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"Yes, my Lady !" - PV: Blanche-Neige/Catherine Devy [flashback]

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Message par Lestat L. Addison Mar 29 Déc - 3:37

J’errais depuis quelques temps, en quête de quelque mission afin d’obtenir de quoi m’améliorer, bien que mon corps était devenu acceptable, je me devais de l’entretenir comme il le fallait. Cela demandait l’achat de quelques ingrédients parfois non trouvables chez Dame Nature. Je n’avais plus qu’un seul but à présent, c’était de retrouver cet ignoble personnage qui m’avait tant ravi de choses précieuses ; mes amies, ma femme…ma fille ! Ce monstre avait tout gâché alors que j’avais de si nobles desseins pour la fleur que j’avais tenté de préserver, cette si jolie et délicate rose si blanche que je devais garder aussi immaculée que possible sans que jamais du rouge ne vienne colorer ses pétales ; ou pire encore, du noir. Quant à ma belle Theica…oh quel gâchis ! Nous aurions pu faire tellement de choses ensemble ! La Beauté, partout ! L’étendre et la préserver, éliminant ce qui ne pouvait que la parasiter ! Cela était décidé, ma vengeance serait effroyable. Mais il me fallait demeurer réaliste. Il m’avait déjà vaincu, je me devais de mettre toutes les chances de mon côté. Être mieux entraîné, améliorer mes armes, tout ! Tout ce qui pouvait être amélioré afin de lui faire goûter une défaite totale des plus amères ! C’est pourquoi trouver un emploi que j’étais capable d’accomplir m’était vital ; alors que je n’avais nul besoin de subvenir à des besoins primaires et détestables.
Et c’est ainsi que je la rencontrais.

Mes voyages m’avaient mené jusqu’ici, en un endroit que je n’avais pas encore visité. Dans l’espoir de gagner plus, me mettre au service du souverain de la région me paraissait une idée logique et judicieuse. Arriver avec un cadeau afin d’être reçu et écouté me semblait être aimable et me permettrait d’avoir plus de chances d’être entendu. Fort heureusement, mes différentes missions m’avaient permis de conserver quelques effets personnels que je trouvais chaque fois sur les lieux, ou bien d’acheter de quoi décorer convenablement mes créations ; j’avais donc de quoi composer un humble présent, quoique conséquent, pouvant être digne d’un quelconque monarque.
Après m’être renseigné, savoir qu’une reine gouvernait ce royaume me plaisait bien car cela m’était en vérité fort pratique ; nul besoin de me tracasser, car il est toujours délicat de tenter de trouver quelque chose de convenable pour un homme, alors que pour une reine, même la plus exigeante ne trouverait rien à redire à mes cadeaux ! Avec moi, j’avais ce qui me semblait être de belles pièces, mais le choix du bijou à offrir fut vite fait. De ce fait, on m’avait confirmé l’incroyable beauté de cette femme ; mais était-ce réellement une beauté parfaite naturelle ? J’avais l’habitude que l’on me prétende qu’une pierre était un pur joyau alors qu’elle n’était que simple gemme sans valeur bien que brillante et bien nettoyée, ou bien un simple beau caillou trouvé par hasard sur un sentier ; déception. Je n’aime pas être déçu, cela me met souvent en colère ; et je n’aime pas être en colère car je deviens violent.

Décidé à rencontrer cette souveraine dont on m’avait vanté l’immense beauté, je m’étais préparé du mieux que je le pouvais. J’avais enfilé mon plus beau costume, il n’avait sûrement rien de noble, mais il avait toutefois le mérite de montrer que je n’étais pas issu d’un milieu délaissé. C’était de la soie, les riches en portent. J’ai déjà vu les aristocrates en porter, je ne passerai en revanche sûrement pas pour quelqu’un d’un tel milieu. Le noir allant avec tout, il faisait ressortir mon teint blanc. J’avais littéralement la couleur de la neige ; ou tout simplement d’un plaisant éphèbe anémique. Une mèche de mes cheveux de jais cachant constamment la partie gauche de mon visage, il n’était pas possible de repérer le cache-œil noir marquant le fait que je n’avais plus qu’un seul œil ; mon seul œil couleur saphir dont la couleur ressortait parfaitement grâce à celle de ma peau.
Je m’étais ainsi fait introduire auprès de la reine, j’avais demandé une audience et m’étais donc présenté vêtu ainsi, portant dans mes mains une boîte renfermant le présent que je souhaitais lui offrir. J’avais opté pour une magnifique rivière de rubis accompagnée de bracelets épais d’or rehaussées de cette même pierre, et d’une paire de boucles d’oreilles tout aussi assortie avec le reste ; une jolie paire dont la fausse rondeur prenait la forme d’une pomme. L’éclat de ces objets était tel que cela m’éblouissait, et il ne me fallait que l’obscurcissement soudain de cet éclat par la lumière éclatante émanant de l’aura de beauté de la reine pour me convaincre tout à fait qu’elle était effectivement très belle. Il ne me resterait plus alors qu’à déterminer quel genre de beauté elle était, afin de savoir si je devais la laisser s’embellir ou l’aider à la figer.
C’est en entrant dans la salle du trône et en posant mon regard sur elle que je ne vis soudainement plus aucune lumière en ces lieux, m’obligeant à m’arrêter soudainement de crainte de choir et de me ridiculiser. L’éclat des bijoux m’était soudain bien moindre, et même la seule once de lumière présente dans cette pièce s’était éteinte pour ne laisser que la sienne irradier de ses rayons chaque recoin de ma rétine. Je devais sûrement être stupide à voir ainsi béat devant elle, mais elle était une passe-merveille ! Ce n’est que lorsqu’elle m’ordonna de parler que je revins à moi ; je me sentis très honteux de m’être ainsi figé et d’avoir assurément perdu contenance, montrant à quel point j’avais été subjugué. Je me devais de rester neutre un minimum afin de paraître crédible !


-Je vous salue votre Majesté, et comme il est de coutume de le dire dans la région d’où je proviens, que votre règne dure cent fois cent ans ! Je m’appelle Lestat Addison ; bien que l’on m’ait donné le surnom de Marionnettiste. Je voyage à travers les pays afin d’offrir mes services à ceux qui souhaitent se débarrasser de leurs ennemis quels qu’ils soient. J’ai ouï dire que vous étiez belle, mais je crains que l’on ne m’ait menti, votre beauté surpasse celle d’une déesse, et maintenant j’ai bien honte du présent que j’ai voulu vous apporter ; mais je vous prie d’au moins le recevoir et de juger par vous-même. Comme je l’ai dit, j’étais venu offrir mes services à n’importe qui voudrait bien de moi, mais si vous daignez m’accepter en tant qu’homme de main, je vous promets ma fidélité et je n’irai plus jamais voir ailleurs.
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Message par Blanche-Neige Dim 3 Jan - 17:33

Trois ans plus tôt :


 
Comme les journées étaient fatigantes depuis que la reine avait appris l’existence de la Terre et menait une double-vie ! Elle multipliait les allers-retours sans arrêt et tentait d’être partout à la fois. Fort heureusement, ses gens lui étaient fidèles et le conseil régentait le pays lorsqu’elle s’absentait plusieurs jours sur Terre. Pour autant, elle était très satisfaite de la tournure que prenaient les choses. Même si Blanche-Neige lui avait échappé, elle avait maintenant une solution pour éradiquer le problème une bonne fois pour toute. Il suffisait de changer la fin du conte pour en faire une fin heureuse, non pas pour la princesse, mais pour elle, la « belle-mère ». C’était d’ailleurs affreusement vexant de savoir que l’auteur du conte ne s’était pas donné la peine de lui donner un nom, comme si elle n’était qu’un vulgaire personnage secondaire ! Il était urgent de changer la donne, et elle y travaillait déjà depuis plusieurs années, reprenant indirectement le flambeau de son paternel. Là-bas, elle était Lady Catherine Devy, ami de Jim Moriarty et commençait à développer une large sphère d’influence. Bientôt elle atteindrait son objectif et serait directrice de la British Accademy, elle aurait alors un contrôle considérable sur la culture anglaise.
La jeune femme se pencha sur le document qu’elle étudiait depuis un moment déjà. Il s’agissait d’un projet de loi, proposant une taxe supplémentaire sur les produits de première nécessité. Autrement dit, le genre de texte qu’il valait mieux prendre le temps d’étudier soigneusement avant d’acter ou non. Soudain, quelqu’un frappa à la porte du bureau et entra. Le serviteur s’inclina.

-Votre majesté, un homme demande une audience auprès de vous. Il s’appelle Lestat Addison et prétend avoir un présent à vous offrir et une proposition à vous faire. Il semblerait qu’il soit étranger, d’après ses vêtements.


Un étranger qui demandait après elle pour lui offrir un cadeau… Catherine soupira intérieurement en songeant qu’il s’agissait certainement d’un messager venu de la part d’un quelconque noble de haute lignée pour demander sa main. Les prétendants ne manquaient pas depuis la mort de son époux et, jusqu’à présent, elle les avait toujours tous éconduis. Elle n’avait pas l’intention de se remarier et de s’enchainer de nouveau à un homme qui tenterait de la soumettre, c’était hors de question ! Même s’il fallait bien avouer qu’il lui était difficile de porter le poids d’un royaume seule, surtout lorsque les autres pays voyaient son célibat comme une marque de faiblesse et tentaient d’en profiter. Sans compter qu’elle n’avait pas d’héritier et qu’elle venait d’évincer la première prétendante au trône, sa belle-fille…


-Je le recevrai dans la salle du trône, répondit-elle en abandonnant volontiers la lecture du texte de loi.

Le domestique s’inclina et parti en direction des portes du hall du château pour indiquer la réponse de sa majesté, pendant que cette dernière mettait sa couronne, vérifiait que son maquillage était impeccable et se rendait dans la salle du trône. Quelques instants plus tard, le serviteur introduisait Lestat. L’homme pénétra dans la vaste pièce et se rapprocha du trône, elle put ainsi le juger d’un regard. Ses vêtements semblaient de bonne facture mais il n’avait clairement pas le profil d’un noble, comme son nom l’indiquait. En revanche, ses traits étaient gracieux, même si sa peau avait la couleur de la mort. Catherine fit une rapide parallèle avec sa détestable belle-fille et se demanda comment des êtres vivants pouvaient avoir une peau aussi blanche. Ne voyaient-ils jamais le soleil ? L’inconnu se rapprocha du trône et elle put voir qu’il portait une boite. Que cachait-il là-dedans ? Ses yeux rencontrèrent les siens et l’homme se figea, comme s’il avait soudainement perdu toute contenance. Catherine patienta quelques instants, puis commença à s’impatienter. Elle n’aimait pas qu’on la fasse attendre de la sorte, son temps était précieux.

-Et bien, vous aurait-on coupé la langue ? Quel est le motif de votre visite ?

Sa tirade sembla tirer l’étranger de sa contemplation. Il se mit alors à parler.

-Je vous salue votre Majesté, et comme il est de coutume de le dire dans la région d’où je proviens, que votre règne dure cent fois cent ans ! Je m’appelle Lestat Addison ; bien que l’on m’ait donné le surnom de Marionnettiste. Je voyage à travers les pays afin d’offrir mes services à ceux qui souhaitent se débarrasser de leurs ennemis quels qu’ils soient.

Tiens donc, s’était elle trompée quant à ce qu’elle avait supposé de cet homme ? De toute évidence et de la manière la plus naturelle du monde, il était en train de se présenter comme étant un assassin. Cette approche directe l’intrigua quelque peu, il ne ressemblait en rien aux gens qu’elle avait l’habitude de rencontrer.

-J’ai ouï dire que vous étiez belle, mais je crains que l’on ne m’ait menti, votre beauté surpasse celle d’une déesse…

Un léger sourire apparu sur le visage de Catherine. Il venait de marquer un point.

-Et maintenant j’ai bien honte du présent que j’ai voulu vous apporter ; mais je vous prie d’au moins le recevoir et de juger par vous-même.

Catherine acquiesça et fit signe à un domestique de lui apporter la boite. Ce dernier la récupéra auprès de Lestat, jeta un œil à l’intérieur afin de s’assurer que rien de dangereux n’y était dissimulé, puis la ramena auprès de la reine. Catherine prit l’écrin dans ses mains et ses yeux s’illuminèrent lorsqu’elle contempla la parure qui s’y trouvait. Magnifique bijoux qu’elle ne s’attendait pas à trouver entre les mains d’un tel homme. Cet étranger devait être bien riche pour faire de tels cadeaux. Mais si c’était le cas, pourquoi cherchait-il du travail ?

-Comme je l’ai dit, j’étais venu offrir mes services à n’importe qui voudrait bien de moi, mais si vous daignez m’accepter en tant qu’homme de main, je vous promets ma fidélité et je n’irai plus jamais voir ailleurs.

-Votre présent m’honore, monsieur Addison. Je l’accepte avec beaucoup de plaisir.

Elle referma la boite et la tendit au domestique qui s’empressa de la reprendre et de reprendre sa place initiale.

-Je souhaiterai toutefois que vous répondiez à un certain nombre de questions avant d’envisager de vous offrir un emploi. Tout d’abord, quelles sont vos références et pourquoi vous surnomme-t-on le marionnettiste ? Puisque vous prétendez avoir voyagé, il devrait vous être aisé de me donner le nom de vos précédents employeurs et de vos qualités, qui, je n’en doute pas, sont nombreuses et les ont motivé à vous engager. Et dans l’hypothèse où je déciderai de vous employer, que demanderiez-vous en contrepartie ?
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Message par Lestat L. Addison Mer 6 Jan - 0:44

-Votre présent m’honore, monsieur Addison. Je l’accepte avec beaucoup de plaisir.

C'était une douceur glacée, un chant de sirène rien qu'en ouvrant la bouche et sa musique me parvenait jusqu'à des oreilles bien indignes d'entendre une telle beauté parler.
D'une taille parfaite avec un port de tête altier, une silhouette de reine gracieuse et svelte. Un visage qui n'a pas même besoin de quelque artifice, un magnifique teint faisant ressortir de si beaux yeux semblables à deux joyaux.
Une déesse était au moins quelconque par rapport à cette femme. Elle était bien plus qu'une simple humaine, je venais de trouver la plus belle chose qui soit.
Une beauté parfaite et naturelle.
Une beauté que je n'avais pas le droit de toucher, une beauté qui ne s'embellirait que de plus en plus avec le temps !


-Je souhaiterai toutefois que vous répondiez à un certain nombre de questions avant d’envisager de vous offrir un emploi. Tout d’abord, quelles sont vos références et pourquoi vous surnomme-t-on le marionnettiste ? Puisque vous prétendez avoir voyagé, il devrait vous être aisé de me donner le nom de vos précédents employeurs et de vos qualités, qui, je n’en doute pas, sont nombreuses et les ont motivé à vous engager. Et dans l’hypothèse où je déciderai de vous employer, que demanderiez-vous en contrepartie ?
 
-Cela va de soi, votre Majesté, permettez que je réponde à vos questions dans l'ordre que vous avez énoncé ?
 
La moindre des politesses était de répondre à chacune de ces questions sans jamais rien cacher, cela serait extrêmement mal élevé de lui dissimuler la vérité.
 
-Majesté, auriez-vous un prisonnier condamné à mort ? Je ne peux vous expliquer pourquoi on me surnomme le Marionnettiste sans avoir d'exemple à vous montrer sous la main !
 
En attendant que ma prochaine oeuvre d'art ne vienne jusque dans mon atelier improvisé, je répondais aux autres questions.
 
-Voyez-vous, je ne sais si vous connaissez leurs noms, mais je puis au moins vous citer les plus récents; je vis de cela depuis quatre longs siècles, j'ai beaucoup d'expérience en la matière.
 
Je citais exactement cinq noms que personne ne retiendra car ces personnes étaient si dispensables et médiocres, mais elles payaient bien. J'avouais cependant avoir tué le dernier, qui avait tenté de me brûler afin de ne pas avoir à verser son dû; alors par simple réflexe automatique, une lame bien placée dans la gorge et j'avais pris sa vie en me délectant de sa peur lisible dans ses yeux de lâche que j'avais ôté de leurs orbites et gardés pour un usage ultérieur.
 
Le prisonnier arriva enfin et par curiosité je demandais ce qu'il avait osé commettre pour mériter un tel châtiment; je me retenais de m'énerver afin de ne point offusquer la reine. Je priais abondamment sa Majesté de me laisser faire ma démonstration dehors, en lui expliquant que, je risquais fortement de tâcher la salle du trône; et je ne souhaitais pas donner plus de travail à ses fidèles serviteurs, cela n'était pas concevable.
 
Lorsque nous fûmes tous à l'extérieur, je tirais mes fils pour m'emparer de ce vil hère qui ne méritait certainement pas la vie, mais qu'il méritait bien plus que la simple mort qu'on lui réservait.
Le Marionnettiste que j'étais fit son oeuvre.
 
Mes fils semblables à ceux d'une araignée collait légèrement à sa peau, et je me doutais que sa sueur allait tout gâcher, c'est pourquoi je devais vite agir. Tels que nous étions, nous formions le tableau d'un marionnettiste qui allait contrôler sa marionnette. Mais moi, je mis brutalement fin à la vie de l'ignoble créature qui se mit à gésir de manière sanglante sur le sol lorsque je tirais d'un seul coup; ses mains tombèrent en premier, puis se furent ses jambes, quant aux autres fils que j'avais placé un peu partout de manière précise sur son corps, un gros morceau de sa tête s'en détacha de manière verticale; il hurla bien sûr car si mes fils étaient bien tranchants, les os étaient toujours compliqués à couper d'un seul coup net, mais sa cervelle finit par se répandre sur une herbe rougie.
 
Suite à cela je m'approchais afin de prélever les yeux, tout en sortant le reste de mon discours. Je disais être incapable de ressentir la moindre douleur, que l'on me verse de l'eau bouillante sur moi cela ne fera juste qu'abîmer ma peau que j'aimerais au possible garder intacte, déjà que cela était peu aisé de l'entretenir convenablement même avec de la magie !
 
Bien sûr, quant à la contrepartie, mon salaire au fait qu'elle pourrait m'employer, je répondis simplement ceci:

 
-Je veux garder les cadavres, m'occuper moi-même de tous les condamnés à mort, un endroit où m'installer et y créer mes poupées. C'est tout ce que je souhaite. Je n'ai ni besoin de manger, ni de boire, ni de me laver, j'ai cessé de vivre depuis bien longtemps. Et avant d'arriver ici, je ne pensais pas que je mettrais sûrement fin à mon errance, j'ai trouvé la personne que je souhaite servir fidèlement jusqu'à la fin de mon existence !
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Message par Blanche-Neige Ven 15 Jan - 1:55

Cet étranger faisait preuve d’un grand savoir vivre et de beaucoup de respect, il était clair qu’il avait reçu une éducation. Peut-être même avait-il côtoyé les nobles gens ? Même s’il était évident, de par ses vêtements qu’il n’était pas issu de l’aristocratie, sa présence dans une réception de la noblesse n’aurait pas choqué. Son comportement était approprié.

-Majesté, auriez-vous un prisonnier condamné à mort ? Je ne peux vous expliquer pourquoi on me surnomme le Marionnettiste sans avoir d'exemple à vous montrer sous la main !

Cette requête, pour le moins étonnante, eut pour effet de surprendre Catherine et elle lui lança un regard interrogateur. Elle réfléchit quelques instants, penchant le pour et le contre. Il est vrai qu’il se prétendait tueur à gage, voulait il lui faire une démonstration de torture ou de meurtre en direct ? Voilà qui ne manquerait pas de choquer sa cour. Pour autant, l’assurance de ce « marionnettiste » lui plaisait. L’aura de mystère qu’il dégageait était attirante, aussi décida-t-elle d’accéder à sa requête et fit signe à un soldat qui disparut par une porte.

-Voyez-vous, je ne sais si vous connaissez leurs noms, mais je puis au moins vous citer les plus récents; je vis de cela depuis quatre longs siècles, j'ai beaucoup d'expérience en la matière.

Des murmures se rependirent dans la salle du trône à l’instant où Lestat annonça son âge. Il venait probablement de choquer les nobles et les gens présents. Rien d’étonnant d’ailleurs, dans un pays où la religion était au centre des mœurs. Quant à Catherine, cette dernière s’était crispée sur son siège mais pas pour les mêmes raisons. Quatre siècles… Si cet étranger disait vrai, et rien ne laissait entendre que c’était le cas, cela signifiait qu’il avait trouvé le secret de la vie éternelle ! La souveraine réfréna son enthousiasme, songeant qu’il s’agissait surement de belles paroles pour impressionner l’assistance. Les magiciens utilisaient le même type de stratagèmes pour séduire leur public. Les noms que Lestat cita ne lui évoquèrent strictement rien, en revanche il avoua avoir assassiné l’un de ses employeurs. Les sourcils de Catherine s’arquèrent légèrement alors qu’elle se demandait jusqu’à quel point cet homme se jouait d’elle. Elle avisa la réaction des gens dans la salle : ils craignaient cet homme mais ils n’osaient rien dire, ils avaient bien plus peur d’elle et de sa colère… Le prisonnier fut amené dans la pièce et un silence lourd s’installa. Lestat demande de quel crime s’était rendu coupable cet homme et le connétable répondit qu’il avait violé et assassiné une femme. L’étranger demanda alors à sortir pour faire sa démonstration. Allons donc, il avait vraiment l’intention de hâter l’exécution du condamné ? Et bien pourquoi pas… ils se dirigèrent donc vers la cour du château où Lestat fit sa démonstration macabre… certain nobles vomirent à la suite de spectacle sanglant, d’autre s’évanouirent ou se mirent à regarder Lestat avec une peur non feinte. Catherine ne cilla pas, elle avait déjà vécu la guerre et la mort ne l’ébranlait plus autant qu’autrefois, même si celle-ci était particulièrement ignoble. Sans compter ce que Lestat fit et dit ensuite… Non elle ne cilla pas. A vrai dire, une lueur de vif intérêt s’était allumée dans son regard. Oh, elle savait que son gouvernement n’apprécierait pas de savoir qu’un tel homme s’était mis à son service, pas plus que l’Eglise qui le prendrait certainement pour un démon. Mais elle n’en avait cure. Elle avait déjà affronté l’Eglise, elle n’avait pas peur de son pouvoir ni d’une confrontation avec ses conseillers. Elle était la loi, son peuple l’avait bien comprit, les autres royaumes aussi. Le fait qu’un démon vienne lui proposer ses services ne l’inquiétait pas outre mesure, ce n’était pas une première. Ce cher Miroir, celui qui la conseillait en secret depuis son plus jeune âge… Lestat Addison ne repartirait pas son lui avoir livré ses secrets. Il l’intéressait, vraiment. Oui, il lui plaisait ! Les démons ne servaient jamais sans contrepartie et s’il suffisait de donner de la chair fraiche à celui-ci pour qu’il lui soit fidèle… et bien, le royaume ne manquait pas d’ennemis ! Catherine se rapprocha de Lestat et le toisa sans accorder un regard à la dépouille du macchabé.

-Vous avez su éveiller ma curiosité monsieur Addison. Je vous prierai de bien vouloir me suivre pour que nous puissions poursuivre notre conversation dans un lieu moins souillé.

Sans attendre de réponse, elle lui tourna le dos et rentra dans le château, non sans avoir ordonné auparavant à ses domestiques de nettoyer le sol. Elle savait bien que son attitude hautaine pouvait aller en sa défaveur, pourtant elle n’avait aucunement l’intention de tomber son masque d’arrogance, surtout pas devant cet étranger. Peu importait qu’il ait des pouvoirs et la capacité de tuer plus facilement que le commun des mortels, il n’en restait pas moins inférieur à elle de par son rang… surtout s’il se mettait à son service. Elle était la reine, il serait son pion. Car elle savait au fond d’elle qu’elle le voulait. Oui, il serait sa pièce maitresse dans l’échiquier du pouvoir, le démon de la Dame. Celui que l’on ne voit pas mais qui surgit de l’ombre… décidément, Dieu avait dû définitivement se désintéresser d’elle pour que le Malin s’intéresse de si près à son âme… Bah ! Tout cela n’aurait plus d’importance lorsqu’elle aurait trouvé le moyen de s’octroyer la jeunesse éternelle…
Catherine congédia sa cour et entra dans une salle de réception de taille modeste mais richement décorée. Deux gardes précédèrent Lestat et vinrent s’installer dans la pièce, au niveau de la porte. La reine s’installa dans un fauteuil et fit signe à Lestat d’en faire autant.

-Maintenant parlons. Qu’êtes-vous réellement et pourquoi voulez-vous vous mettre à mon service si la richesse ne vous intéresse pas ? Il devrait être aisé pour quelqu’un de votre trempe de trouver des victimes…  Venez-vous seulement de ce monde ?

Feindre le désintérêt. L'interroger, comprendre... ensuite seulement décider. 
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Message par Lestat L. Addison Mar 16 Fév - 16:35

-Vous avez su éveiller ma curiosité monsieur Addison. Je vous prierai de bien vouloir me suivre pour que nous puissions poursuivre notre conversation dans un lieu moins souillé.

Je m'inclinais et la suivit après avoir rangé soigneusement chacun des morceaux que je venais de prélever dans ce que j'avais apporté afin de les conserver bien à l'abri.
Son attitude ne me dérangeait outre mesure, j'avais déjà vu bien pire, d'autant plus qu'elle était reine. Et quelle reine ! La plus belle d'entre toutes...

J'entrais dans une salle de réception, ne prêtant aucune attention à la richesse des décorations ni à sa modeste taille; de fait, ce n'était pas cela qui pouvait m'impressionner. Cela était beau, certes, mais il y avait bien plus magnifique encore dans cette pièce.

J'attendis qu'elle me donnât la permission de m'asseoir avant de l'imiter et de m'installer dans l'un des fauteuils en face d'elle.


-Maintenant parlons. Qu’êtes-vous réellement et pourquoi voulez-vous vous mettre à mon service si la richesse ne vous intéresse pas ? Il devrait être aisé pour quelqu’un de votre trempe de trouver des victimes… Venez-vous seulement de ce monde ?

-Je vais répondre dans l'ordre à vos interrogations, Majesté. D'abord, je n'ai plus rien d'humain, et ne suis rien de plus physiquement qu'une marionnette faite de bois magique entretenue tout aussi magiquement; je pourrais vous en apporter la preuve dans l'immédiat, mais j'aimerais éviter de me retirer la peau du visage maintenant. Ce serait assez...dérangeant et inesthétique. J'ai passé des années à essayer de trouver le meilleur moyen pour le fixer à nouveau.

Je fis une pause avant de reprendre.

-Au cours des siècles, j'ai amassé suffisamment, et ayant cet avantage de ne point avoir besoin de satisfaire de besoins primaires si ce n'est celui de manger, mais uniquement de temps en temps; et vous parler plus amplement de comment je survis serait bien ennuyant. En tous les cas, les richesses, je les laisse à d'autre. Ce qui me motive est de trouver un but, je n'aime pas m'ennuyer. C'est pourquoi je suis venu, bien que poussé premièrement par la curiosité. Voyez-vous, j'ai vu tellement de choses au cours de ma longue vie que je peinais à croire les rumeurs concernant votre beauté, mais comme je vous l'ai déjà dit, les rumeurs se trompaient, votre beauté est bien plus merveilleuse encore ! Mais trêves de flatteries, je n'ai pas fini de répondre à vos questions. Il m'est aisé de trouver des victimes où je le souhaite, malheureusement je n'ai que trop rarement l'occasion de me fixer quelque part. Les gens étant ce qu'ils sont, ils ont tendance à me poursuivre dès qu'ils le peuvent, je suis alors obligé de tout laisser derrière moi; c'est embarrassant de devoir tout recommencer sans cesse. Et je suis bien âgé, et las. Quant à mes origines, je proviens d'un pays où on parle de la Grande Forêt Noire, des terres maudites de Pineview Drive, où le ciel s'obscurcit subitement parfois même en plein jour.

Et ainsi parlais-je à la reine.

Quant au lecteur attentif qui aurait relevé une contradiction dans mon discours, qu'il sache que même si je n'ai de base, aucun besoin de me nourrir afin d'apporter quelque nutriment à un corps de chair inexistant, j'en ai besoin dans le but de sauvegarder un minimum de vitalité dans la peau que je me suis agraphée sur le bois magique. C'est un simple renouvellement de rituel. La magie me commande, pour que le sortilège continue de fonctionner, de consommer de temps en temps un peu de chair humaine cuisinée selon mon gré et mon bon plaisir; bien que je ne ressente de fait aucun plaisir gustatif car je n'ai plus de langue et techniquement, de nerfs. On peut, en toute logique, dire que l'énergie ainsi produite est telle des nutriments alimentant mon organisme - si je puis m'exprimer de la sorte - ce qui me permet d'entretenir magiquement mon corps, et surtout de préserver la peau presque...intacte. Enfin, qu'importe, la magie est toujours quelque chose de complexe.
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Message par Blanche-Neige Lun 14 Mar - 12:16

D’abord, Lestat lui affirma avoir été jadis humain et avoir visiblement muté pour devenir un monstre de bois, ne ressemblant plus qu’en surface à ce qu’il avait jadis été.

-Au cours des siècles, j'ai amassé suffisamment, et ayant cet avantage de ne point avoir besoin de satisfaire de besoins primaires si ce n'est celui de manger, mais uniquement de temps en temps; et vous parler plus amplement de comment je survis serait bien ennuyant. En tous les cas, les richesses, je les laisse à d'autre. Ce qui me motive est de trouver un but, je n'aime pas m'ennuyer.

Un démon ne s’intéressant pas à la richesse. Soit, au moins elle avait la certitude qu’il ne la trahirait pas au profit d’un autre qui le soudoierait avec plus d’argent qu’elle-même ne lui en offrait. Ce qu’il semblait réclamer, c’était des vies humaines. Elle aurait pu être rebutée, dégoutée, et peut-être l’était-elle un peu. Mais le fait est que la dernière campagne militaire qu’elle avait mené l’avait profondément changé et rendu plus distante vis-à-vis de la question de la mort et de la torture.  Elle savait déjà son âme corrompue. Même si elle avait refusé de signer un pacte avec le démon du miroir, elle était loin d’avoir les mains propres, au moins avait-elle conscience de ça. Alors de toute façon, qu’est-ce que cela changeait d’avoir un second monstre à son service ? Si elle savait désormais une chose, c’était que tous les moyens étaient bons pour conserver le pouvoir.
Il la complimenta une fois encore sur son physique et elle apprécia, même si se doutait quelque peu que la flatterie visait aussi et surtout à gagner ses faveurs.


- Mais trêves de flatteries, je n'ai pas fini de répondre à vos questions. Il m'est aisé de trouver des victimes où je le souhaite, malheureusement je n'ai que trop rarement l'occasion de me fixer quelque part. Les gens étant ce qu'ils sont, ils ont tendance à me poursuivre dès qu'ils le peuvent, je suis alors obligé de tout laisser derrière moi; c'est embarrassant de devoir tout recommencer sans cesse. Et je suis bien âgé, et las. Quant à mes origines, je proviens d'un pays où on parle de la Grande Forêt Noire, des terres maudites de Pineview Drive, où le ciel s'obscurcit subitement parfois même en plein jour.

-Alors vous venez bien d’un autre monde… mais pas de la Terre des Créateurs.  Voilà qui est intéressant. Cela prouve notre théorie comme quoi il existe bien des passerelles entre les mondes de Légendes.


La jeune femme se servit un verre de vin et en but une gorgée, pensive. Quand elle reposa le verre elle avait pris une décision.

-Soit, vous pouvez rester. J’édicte toutefois un certain nombre de conditions à notre entente : premièrement, vous serez à mon service et uniquement à mon service. Deuxièmement, je vous fournirai un lieu où mener vos expériences près du château, mais ce lieu sera tenu secret – je ne tiens pas à traumatiser mon personnel – vous pourrez éventuellement passer du temps à ma cour, mais vous mentirez sur la nature de vos activités et sur vos origines. Ici comme ailleurs, il est interdit de traverser les portails et je ne veux pas que mon peuple commence à se poser des questions à ce propos. Troisièmement, vous ne tuerez et mènerai vos expériences que sur les personnes fournies par mes soins ou dont je vous aurez donné l’autorisation. Il s’agira essentiellement de condamnés à mort ou d’ennemis du royaume. Enfin, vous partagerez avec moi vos connaissances des autres mondes et la position des portails que vous avez découverts au cours de votre vie. Cela vous convient-il ?
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Message par Lestat L. Addison Mar 29 Mar - 17:56

-Il est tout naturel que vous posiez ces conditions, c'est ce à quoi je m'attendais; c'est pourquoi je vous promets ma fidélité qui vous est toute exclusive et si d'aventure vous souhaitez me prêter à quelque allié, je m'y plierai, là-dessus vous pouvez disposer de moi selon votre gré. Ne vous en faites pas, moi non plus je ne tiens guère à traumatiser vos gens et, loin de moi l'idée de dénigrer les nobles de votre cour, mais je crains de ne point m'y plaire, aussi ne m'y rendrai-je sans aucun doute jamais. Quant aux portails, je n'en traverserai qu'avec votre ordre. Et bien entendu, tant que vous fournissez la viande, je n'ai pas besoin d'aller chasser; et je vous dirai tout ce que vous voudrez savoir. Ainsi donc à votre question, je ne puis que vous répondre une seule chose.
 
Je m'inclinai devant elle à nouveau.
 
-Yes, my Lady.
 
****
 
Quelques mois plus tard, c'est comme si j'avais toujours été là; j'ai trouvé mes habitudes. J'ai renoncé partiellement à chasser, à moins d'en avoir expressément l'ordre; en vérité, je sors très peu. Le gibier m'est livré à domicile, c'est assez pratique.
 
Ce matin, c'est un condamné à mort. Le genre de condamnation dont les causes me feraient vomir si je pouvais le faire et qui révolteraient n'importe qui.
J'ai fait en sorte qu'il ressente tout, pas d'anesthésie sinon ce n'est pas assez jouissif, lui faire manger un de ses reins, puis quelques morceaux de sa propre chair; j'ai fait en sorte que cela dure un petit moment. Bien vite je me suis lassé de ce petit jeu avec lui, si peu résistant, alors je l'ai tué, j'ai prélevé son coeur sur le vif, écartant les côtes, j'ai coupé quelques tranches et j'ai fait cuire et assaisonné selon ma convenance. Une sauce légèrement relevée à base d'épices, un peu de sel et de poivre, rien de plus. Agréable pour le dîner, un peu trop ferme peut-être. Et en magnifique tableau, son cadavre mutilé, et en concert, les doux cris de douleur et de désespoir, leurs plaintes et leurs pleurs, si vains, si agréables à l'oreille; un spectacle auditif et visuel réjouissant. Ensuite, je n'aurais plus qu'à tout nettoyer, quel désordre !

Je suis le serviteur de ma Reine, quiconque ose lui en vouloir finit dans ma toile.
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