même chez moi, on me disait d’un naturel optimiste, mais je ne souriais pas autant que ça. Il me donnait des sueurs froides dans le dos. Et les surprises ne s’arrêtaient pas là. Sa voix inquiétante changea pour devenir quelque chose de plus… Inoffensive. Ce n’était pas comme si quelqu’un jouait à déguiser sa voix, non, la sienne changeait réellement comme si c’était quelqu’un d’autre. Je compris que je n’avais pas à faire à un simple fou de ce monde.

Chester - A propos de questions… Je t'écoute. Que veux-tu savoir ?

J’avais trop laissé ma crainte et mon mal-être prendre le dessus. Il était temps de redevenir professionnel et de ne pas se laisser intimider par quelqu’un qui se promenait en pyjama. Je pris un air détendu, le dos contre le dossier et bras, et jambes croisées, et un sourire également. Il était clair que ce gars, qui que ce soit, s’amusait de cette situation, et je voulais m’amuser également. D’un air décontracté, je me mis à le questionner vu qu’il m’en donnait l’occasion :

Robin – Vous dites me connaître à cause d’un gars qui me ressemble. Je sais on me la déjà dit alors je connais la chanson. Mais vous ? Qui êtes-vous ? Ne me dites pas catwoman.

Je me mis à rire à ces derniers mots. S’il disait oui, j’aurais la preuve qu’il s’agissait d’un fou. Je me mis à regarder à nouveau ses compagnons qui ne nous lâchaient pas un instant de leur regard. Une fois cette nuit passer, je risquais fort de ne plus trop aimé les chats. En attendant, j’écoutais la réponse de Chester avant d’ajouter :

Robin – Et n’oublie pas de me dire aussi ce que tu sais, comme convenu. Je suis Curieux de savoir ce que tu as à me raconter.
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Message par Cheshire Cat Dim 16 Oct - 17:40


Meow ! We're the black cats ! We'll jump across the mirror door !


- A propos de questions… Je t'écoute. Que veux-tu savoir ?

Tu remarques que ton invité s'installe de façon décontracté. Il te sourit. Il essaye de reprendre contrôle de lui-même et de la situation. Futile. Car, à son plus grand dam, il te fait face. Toi, le Chat Souriant, Chester Smiley.

- Vous dites me connaître à cause d’un gars qui me ressemble. Je sais, on me la déjà dit, alors je connais la chanson. Mais vous ? Qui êtes-vous ? Ne me dites pas Catwoman.

Il rigole. Tu rigoles de concert avec lui. Mais tu attends qu'il finisse de rire pour continuer un peu plus que lui et t'arrêter. Ton œil le regarde. Tu sais qu'au fond de lui, il te craint. Un chat noir vient caresser sa jambe, suivi de son jumeau qui le fixe avec un étrange mécontentement.

- Qui suis-je ? Je te l'ai dit pourtant : « Je me nomme Chester Smiley. Vagabond, humoriste à mes heures perdues et chat errant à mes heures gagnées. » Mais je suppose que tu demandes mon vrai nom, toi qui vient de l'Autre Côté. Mon nom était le Chat de Cheshire dans les terres désolées du Pays des Merveilles. Roi de tous les félins, bouffon lunatique et guide des âmes perdues dans la folie. Voilà qui je suis…
- Et n'oublie pas de me dire ce que tu sais, comme convenu. Je suis curieux de savoir ce que tu as à me raconter.
- Oh, plein de choses, mon ami. Mais notre marché ne convient pas. Tu ne m'as pas attrapé. Mais inutile de te jeter sur moi, je ne suis point quelqu'un que tu peux avoir si facilement.

Tu te mets à quatre pattes sur le sofa et t'étires comme un animal. Puis tu te couches en rond, laissant ton interlocuteur dans l'interrogation de comment un humain peut se mettre en boule comme un chat. Tu lui lèves une oreille et un œil attentif et continues ton récit.

- Je sais qui tu es, Robin des Bois. Je connais ton histoire, je connais ton monde, je connaissais tes compagnons. Quel dommage que tu ais traversé le portail par erreur. Te voilà maintenant, comme moi, piégé dans cette nouvelle réalité où tu ne sais pas si ton destin est toujours tracé ou si tu peux tout reprendre. Et je n'ai pas plus de réponses que toi.

Le ton de ta voix était plutôt doux et amical. Aucune animosité était visible sur toi. Tu étais d'un calme surprenant. Tu parlais à ce jeunot comme un vieil homme expérimenté traite avec un adolescent qui se rends compte de la dureté du monde qui lui fait face.

- Mais moi, au moins, je ne mens pas…

Ta voix était devenue un peu plus inquiétante. Le temps de cette phrase, tu avais fermé ton œil, ne laissant apparaître que tes dents monstrueuses, luisantes depuis les ombres. Tu n'aimais pas qu'on te mente. Surtout quand tu n'avais aucune raison de dire des inepties. Tu avais percé cet homme à jour. Et il allait devoir l'accepter…

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Message par Robin de Locksley Sam 22 Oct - 11:15

Pendant qu’il me racontait son histoire, un de ces vieux matous qui nous épier vint se coller à moi. Il se frottait à ma jambe en ronronnant, réclamant à son tour de l’affection. Je me baissais un peu pour pouvoir, le toucher et lui rendre son affection. On disait que ces animaux pouvaient sentir la véritable nature des gens, et qu’ils fuyaient ou bien menaçaient celles qu’ils détecter comme mauvaise. Cela me rassurait un peu, je pouvais avoir comme preuve que malgré tout ce que je venais de vivre, je n’avais pas complétement sombré. Toutefois, ces bestioles semblaient apprécier cet énergumène à l’allure louche qui faisait froid dans le dos. Soit il n’était pas non plus une menace, soit comme on le dit aussi souvent, c’est idiot un chat.

Il se présenter comme le chat de Cheshire. Ce gars se prenait bien pour un vrai chat. Mais il me parlait d’un monde bien particulier. Le « Pays imaginaire ». Venait-il vraiment d’un autre monde ? Pendant longtemps, je ne connaissais que deux univers, celui-là et le mien. Je ne me doutais pas qu’il puisse en exister d’autre. D’une part, c’était égoïste de ma part de croire qu’il n’y avait que mon monde en plus de celui-ci. Mais comment me douter qu’il en existait d’autres ? Ce serait une perspective envisageable. Le chat fit un bon pour venir sur mes genoux et se mit en boule pour faire sa sieste. Je continuais à le caresser, cela m’aidait un peu à détresser de cette situation.

Son maître aussi en fit autant. Il n’allait pas sur mes genoux, Dieu merci, mais il se mit à quatre pattes sur son sofa et s’étira comme ses petits protégés et à son tour, se mit en boule. Je fus impressionné par son agilité et sa souplesse pour se tordre ainsi. Il fallait être un acrobate de cirque pour arriver à faire cela. Un peu plus, et il m’aurait convaincu qu’il vendrait d’un autre univers également. Mais la question n’était pas qu’il dise la vérité ou non. En réalité, je désirais faire profil bas. Je ne voulais pas risquer de me faire prendre pour un fou comme lui et me retrouver enfermer. Et aller savoir s’il n’y avait pas quelqu’un qui aimerait capturer les personnes comme moi ? Je préférais jouer l’ignorant et rester en vie.

Chester - Je sais qui tu es, Robin des Bois. Je connais ton histoire, je connais ton monde, je connaissais tes compagnons. Quel dommage que tu ais traversé le portail par erreur. Te voilà maintenant, comme moi, piégé dans cette nouvelle réalité où tu ne sais pas si ton destin est toujours tracé ou si tu peux tout reprendre. Et je n'ai pas plus de réponses que toi.

O.k. Il m’a convaincu. Il avait parlé de portail, il connaissait bien le sujet. Par contre, je ne savais pas encore qui, il était vraiment. Il se présentait comme un chat venant d’un « pays des merveilles ». Mais je ne savais pas ce qu’était ce monde, ni qu’elle était son rôle là-bas. Était-il le héros ou bien le grand méchant ? Ce n’était pas parce qu’il était comme « moi », que je pouvais lui faire confiance et lui raconter mes secrets. Par contre, sa voix m’était plus rassurante.

Chester - Mais moi, au moins, je ne mens pas…


Là, c’était moins rassurant. Je fis descendre le chat qui était sur mes genoux. Notre discussion prenait pour moi, une toute nouvelle tournure. Non, on montait d’un niveau. On était à se tester, maintenant, on pouvait passer à des choses plus sérieuses. Je le sentais, cette nuit allait être très longue et je risquais de ne pas quitter cet endroit puant avant un bon moment. Mes « complices » devront se montrer patient.

Robin – C’est toi qui le dit gros matou. Je dois l’avouer, tu pars avec une bonne avance sur moi. Tu me connais assez bien. Je comprends qu’il m’est inutile de jouer encore la comédie, ce serait idiot. Mais, je ne sais rien de toi. Je ne connais pas l’univers dont tu viens. Ni même tes intentions. Tu pourrais me dire n’importe quoi.


C’est alors que je me souvenais de la mallette que j’avais prise. En y jetant un rapide coup d’œil, je mettais assurer de sa présence et la gardai près de moi. Les chats étaient connus pour être des chapardeurs aussi. J’ignorais ce qu’il pouvait s’y trouver à l’intérieur, mais elle pouvait attirer pas mal de voleur, sachant qu’elle vient de chez un riche homme d’affaires, ce cher monsieur « Sir Edwin Pettyjhon » Il n’était pas l’un des plus riche du pays, ni un proche de la famille royale, mais il avait des moyens pour exploiter les gens à sa guise comme ces employés dans ses usines infernales. Une fois sûr de la sécurité de cet objet, je me concentrais de nouveau sur le chat.

Robin – Alors dis-moi, pourquoi attirer un pauvre voleur des bas-fonds ici ? Tu as peut-être quelque chose à me demander ? Ou à me dire ? Si ce n’est pour t’amuser ?

Il m’avait avoué être un peu saltimbanque, donc je supposais qu’il cherchait surtout à passer le temps à tournant en bourrique les pauvres âmes telles que moi qui passais près de lui. Le chat revint encore sur moi, il était très collant. Je lançais un regard bien sombre au Chester ou au Cheshire comme il le désirait, m’attendant à tout. Cette personne semblait être quelqu’un ayant des facultés, disons magique. Pour moi, tout ce monde me semblait magique, même si l’on m'a expliqué que ce n’était que de la science, de la technologie comme les arcs et les catapultes. Mais ce minou devait venir d’un monde un peu plus fantastique à mon avis.
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Message par Cheshire Cat Jeu 27 Oct - 15:27

- Mais moi, au moins, je ne mens pas…

Ta voix était devenue un peu plus inquiétante. Le temps de cette phrase, tu avais fermé ton œil, ne laissant apparaître que tes dents monstrueuses, luisantes depuis les ombres. Tu n'aimais pas qu'on te mente. Surtout quand tu n'avais aucune raison de dire des inepties. Tu avais percé cet homme à jour. Et il allait devoir l'accepter… Ce qu'il fit :

- C’est toi qui le dit gros matou. Je dois l’avouer, tu pars avec une bonne avance sur moi. Tu me connais assez bien. Je comprends qu’il m’est inutile de jouer encore la comédie, ce serait idiot. Mais, je ne sais rien de toi. Je ne connais pas l’univers dont tu viens. Ni même tes intentions. Tu pourrais me dire n’importe quoi. Alors dis-moi, pourquoi attirer un pauvre voleur des bas-fonds ici ? Tu as peut-être quelque chose à me demander ? Ou à me dire ? Si ce n’est pour t’amuser ?

Tu rouvrit ton œil. Ta voix se refait douce et ta posture redevient plus naturelle. Tu voulais l'impressionner. Maintenant que c'est chose faite, tu n'as plus aucune raison de le mettre mal à l'aise. Tu lui souris (toujours à pleines dents) de façon plus chaleureuse.

- Pourquoi, me demandes-tu ? Mais cela est simple. L'amusement en effet. Mais surtout que je tenais à ce que tu saches ceci : … Tu n'es pas seul…

Cette dernière phrase résonne dans le cul-de-sac, donnant l'impression que les félins présents répètent ce leitmotiv. Comme tout humain normal, Robin cligne des yeux. Tu disparais subitement de sa vue, refermant ta bouche et ton œil pendant un instant. Tu te caches dans les ombres, là où il ne peut te voir. Ta voix résonne encore :

- Nous nous retrouverons, mon petit Robin. Perds-toi la nuit dans les ruelles sombres de Londres et appelle-moi. « Chester… ester… ster… er… » (tu mimes toi-même l'écho). Je viendrai à ta rencontre. Je ferai ce que tu me demandes si tu m'amuses ou me payes… Mais pour ce soir… Je te dis au revoir… voir… ir… (tu mimes encore l'écho).

Tu te caches. Grâce à ta discrétion, tu as complètement disparu de la vue du célèbre archer. Tu le regardes depuis ta cachette et attends qu'il décide de s'en aller. Tu as hâte de le revoir… Peut-être qu'il te demandera comme partenaire. Ce serait… Hilarant…


Un sourire plein de dents pointues apparaît au-dessus d'un lampadaire cassé.
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Message par Robin de Locksley Dim 30 Oct - 15:57

La position de cet homme chat changea pour devenir plus… Humaine. On dirait vraiment un de ces monstres dans ces histoires d’horreur. Il me souriait toujours, mais son aspect semblait beaucoup plus amical. On ne dirait plus qu’il allait nous ouvrir en deux ou nous dévorer, c’était plus familier et donc, je me sentais un peu plus en confiance. De toute façon, s’il désirait me faire du mal il l’aurait fait depuis longtemps. Sauf s’il était plus tordu que je l’imaginais.
 
Chester - Pourquoi, me demandes-tu ? Mais cela est simple. L'amusement en effet. Mais surtout que je tenais à ce que tu saches ceci : … Tu n'es pas seul…
 
Pas seul ???! J’aurais imaginé mes compagnons arriver ici aussi par accident. Même si notre amitié n’était que de la fiction, je ressentais une sorte de manque. Mais je comprenais bien où il voulait en venir. Il venait d’un autre monde comme moi. Donc nous étions deux et aussi, que d’autres gens venant de d’autres mondes pouvaient être présent ici. Je ne savais comment considérer cette révélation. Je devrais être heureux de savoir que d’autres personnes « fantastique » existaient. Mais elles seraient des inconnus comme les habitant de ce monde ci. Alors que je me ms à cligner des yeux, Chester ou le chat avait disparue. Je me redressais précipitamment pour le chercher du regard sans grand succès. Mais sa voix vint à moi, comme sortant des ténèbres.
 
Chester - Nous nous retrouverons, mon petit Robin. Perds-toi la nuit dans les ruelles sombres de Londres et appelle-moi. « Chester… ester… ster… er… . Je viendrai à ta rencontre. Je ferai ce que tu me demandes si tu m'amuses ou me payes… Mais pour ce soir… Je te dis au revoir… voir… ir…
 
Non mais il mimait lui-même l’échos de ses mots ? Il était vraiment malade ce gars. Il faisait à cet instant un peu abrutit. Mais depuis le début il s’amusait avec moi, trouvant drôle tout ce qu’il se passait. Ce détail ne devrait même pas me surprendre. Par contre, l’appeler pour un service… Je ne voyais pas le quel à part donner la frousse à quelqu’un. Mais nous verrons ce que l’avenir nous réservera. Une fois toute traces de Chester disparue, je vérifiais que la mallette était toujours là avant de retourner à la planque.
 
J’ai mis un peu de temps pour m’y retrouver, mais j’y suis parvenus à retrouver l’entrée secrète du groupe. Par contre, les retrouvailles ne furent pas du tout chaleureuses. Au contraire, on me sermonna de mon retard. Voilà plusieurs heures que l’alerte concernant le cambriolage chez Sir Edwin Pettyjhon fut donner et que l’on avait aucune nouvelle de moi depuis. J’étais un peu confus et je fus très tenter de parler de l’homme chat. Mais une voix intérieure m’en dissuada. Qui me croirait sur une chose encore plus loufoque qu’un Robin des Bois dans ce monde. Et surtout, je ne leur faisais pas encore cent pour cent confiances. Toutefois, Marco fut content de récupérer la mallette. Me gratifia d’un « Merci » et alla s’enfermer. Je ne sue jamais ce que contenait cet objet, mais le comportement de Marco me paraissait suspect. Par contre, on m’offrit un petit cadeau pour me récompenser de la réussite de la mission, une petite arbalète avec ses carreaux pouvant servir de grappin. Quelque chose de plus discret que mon arc et pouvant être plus pratique. Je testais ce nouvel appareil et après quelques essais, je fus conquis.
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